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ukraine - Page 12

  • LCI – interview de Dmitri Medvedev par Rochebin – 27 août 2022 (33:28)

    Publié par Guy Jovelin le 29 août 2022

    Dmitri Medvedev, ancien président de la Russie, invité exclusif de LCI

    C'est un des partisans les plus virulents de l'invasion russe de l'Ukraine. Dmitri Medvedev a récemment appelé les Européens à "punir" leurs gouvernements "stupides". L'ancien président et Premier ministre russe est l'invité de Darius Rochebin sur LCI ce vendredi.

     

    Source : lesobservateurs

  • France 2 cherche à faire croire qu’un missile qui n’a pas explosé s’est planté sur le toit de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Sauf que… c’est une cheminée (VIDÉO)

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2022

    ndf

    Posté par Eric Martin  Il y a 9 heures

    France 2 cherche à faire croire qu’un missile qui n’a pas explosé s’est planté sur le toit de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Sauf que… c’est une cheminée (VIDÉO)

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1560732432076341248

     

     

    Source : JT de 20h de France 2, 19 août 2022

  • L'Ukraine, partie visible de la contre-offensive russe

    Publié par Guy Jovelin le 02 août 2022

    usa europe.jpg

    L’Ukraine n’est que la partie visible
    de la contre-offensive russe
    Nicolas Mirkovic


    La guerre russo-ukrainienne continue de faire rage. Pour Nikola
    Mirkovic, auteur de L'Amérique Empire (éd. Temporis) et président de
    l'association Ouest-Est, il n'y a pas de doute : l'ère de la toute puissance
    géopolitique des États-Unis touche à sa fin.
    La guerre qui se déroule actuellement en Ukraine n’est pas
    l’aboutissement d’une rivalité territoriale entre Russes et Ukrainiens, elle
    est le résultat d’une guerre d’attrition économique et politique que les
    USA mènent contre la Russie depuis l’implosion de l’URSS. Ce que les
    médias dominants n’évoquent pas en revanche est que la contreoffensive russe n’est pas que militaire, elle est également économique
    et politique. Ces deux derniers volets du plan de Poutine ont été
    largement sous-estimés par le camp atlantiste.


    Quand le président démocratiquement élu ukrainien, Viktor
    Ianoukovich, préféra signer un partenariat stratégique avec Moscou
    plutôt qu’avec l’Union européenne en 2014, l’UE et les USA appuyèrent
    un coup d’Etat afin de le remplacer par un président prêt à pactiser
    immédiatement avec Bruxelles. À la suite du renversement violent du
    président, les russophones du pays se sont soulevés et ont rejeté le
    nouveau régime qui a répondu aux manifestants en envoyant l’armée.
    La révolte s’est transformée en une guerre civile qui a coûté la vie à plus
    de 14 000 personnes jusqu’en février dernier. Les Américains ont profité
    de cette situation pour mettre l’Ukraine sous contrôle et la planter
    comme un coin entre la Russie et l’Europe de l’Ouest. Le Pentagone et
    l’OTAN n’ont pas perdu une minute pour former et cuirasser l’armée de
    Kiev contre les Russes. L’ex-porte-parole de la défense US John Kirby a
    avoué récemment que pendant ces huit dernières années les USA «
    préparaient l’armée ukrainienne à la guerre. » Le membre du Congrès
    américain Seth Moulton, lui, dit : « Nous sommes fondamentalement en
    guerre, bien que par procuration, avec la Russie et il est important que
    nous gagnions. » Les Ukrainiens servent malheureusement de chair à
    canon dans la stratégie de Washington d’affaiblissement de la Russie.
    Pour le professeur de science politique américain John Mearsheimer : «
    (…) les Etats-Unis sont le responsable principal de la crise en Ukraine. »


    En contre-attaquant au Donbass, le président russe Vladimir Poutine
    veut donc régler le problème des russophons ostracisés d’Ukraine et,
    par la même occasion, s’assurer que Kiev ne devienne plus un
    protectorat US. Mais la principale cible du Kremlin n’est pas l’Ukraine,
    c’est le responsable de cette situation : Washington. En parallèle de la
    guerre, la Russie déploie donc une stratégie économique et politique
    internationale d’envergure que les atlantistes n’ont pas vu venir.


    Si en effet les pays membres de l’OTAN ont réagi presque comme un
    seul homme derrière Joe Biden pour armer et financer Volodymyr
    Zelensky à Kiev, ce ne fut pas le cas du « reste du monde. » Au contraire,
    la très grande majorité des pays de la planète n’a pas appliqué de
    sanctions contre la Russie qui, elle, cherche à bâtir une alternative à
    l’ordre mondial américain. Ainsi la Russie renforce ses relations avec les
    BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – 41% de la
    population mondiale) qui pourraient attirer bientôt de nouveaux pays
    comme l’Iran, l’Argentine, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Turquie. Avec
    l’Inde, l’Iran et de nombreux pays d’Asie centrale et du Caucase, la
    Russie construit l’International North South Transport Corridor (INSTC)
    qui relie le nord de l’Europe à la mer d’Arabie et la porte de Bombay.
    Avec la Chine, la Russie bâtit le Northern Sea Route qui va court-circuiter
    le canal de Suez et rapprocher le corridor maritime d’Asie de l’Est à
    l’Europe du Nord de 11 200 à 6 500 milles nautiques. Au sein de ces
    alliances la Russie dédollarise les transactions, c’est-à-dire qu’elle
    accepte les paiements en monnaies nationales à la place du dollar, ce
    qui représente un coup terrible contre l’économie américaine dont le
    dollar est un des principaux piliers. Moins le monde échange en dollars,
    plus les Américains perdront le « privilège exorbitant » de leur monnaie
    qu’ils peuvent imprimer quasiment à volonté.


    Les US ne sont plus la superpuissance de la fin des années 1990.
    Aujourd’hui la société américaine s’est appauvrie, elle est fragmentée,
    divisée et Moscou le sait. Les US ont atteint un taux d’inflation officiel
    de 9% en juillet et sont endettés à hauteur de 30.000 milliards de dollars.
    Washington intime l’Inde de bloquer des navires russes et l’Arabie
    Saoudite de produire plus de pétrole mais reçoit des fins de non-recevoir
    cinglantes. Le « reste du monde » n’obéit plus au doigt et à l’œil à l’Oncle
    Sam. Pendant que l’euro passe sous le dollar pour la première fois en 20
    ans et que l’Allemagne enregistre son premier déficit commercial en 30
    ans, la Russie signe de nouveaux contrats en Asie, en Afrique et en
    Amérique du Sud. Tandis que l’Europe entrevoit la récession, la Russie,
    elle, annonce des excédents commerciaux. Les sanctions atlantistes
    contre la Russie font plus de mal à l’UE qu’à la Russie. Le président
    brésilien Jair Bolsonaro est clair : « les barrières américaines et
    européennes contre la Russie n’ont pas marché. » Le premier ministre
    hongrois, Viktor Orbán, quant à lui, dit : « (…) je pensais que nous nous
    tirions une balle dans le pied, mais maintenant, il semble que l’économie
    européenne se soit tiré une balle dans les poumons et suffoque. » Les
    États-Unis et l’Union européenne pensaient qu’ils allaient « provoquer
    l’effondrement de l’économie russe », pour reprendre l’expression du
    ministre français de l’économie Bruno Le Maire, mais c’est le contraire
    qui est en train de se produire. Début juillet, La Tribune titrait : «
    Electricité : les prix risquent de tripler cet hiver » L’alignement politique
    de Paris sur Bruxelles et Washington va nous coûter très cher.


    Le véritable objectif de la Russie est l’affaiblissement du modèle
    mondialiste états-unien. Pour Vladimir Poutine : « Ceci est le
    commencement de la transition de l’égocentrisme libéral mondialiste
    américain vers un monde multipolaire. Un monde qui ne repose pas sur
    des règles égoïstes inventées dans le seul but de poursuivre
    l’hégémonie; ni sur des doubles standards hypocrites, mais sur la base
    du droit international et de la souveraineté des peuples et des
    civilisations. Sur leur désir de vivre leurs destinés historiques avec leurs
    valeurs et traditions et coopérer sur les bases de la démocratie, de la
    justice et de l’égalité. » Moscou étend son influence au sein du « reste
    du monde » qui ne veut plus de la domination, de l’hypocrisie et de
    l’ingérence des atlantistes. L’Université de Brown a démontré que les
    guerres américaines ont coûté la vie de presque un million de personnes
    depuis 2001. Washington a toujours menti pour déclencher ces guerres
    sans aucun respect du droit international ni de la souveraineté des
    nations. Tant que la force était du côté états-unien, le « reste du monde
    » s’est tu mais maintenant qu’il y a un semblant d’équilibre des forces,
    les volontés se libèrent. À la suite de la Russie, des États se lèvent contre
    la tutelle économique et militaire de Washington mais aussi contre sa
    propagande woke issue de la cancel culture que les US et les capitales
    européennes et anglo-saxonnes veulent imposer à la planète. Le rejet
    du « reste du monde » est économique, politique et culturel.


    Face à cette fébrilité, les US et leurs satellites de l’OTAN sont face à un
    dilemme historique : avouer leur affaiblissement et reconnaître qu’une
    alternative à leur ordre mondial est en train de prendre forme, ou bien
    tenter le tout pour le tout dans un affrontement militaire qui risque
    d’être mondial et nucléaire. N’oublions pas que les USA ont relancé leur
    économie deux fois grâce aux deux dernières guerres mondiales. Joe
    Biden ne contrôle quasiment rien dans la Maison Blanche et le risque
    que l’Etat profond belliciste des États-Unis le pousse à un affrontement
    militaire n’est pas à prendre à la légère. Le problème cette fois-ci est
    que des concurrents des Américains ont des armes nucléaires et des
    vecteurs hypersoniques que les US ne maîtrisent pas encore. Espérons
    donc que les Américains aiment leurs enfants plus qu’ils n’aiment leur
    Empire.


    Quant à la Russie, la France a eu tort de la sous-estimer. L’heure est donc
    venue de retrouver la voie diplomatique et le chemin de la paix. La place
    de la France doit être parmi les grandes nations souveraines et
    indépendantes de toute tutelle. Le modèle atlantiste a vécu, il est urgent
    de tourner la page.


    Source : site Front populaire 

  • Laurence Haïm déçue que les Français ne soient pas enthousiastes à l’idée d’envoyer leurs enfants « mourir en Ukraine » pour l’OTAN (VIDÉO)

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    Posté par Eric Martin  Il y a 22 heures

     
  • Une guerre rendue inévitable

    Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2022

    Certains en arrivent même à tenir des propos d’une haine particulièrement outrancière, reprenant les bobards habituels de la propagande de guerre.

    Faisant partie de « ceux qui trouvent des excuses à l’invasion russe de l’Ukraine », mon indignation se manifeste – mais envers ceux qui ont rendu cette intervention militaire inévitable comme le jugeait Montesquieu : « Les responsables des guerres ne sont pas ceux qui les déclenchent mais ceux qui les rendent inévitables. »

    Or, chez ces commentateurs, on serait bien en peine de trouver la moindre allusion aux provocations bien réelles du gouvernement ukrainien depuis le coup d’État de 2014 et, à travers lui, les provocations de l’OTAN – provocations qui ont rendu l’intervention russe inévitable.

    Depuis 2014, le Donbass russophone est bombardé par l’artillerie ukrainienne avec une nette accélération à la veille de l’intervention russe et, aujourd’hui encore, avec les beaux canons livrés par le gouvernement français qui visent préférentiellement les zones résidentielles.

    Par ailleurs, peu avant l’intervention russe, la concentration de l’armée ukrainienne près du front du Donbass et à la frontière de la Crimée et les livraisons massives d’armements par les gros porteurs US, ont conduit le gouvernement russe à répondre par des manœuvres proches de la frontière ukrainienne pour essayer de dissuader le gouvernement de Kiev d’envahir le Donbass et la Crimée, comme il devenait évident que c’était son intention. Peine perdue !

    Pour quelles raisons le Pentagone a-t-il financé l’installation d’une trentaine de laboratoires de guerre bactériologique sur le territoire ukrainien, laboratoires abritant 23 agents pathogènes comme la peste, le choléra, l’anthrax ou la peste porcine africaine ? La sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques des États-Unis, Victoria Nuland (Mrs Fuck the EU !) l’a confirmé le 8 mars devant une commission du Sénat US. Il faut ajouter la demande d’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, la présence de nombreux officiers de l’OTAN et de membres des services secrets.

    Quand un pays comme l’Ukraine a pour voisin un pays militairement très puissant comme la Russie, le bon sens voudrait qu’il s’abstienne de faire dans la provocation et qu’il soit attentif aux mises en garde du pays voisin s’il veut rester en paix. Sinon, c’est que ses dirigeants recherchent la guerre en en faisant porter la responsabilité sur celui qui la déclenche préventivement pour assurer sa sécurité. Non, Poutine n’a pas fait d’erreur, on ne lui a tout simplement pas laissé d’autre choix.

    On a connu de nombreuses fois cette stratégie du pompier pyromane dans le passé, même récent.

    Non, il ne s’agit pas d’une « simple guerre régionale pour des frontières entre deux pays ». Jusqu’au coup d’État de 2014 et l’imposition de la seule langue ukrainienne, la population du Donbass ne cherchait nullement à faire sécession. Ce sont les répressions sauvages des manifestations pacifiques des russophones et les violentes menaces de Porochenko en mai 2014 qui ont conduit au soulèvement de cette population et à la guerre civile à laquelle la Russie ne pouvait rester indifférente. Si le gouvernement de Kiev avait eu une attitude plus conciliante, la Crimée serait encore ukrainienne et cette guerre n’aurait pas eu lieu.

    Alors pourquoi cette recherche d’un conflit avec la Russie au prix du sang des Ukrainiens ? La réponse se trouve sans doute dans les propos de certains politiciens va-t-en-guerre, comme ceux de Condoleezza Rice : « La Russie occupe 15 % des terres émergées, représente environ 2 % de la population mondiale et a 30 % des richesses mondiales en matières premières, il va falloir régler ce problème. »

    Tous les faits montrent qu’il s’agit, sans guère de doute, d’une guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie en utilisant le sang ukrainien. L’hystérie politico-médiatique anti-russe primaire cherche avant tout à nous le cacher. Ayons une pensée pour toutes les victimes de ces monstres froids qui ont rendu la guerre inévitable et font tout pour la faire durer sous le prétexte fallacieux d’« aider l’Ukraine à se défendre ».

    Jean-Claude Despignes

     

    Source : les4verites