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ukraine - Page 16

  • « Quand les civils seront sortis, nos maris (du bataillon Azov dans Azovstal) deviendront des cibles faciles »

    Publié par Guy Jovelin le 11 mai 2022

    Frappes aériennes à répétition, plus d’une par heure le dernier jour, accompagnées d’« opérations d’assaut » par voie terrestre. La Russie L’étau russe se ressere sur l’aciérie Azovstal à Marioupol, où des centaines de combattants ukrainiens continuent de résister. Et où, selon Kiev, il y aurait encore 100 réfugiés civils sous terre. Le siège de l’usine sidérurgique, encerclée par des troupes moscovites depuis des semaines, a repris après qu’un convoi de l’ONU a quitté la région de Donetsk.

    Les derniers soldats appartiennent au régiment Azov et à une brigade de la marine ukrainienne. Les unités de Moscou, affirme le bataillon à composantes néo-nazies, utilisent « l’artillerie navale, les roquettes Mlrs, les Ur-77, les chars ». Par le biais de leur chaîne Telegram, les militaires affirment qu’au cours des dernières 24 heures, l’armée russe a effectué 34 frappes aériennes sur le territoire de l’usine, dont 8 avec des bombardiers stratégiques.

    Une situation critique, aggravée par la présence, selon des autorités ukrainiennes, d’ « au moins 100 civils » toujours dans les abris, ce qui peut expliquer pourquoi jusqu’à présent, les tentatives de prise de l’usine, où flotte encore le drapeau ukrainien, ont « échoué », les Russes avançant précautionneusement.

    Mais le temps presse pour les militaires ukrainiens, à court de nourriture, de médicaments, d’eau et l’armée de Kiev travaille sur un plan militaire pour sauver les combattants, a déclaré l’ancien commandant du régiment d’Azov Maxim Zhorin dans une interview exclusive avec Channel 24 rapportée par UNIAN.

    La stratégie va de pair avec les voies diplomatiques déjà ouvertes. Zhorin a annoncé les préparatifs de l’opération militaire expliquant qu’ils sont en cours d’élaboration avec la direction des forces armées ukrainiennes. Cependant, a-t-il expliqué, il faudra d’abord compléter l’équipement militaire et l’approvisionnement en armes. « Je ne suis pas sûr que les combattants sur le territoire d’Azovstal aient actuellement autant de temps, donc nous nous préparons et travaillons en parallèle dans deux directions : diplomatique et militaire pour les faire sortir », a-t-il déclaré. L’opération « pourrait se faire en plusieurs étapes en regroupant les unités » barricadées dans l’usine.

    Pour l’instant le gouvernement de Zelensky n’autorise pas les militaires enfermés dans l’aciérie, ce dernier bastion de la résistance ukrainienne dans la ville portuaire stratégique, à déposer les armes. Tant le pouvoir en Ukraine, que son mentor, les Etats-Unis, veulent éviter à tout prix la reddition de Marioupol, qui sonnerait comme une grande victoire pour les Russes. 

    La télévision italienne, Rai News, a interrogé le 3 mai dernier Kateryna Prokopenko, dont le mari, Denys Prokopenko, est le commandant d’Azov. Avec d’autres femmes ukrainiennes, elles ont lancé le vendredi 29 avril à Rome un appel à l’aide internationale pour évacuer l’usine d’Azovstal.

    « Si les civils sortent, nos époux seront des cibles faciles » a-t-elle déclaré.

    Ainsi les Russes ont donc raison : le bataillon Azov enterré dans l’aciérie d’Azovstal, avec le soutien du président ukrainien Zelensky et de Joe Biden, utilise les civils comme bouclier humain. « Jusqu’au dernier Ukrainien... »

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • La Pologne se prépare à intervenir militairement en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2022

    « Il n’y aura plus de frontière entre nos pays, la Pologne et l’Ukraine. Il n’y aura pas de telle frontière ! Pour que nous vivions ensemble sur cette terre, construisant et reconstruisant ensemble notre bonheur commun et notre force commune, qui nous permettront de repousser tout danger ou toute menace éventuelle ».

    L’OTAN se prépare à une guerre sur son front Est
    mais sans les troupes américaines

    Les Alliés ont rehaussé la présence avancée de l’OTAN en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne, et développé une présence avancée adaptée dans la région de la mer Noire. Des groupements tactiques multinationaux supplémentaires ont été mis en place en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.

    Selon Ruslan Kosygin, chef adjoint de l’État-Major général des forces armées du Bélarus, on assiste à un net renforcement des effectifs sur le front Est de l’OTAN alors que des troupes américaines stationnées en Europe se sont repliées aux États-Unis.

    Tout est en place pour une confrontation militaire des Alliés contre la Russie, mais sans les troupes américaines.

  • Moscou affirme que des Israéliens combattent avec le régiment Azov en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2022

    « Je vais dire quelque chose que les politiciens israéliens ne veulent sans doute pas entendre, mais peut-être que cela les intéressera. En Ukraine, des mercenaires israéliens sont aux côtés des militants d’Azov », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans une interview à la radio Spoutnik.

    Fondé en 2014 par des militants d’extrême droite avant d’être intégré dans les forces régulières, le régiment ukrainien Azov s’est imposé comme l’un des plus farouches adversaires des forces russes qui mènent une offensive militaire contre l’Ukraine depuis le 24 février.

    Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr

  • Transnistrie : le plus gros dépôt de munitions d’Europe en jeu

    Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2022

    L’escalade continue autour de la Transnistrie puisque après une série d’attaques contre l’infrastructure de la République autoproclamée (dont des antennes radio et le bâtiment du ministère de la sécurité d’état), la Russie s’est attaquée à l’infrastructure ukrainienne près d’Odessa, empêchant à la fois l’envoi de renforts militaires contre la Transnistrie et l’acheminement en Ukraine de matériels depuis la Roumanie via le sud de la Moldavie.

    Le 26 et 27 avril, le pont ferroviaire de Zatoka au sud d’Odessa a été détruit par des missiles russes Kalibr. Le30, ce fut le tour des bâtiments et de la piste de l’aéroport civil qui était aussi utilisé à des fins militaires.

    Du 28 au 30 avril, l’armée ukrainienne a annonce des manœuvres à Podolsk (ou Kotovsk), important noeud ferroviaire de la ligne Odessa-Fastov à l’est de la Transnistrie, avec près de 2000 soldats. C’est aussi à Podolsk que sont basés des groupes de soldats ukrainiens chargés de l’infiltration en territoire ennemi, reliés par les forces de l’ordre de la Transnistrie à l’attaque du bâtiment du ministère de la Sécurité d’état à coups de lance-roquettes RPG 22.

    En Transnistrie, à deux kilomètres à peine de la frontière ukrainienne, se trouve un des plus gros dépôts de munitions d’Europe, et le plus gros avec des munitions compatibles avec les armements soviétiques et post-soviétiques utilisés par l’armée ukrainienne : ce dépôt, dans le village de Kolbasna, à 2 km de la frontière ukrainienne, est gardé par l’armée russe et est constitué d’armements et de chars ramenés à la chute du bloc de Varsovie de Roumanie, Bulgarie, Moldavie et d’autres bases soviétiques en Europe de l’est.

    Même si une grande partie de ces munitions sont périmées voire dangereuses à utiliser, cela reste une cible de choix pour l’armée ukrainienne…et ses sponsors. Quitte à se rapprocher un peu plus d’une conflagration générale avec la Russie.

     

    Source : medias-presse.info

  • Ukraine – La Cia commence à s’inquiéter d’un effet Kaboul : à qui reviendra l’arsenal ?

    Publié par Guy Jovelin le 22 avril 2022

    Dernièrement, au risque de se mettre à dos une bonne partie de ses alliés,  le chancelier allemand Scholz a affirmé concernant la livraison d’armes à l’Ukraine :

    « il faut désormais reconnaître que nous sommes arrivés à nos limites ».

    A l’instar des Etats-Unis qui cependant sont exempts de guerre sur leur sol, divers pays européens continuent à envoyer du matériel militaire à Zelensky, pour le plus grand avantage du lobby militaire américain, de l’OTAN et de la puissance impériale de l’oncle Sam en déclin.

    Pourtant, ces envois massifs commencent à inquiéter la CIA qui fait les comptes des armes expédiées en Ukraine.

    « Au début de la guerre, écrit Il Giornale.it, la liste ne comprenait que les fournitures de 2,7 milliards de dollars arrivées après 2014 et l’ajout d’environ 200 millions de dollars que Biden avait promis en décembre. Après l’invasion russe, elles sont devenus un gouffre sans fond. »

    «  Selon les données officielles du Pentagone et de la Maison Blanche, continue le journal italien, des chargements d’une valeur de 3,4 milliards de dollars sont partis pour Kiev le 24 février. Auxquels s’ajouteront ceux de 800 millions promis par Joe Biden à partir de la semaine prochaine. Bref, des armes d’une valeur d’environ 7,1 milliards de dollars sont passées par les arsenaux de Kiev. Un budget auquel il faut ajouter les commandes, égales à environ 1,6 milliard de dollars payés par les pays européens, et celles, pour plus de 550 millions, payées par le Royaume-Uni. En bref, plus de 9 milliards d’armes dont , comme l’a expliqué hier un responsable du renseignement américain anonyme à CNN, personne ne sait exactement où elles ont fini ni comment elles ont été utilisées. Une inconnue qui n’est pas petite. »

    D’autant plus que la CIA, rappelle Il Giornale «  n’a pas oublié les problèmes qui ont suivi le retrait russe d’Afghanistan en 1989. Immédiatement après, et tout au long de la première moitié des années 1990, la CIA a d’abord dû chasser puis racheter les missiles Stinger qui restaient aux mains des moudjahidines et qui risquaient d’être vendus à des groupes terroristes ou à des pays ennemis prêts à reproduire la technologie. »

    Le cas de l’Ukraine n’est pas différent parce que les armes, une fois distribuées aux émissaires ukrainiens qui les attendent dans les bases de l’OTAN en Pologne, Roumanie et Slovaquie, « deviennent vite introuvables » soutient le journal italien. « Pendant peu de temps on peut compter sur une certaine loyauté, mais dès que les chargements d’armes entrent dans le brouillard de la guerre cette loyauté est réduite à zéro, ils finissent en peu de temps dans un immense trou noir d’où aucune information ne sort », expliquent les sources du renseignement américain à CNN. 

    Des mots qui montrent clairement que l’OTAN, les États-Unis et l’Angleterre n’ont aucun contrôle sur la destination et l’utilisation de ces fournitures. D’où les inquiétudes puisque si seulement un petit nombre de missiles antichars ou antiaériens tombaient entre les mains de groupes incontrôlables, l’Europe se trouverait face à une menace très insidieuse à l’intérieur de ses frontières.

    Et il en va de même pour l’Ukraine. Là-bas, n’importe lequel des divers groupes nationalistes et extrémistes actuellement engagés aux côtés de Kiev pourrait, après un éventuel cessez-le-feu, utiliser ces armes pour tenter de prendre le pouvoir. En raison de ces incertitudes, selon des sources de renseignement entendue par CNN, il devient très risqué, d’accorder trop de crédit à toutes les demandes et à toutes les déclarations venant de Volodymyr Zelensky et de son gouvernement. « Ils sont en guerre et tout ce qu’ils font ou disent publiquement a pour but de leur profiter et de gagner la guerre » expliquent les sources de CNN, rappelant que dans tout conflit la principale préoccupation de ceux qui se trouvent assiégés est de s’assurer une aide et fournitures militaires toujours plus substantielle.

    « C’est précisément la raison pour laquelle la personne qui les fournit doit toujours se rappeler que ces armes pourraient être utilisées contre elle à l’avenir » conclut le journaliste du Giornale.

    Peut-être cette grave considération inspire-t-elle Scholz qui se montre réticent à continuer à armer l’Ukraine, foyer de déstabilisation de l’Europe, ce qui est dans l’intérêt des Etats-Unis mais pas de l’Allemagne.

    La raison commencerait-elle à revenir chez certains va-t-en-guerre de l’Union Européenne ?  

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info