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ukraine - Page 16

  • Moscou affirme que des Israéliens combattent avec le régiment Azov en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    « Je vais dire quelque chose que les politiciens israéliens ne veulent sans doute pas entendre, mais peut-être que cela les intéressera. En Ukraine, des mercenaires israéliens sont aux côtés des militants d’Azov », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans une interview à la radio Spoutnik.

    Fondé en 2014 par des militants d’extrême droite avant d’être intégré dans les forces régulières, le régiment ukrainien Azov s’est imposé comme l’un des plus farouches adversaires des forces russes qui mènent une offensive militaire contre l’Ukraine depuis le 24 février.

    Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr

  • Transnistrie : le plus gros dépôt de munitions d’Europe en jeu

    Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2022

    L’escalade continue autour de la Transnistrie puisque après une série d’attaques contre l’infrastructure de la République autoproclamée (dont des antennes radio et le bâtiment du ministère de la sécurité d’état), la Russie s’est attaquée à l’infrastructure ukrainienne près d’Odessa, empêchant à la fois l’envoi de renforts militaires contre la Transnistrie et l’acheminement en Ukraine de matériels depuis la Roumanie via le sud de la Moldavie.

    Le 26 et 27 avril, le pont ferroviaire de Zatoka au sud d’Odessa a été détruit par des missiles russes Kalibr. Le30, ce fut le tour des bâtiments et de la piste de l’aéroport civil qui était aussi utilisé à des fins militaires.

    Du 28 au 30 avril, l’armée ukrainienne a annonce des manœuvres à Podolsk (ou Kotovsk), important noeud ferroviaire de la ligne Odessa-Fastov à l’est de la Transnistrie, avec près de 2000 soldats. C’est aussi à Podolsk que sont basés des groupes de soldats ukrainiens chargés de l’infiltration en territoire ennemi, reliés par les forces de l’ordre de la Transnistrie à l’attaque du bâtiment du ministère de la Sécurité d’état à coups de lance-roquettes RPG 22.

    En Transnistrie, à deux kilomètres à peine de la frontière ukrainienne, se trouve un des plus gros dépôts de munitions d’Europe, et le plus gros avec des munitions compatibles avec les armements soviétiques et post-soviétiques utilisés par l’armée ukrainienne : ce dépôt, dans le village de Kolbasna, à 2 km de la frontière ukrainienne, est gardé par l’armée russe et est constitué d’armements et de chars ramenés à la chute du bloc de Varsovie de Roumanie, Bulgarie, Moldavie et d’autres bases soviétiques en Europe de l’est.

    Même si une grande partie de ces munitions sont périmées voire dangereuses à utiliser, cela reste une cible de choix pour l’armée ukrainienne…et ses sponsors. Quitte à se rapprocher un peu plus d’une conflagration générale avec la Russie.

     

    Source : medias-presse.info

  • Ukraine – La Cia commence à s’inquiéter d’un effet Kaboul : à qui reviendra l’arsenal ?

    Publié par Guy Jovelin le 22 avril 2022

    Dernièrement, au risque de se mettre à dos une bonne partie de ses alliés,  le chancelier allemand Scholz a affirmé concernant la livraison d’armes à l’Ukraine :

    « il faut désormais reconnaître que nous sommes arrivés à nos limites ».

    A l’instar des Etats-Unis qui cependant sont exempts de guerre sur leur sol, divers pays européens continuent à envoyer du matériel militaire à Zelensky, pour le plus grand avantage du lobby militaire américain, de l’OTAN et de la puissance impériale de l’oncle Sam en déclin.

    Pourtant, ces envois massifs commencent à inquiéter la CIA qui fait les comptes des armes expédiées en Ukraine.

    « Au début de la guerre, écrit Il Giornale.it, la liste ne comprenait que les fournitures de 2,7 milliards de dollars arrivées après 2014 et l’ajout d’environ 200 millions de dollars que Biden avait promis en décembre. Après l’invasion russe, elles sont devenus un gouffre sans fond. »

    «  Selon les données officielles du Pentagone et de la Maison Blanche, continue le journal italien, des chargements d’une valeur de 3,4 milliards de dollars sont partis pour Kiev le 24 février. Auxquels s’ajouteront ceux de 800 millions promis par Joe Biden à partir de la semaine prochaine. Bref, des armes d’une valeur d’environ 7,1 milliards de dollars sont passées par les arsenaux de Kiev. Un budget auquel il faut ajouter les commandes, égales à environ 1,6 milliard de dollars payés par les pays européens, et celles, pour plus de 550 millions, payées par le Royaume-Uni. En bref, plus de 9 milliards d’armes dont , comme l’a expliqué hier un responsable du renseignement américain anonyme à CNN, personne ne sait exactement où elles ont fini ni comment elles ont été utilisées. Une inconnue qui n’est pas petite. »

    D’autant plus que la CIA, rappelle Il Giornale «  n’a pas oublié les problèmes qui ont suivi le retrait russe d’Afghanistan en 1989. Immédiatement après, et tout au long de la première moitié des années 1990, la CIA a d’abord dû chasser puis racheter les missiles Stinger qui restaient aux mains des moudjahidines et qui risquaient d’être vendus à des groupes terroristes ou à des pays ennemis prêts à reproduire la technologie. »

    Le cas de l’Ukraine n’est pas différent parce que les armes, une fois distribuées aux émissaires ukrainiens qui les attendent dans les bases de l’OTAN en Pologne, Roumanie et Slovaquie, « deviennent vite introuvables » soutient le journal italien. « Pendant peu de temps on peut compter sur une certaine loyauté, mais dès que les chargements d’armes entrent dans le brouillard de la guerre cette loyauté est réduite à zéro, ils finissent en peu de temps dans un immense trou noir d’où aucune information ne sort », expliquent les sources du renseignement américain à CNN. 

    Des mots qui montrent clairement que l’OTAN, les États-Unis et l’Angleterre n’ont aucun contrôle sur la destination et l’utilisation de ces fournitures. D’où les inquiétudes puisque si seulement un petit nombre de missiles antichars ou antiaériens tombaient entre les mains de groupes incontrôlables, l’Europe se trouverait face à une menace très insidieuse à l’intérieur de ses frontières.

    Et il en va de même pour l’Ukraine. Là-bas, n’importe lequel des divers groupes nationalistes et extrémistes actuellement engagés aux côtés de Kiev pourrait, après un éventuel cessez-le-feu, utiliser ces armes pour tenter de prendre le pouvoir. En raison de ces incertitudes, selon des sources de renseignement entendue par CNN, il devient très risqué, d’accorder trop de crédit à toutes les demandes et à toutes les déclarations venant de Volodymyr Zelensky et de son gouvernement. « Ils sont en guerre et tout ce qu’ils font ou disent publiquement a pour but de leur profiter et de gagner la guerre » expliquent les sources de CNN, rappelant que dans tout conflit la principale préoccupation de ceux qui se trouvent assiégés est de s’assurer une aide et fournitures militaires toujours plus substantielle.

    « C’est précisément la raison pour laquelle la personne qui les fournit doit toujours se rappeler que ces armes pourraient être utilisées contre elle à l’avenir » conclut le journaliste du Giornale.

    Peut-être cette grave considération inspire-t-elle Scholz qui se montre réticent à continuer à armer l’Ukraine, foyer de déstabilisation de l’Europe, ce qui est dans l’intérêt des Etats-Unis mais pas de l’Allemagne.

    La raison commencerait-elle à revenir chez certains va-t-en-guerre de l’Union Européenne ?  

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Zelensky veut que « l’Ukraine soit un grand Israël ». C’est-à-dire un Etat totalitaire orwélien.

    Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2022

    S’adressant aux journalistes la semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a décrit l’avenir qu’il envisage pour son pays en des termes inhabituels : comme « un grand Israël ». Attention : quand le juif Zelensky veut que l’Ukraine soit le grand Israël, il le pense dans un sens militariste : l’Ukraine ne serait pas démilitarisée comme la Suisse ni comme le demande la Russie depuis longtemps.

    Les espoirs d’un État « absolument libéral » sont révolus, a ajouté Zelensky, remplacés par la réalité probable des forces armées de défense patrouillant dans les cinémas et les supermarchés.

    « Je suis convaincu que notre sécurité sera le problème numéro un au cours des dix prochaines années », a ajouté Zelensky. Les forces russes s’étant retirées des environs de Kiev, pour se concentrer sur une opération militaire au Dombass, il est temps pour Zelensky d’envisager comment se préparer à la prochaine, et potentiellement beaucoup plus longue, phase de ce conflit.

    « Je pense que tout notre peuple sera notre grande armée. Nous ne pouvons pas parler de la Suisse du futur, probablement, notre État pourra être comme ça longtemps après », a déclaré Zelensky.

    « Mais nous deviendrons définitivement un ‘grand Israël’ avec son propre visage. »

    « Nous ne serons pas surpris que nous ayons des représentants des Forces armées ou de la Garde nationale dans toutes les institutions, supermarchés, cinémas, il y aura des gens avec des armes. Je suis sûr que notre problème de sécurité sera numéro un dans les dix prochaines années » explique-t-il.

    Qu’entend le président Zelensky par « un grand Israël » ? Avec une population plus de quatre fois plus petite et un territoire beaucoup plus petit, l’État juif peut ne pas sembler être la comparaison la plus appropriée. Pourtant, considérez les menaces à la sécurité régionale auxquelles il est confronté, ainsi que sa population hautement mobilisée : les deux pays en difficulté partagent plus qu’on ne pourrait le penser.

    Donc, si Zelensky pense vraiment à Israël comme modèle pour l’Ukraine, voici quelques-unes, selon Daniel B. Shapiro, ancien ambassadeur américain en Israël, des principales caractéristiques totalitaires qu’il pourrait envisager d’adopter (dont certaines sont déjà applicables aujourd’hui). Toutes ces caractéristiques qui sont centrées sur une sécurité militaire, technologique et numérique :

    « Sur le front de la sécurité d’abord : chaque gouvernement israélien promet, avant tout, de garantir la sécurité (…) à la fois transfrontalières et internes, et une grande partie du public choisit qui élire en fonction de ce seul paramètre.

    « Toute la population joue un rôle : (…) La plupart des jeunes adultes israéliens servent dans l’armée, et beaucoup sont employés dans des professions liées à la sécurité après leur service. Les civils reconnaissent leur responsabilité de suivre les protocoles de sécurité et de contribuer à la cause. Certains s’arment même (quoique sous étroite surveillance) pour le faire. Dans ses commentaires, Zelensky a reflété cette réalité lorsqu’il a déclaré que la sécurité « viendra de la force de chaque maison, de chaque bâtiment, de chaque personne ».

    « L’autodéfense sera un moyen : ne pas dépendre officiellement des garanties des autres mais gardez les partenariats de défense actifs. L’autodéfense ne signifie pas un isolement total. Israël entretient des partenariats de défense actifs, principalement avec les États-Unis, qui fournissent une assistance militaire généreuse, mais aussi avec d’autres nations avec lesquelles il partage des renseignements, de la technologie et de la formation. Bien que l’Ukraine ne rejoigne probablement pas l’OTAN de sitôt, elle peut approfondir ses partenariats de sécurité avec les membres de l’Alliance et recevoir de l’aide, des armes, des renseignements et une formation pour renforcer son autodéfense.

    « Le domaine du renseignement est primordial : dès ses premiers jours, Israël a investi massivement dans ses capacités de renseignement pour s’assurer qu’il a les moyens de détecter et de dissuader ses ennemis et, si nécessaire, d’agir de manière proactive pour les cibler. L’Ukraine devra mettre à niveau ses services de renseignement pour concurrencer les capacités russes et s’assurer qu’elle est prête à prévenir et à repousser les attaques russes.

    « La technologie est la clé : bien qu’il compte sur l’aide des États-Unis, Israël choisit également des solutions technologiques maison pour bon nombre de ses plus grands défis. Les défenses anti-roquettes et anti-missiles multicouches, les systèmes anti-drones et la technologie de détection des tunnels ne sont que des exemples récents. L’Ukraine (…) [devra] investir dans ces solutions lui permettra d’être plus réactif et de s’adapter aux nouvelles menaces.

    Construire un écosystème d’innovation est important : la formation que de nombreux Israéliens reçoivent dans l’innovation militaire de haute technologie contribue à un écosystème d’innovation civile, qui à son tour favorise le développement de nouvelles technologies de sécurité. (…) Encourager la libre circulation des talents et des idées entre l’innovation civile et les espaces de sécurité rapportera des dividendes économiques et sécuritaires à long terme. (…)

    « En adaptant l’état d’esprit de leur pays pour refléter les aspects de l’approche d’Israël face aux défis de sécurité chroniques, les responsables ukrainiens peuvent faire face aux défis critiques de sécurité nationale avec confiance et construire un État tout aussi résilient. »

    Non seulement résilient mais aussi de type policier totalitaire en guerre permanente, avec des citoyens armés et irréguliers, manipulés comme des automates par une idéologie paranoïaque de peur et de haine envers le « danger extérieur et intérieur ».

    Dès l’affirmation de Zelensky, le Conseil Atlantique a applaudi. Or le but de cet ‘Atlantic Council’, groupe de réflexion américain basé à Washington DC, est « de promouvoir le leadership américain et de promouvoir des accords internationaux basés sur le rôle central de la communauté atlantique pour relever les défis du 21ème siècle ».

    Les Etats-Unis et l’OTAN sont toujours à la manœuvre derrière Zelensky.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Ursula von der Leyen veut faire entrer l’Ukraine dans l’Europe

    Publié par Guy Jovelin le 10 avril 2022

    Antoine de Lacoste

    Illustration gratuite: Ukraine, La Crimée, La Carte ...

    Non élue et non mandatée par l’Europe pour l’élargir, la sémillante présidente de la Commission européen ne doute de rien et ose tout.

    En visite à Kiev, elle a solennellement remis au président Zelenski un questionnaire, prélude à une prochaine adhésion. Symboliquement établi aux couleurs de l’Europe et de l’Ukraine, ce sésame a ravi le chef de guerre ukrainien, héros démocrate acclamé debout par tous les députés occidentaux. Gare à celui qui ne se lève pas, cela lui coûtera cher. On se croirait à une séance du Soviet suprême de la grande époque.

    europe,ukraineCette unanimité, que l’on dit mondiale mais qui n’est qu’occidentale, entraîne un cortège de folies. Celle de la présidente de la commission en est la manifestation la plus aboutie.

    Se rend-elle compte de l’état économique de l’Ukraine, avant même la guerre ? De son niveau de corruption endémique depuis son indépendance ? Zelenski lui-même est gravement compromis dans l’affaire des Pandora papers. Ces documents le mettant en cause furent abondamment commentés en Ukraine l’automne dernier. Depuis, le silence est d’or.

    « Ce ne sera pas, comme d’ordinaire, une question d’années pour se faire une opinion, mais je pense une question de semaines. » a déclaré la présidente, symbole accablant de la dictature de l’émotion, annihilant toute réflexion.

    Cette initiative très personnelle n’est cependant pas goutée partout. Ainsi le Frankfurter Allgemeine Zeitung a rappelé qu’une majorité de chefs d’Etat et de gouvernements s’est récemment prononcée contre une adhésion accélérée de l’Ukraine. Ce serait en effet une folie économique. Rappelons-nous du cas grec, qui concernait pourtant un pays beaucoup plus petit et moins pauvre que l’Ukraine dont le niveau de vie est très inférieur à tous les autres pays européens.

    Qui va payer ? On le sait : les contribuables français et allemands.

    L’hystérie actuelle n’épargne que peu de monde. Le premier ministre slovaque vient d’offrir à l’Ukraine son système de défense anti-missile tandis que Joseph Borrell annonce une aide supplémentaire de 500 millions d’euros pour l’achat d’armes. Cela fera 1,5 milliards d’euros depuis le début de la guerre, rappelle Le Courrier international.

    Que cherche-t-on ? A prolonger la guerre ? Accessoirement, qui va payer ? Nous, bien sûr.

    Côté sanctions, les initiatives les plus saugrenues se multiplient. Il est impossible de se passer du gaz russe, tout le monde le sait et pourtant on fait comme si. Seule l’Allemagne est plus prudente : il pourrait faire froid l’hiver prochain…

    Il est fascinant de voir comment les Européens se ruent sur des sanctions qui les pénaliseront eux-mêmes. Les Américains n’ont même plus besoin d’ordonner, leurs désirs sont devancés. Et quand Zelenski cite nommément des entreprises françaises exigeant leur départ de Russie, nos députés applaudissent debout. Belle défense de l’intérêt national.

    Cela n’empêche pas les Américains d’assouplir les sanctions quand cela les arrange, comme pour les engrais russes dont ils ont besoin.

    La cerise sur le gâteau étant la livraison de gaz russe passant toujours par l’Ukraine qui continue à percevoir de la Russie de substantiels émoluments pour ce droit de passage, comme l’a récemment rappelé le courageux journaliste Vincent Hervouet.

    Zelenski exige de l’Europe qu’elle coupe le robinet du gaz russe. Qu’il commence donc par donner l’exemple.

     

    Source : lafautearousseau