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ukraine - Page 12

  • Quand une journaliste évoque les frappes ukrainiennes sur les hôpitaux, censure en direct sur BFM TV

    Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2022

    Quand une journaliste évoque les frappes ukrainiennes sur les hôpitaux, censure en direct sur BFM TV.

    Quand Anne-Laure Banse, la reporter de BFM à Kherson, explique que les Ukrainiens bombardent Kherson, les hôpitaux et la ville, 3 secondes plus tard, antenne coupée: « Ah, on a perdu Anne-Laure ! ».

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1582650582350721028

     

  • Ukraine : Les États-Unis nous entraînent dans le piège de Thucydide

    Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2022

    Président de l’association Ouest-Est, Nikola Mirkovic est l’auteur de « L’Amérique Empire ». Invité de TVL, il insiste sur le fait que, dans la guerre russo-ukrainienne ou vis à vis de la Chine, les États-Unis entraînent toute l’Europe dans le piège de Thucydide, c’est à dire un moment où une puissance dominante entre en guerre avec une puissance émergente en raison de la peur suscitée par sa montée en puissance. Comment en est-on arrivé là ? Nikola Mirkovic apporte d’importants éléments de réponse.

    Il évoque le déroulement des midterms et les enjeux des prochaines élections de mi-mandat aux États-Unis. Nikola Mirkovic indique que le contexte d’embrasement général va peser lourdement sur ce scrutin qui renouvelle la Chambre des représentants et plus d’un tiers du Sénat.

     

    source : YouTube/TV Libertés via Soleil Verseau

  • « Les frappes russes n’étaient qu’une gifle et un avertissement », affirme un expert militaire iranien

    Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2022

    La Russie a voulu adressé un signal à Kiev et à ses soutiens à travers les frappes qui ont touché l’Ukraine ce 10 octobre, affirme à Sputnik l’expert militaire iranien Mohammed Hasan Sangtarash.
    Les frappes russes ayant touché plusieurs villes d’Ukraine ce 10 octobre doivent être vues comme un coup de semonce à destination de Kiev et de l’Occident, a déclaré à Sputnik Mohammed Hasan Sangtarash, expert militaire iranien.
    Selon lui, la Russie est loin d’avoir déchaîné tout son potentiel dans ces actions et serait capable de toucher des cibles beaucoup plus nombreuses et plus importantes.
     
    « Il s’agissait de frappes militaires plutôt retenues, loin d’être les plus puissantes que la Russie soit capable de mener, compte tenu de son potentiel militaire […]. Ces frappes ne sont qu’une gifle et un avertissement pour le Service de sécurité d’Ukraine (SBU) et l’Occident », explique-t-il ainsi.
    Pour le spécialiste militaire, Kiev doit désormais tirer les conséquences de ces événements et venir s’asseoir à la table des négociations, comme le propose Moscou. Inutile de compter « sur le soutien de l’Occident ou des mercenaires terroristes », souligne Mohammed Hasan Sangtarash, c’est via un dialogue « direct et sans tiers » que le conflit pourra prendre fin.
    Fin septembre, Vladimir Poutine avait déjà entrouvert la porte à des pourparlers, appelant Kiev à mettre fin aux hostilités.

    D’autres frappes similaires?

    Le constat de Mohammed Hasan Sangtarash est également partagé par Alexandre Bartoch, de l’Académie des sciences militaires de Russie. L’expert estime que le conflit a désormais débordé les frontières de l’Ukraine et ressemble de plus en plus à une « guerre de procuration » de l’Occident contre la Russie, confie-t-il à Sputnik Afrique.
    Si des actes de sabotage et de terrorisme se poursuivent, la Russie devra peut-être de nouveau recourir à ce type de frappes ciblées pour mettre le holà.
     
    « Le but ultime de cette guerre est l’affaiblissement, la destruction et l’effondrement de la Russie. Par conséquent, l’Occident ne s’arrêtera pas à ce qui a déjà été effectué […]. Nous devons nous préparer au fait que nous devrons recourir à de telles actions à l’avenir », explique ainsi Alexandre Bartoch.
    Les frappes ayant touché l’Ukraine ce 10 octobre avaient en effet été décidées en réponse à la destruction partielle le 8 octobre du pont de Crimée, reliant la péninsule à la Russie. Moscou a en particulier touché des infrastructures énergétiques et de télécommunication.
     
  • Ukraine : les leçons de Tolstoï

    Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2022

    Auteur : 

    A entendre les médias français, et les généraux de plateaux vendus à l’OTAN et oublieux des intérêts de la France et de son peuple, l’Ukraine serait en passe de « gagner la guerre », la Russie l’a perdue et bien perdue, une nouvelle aurore de lendemains heureux se lève à l’ouest …

    D’outre-Atlantique, dont le gouvernement est pourtant un fervent soutien de Kiev, provient un son de cloche différent. Si la Russie n’était pas si perdante que cela, au contraire …

    Le National Interest publie un article d’un ancien officier en force à l’état-major des États-Unis, David Payne :  

    « Après la contre-offensive ukrainienne réussie à Kharkiv au début du mois, qui a conduit à la libération de près de 6 % du territoire occupé par la Russie, les dirigeants occidentaux continuent de surestimer les chances de l’Ukraine de gagner la guerre.

    « Les rapports indiquent que la mobilisation partielle de Poutine ne sera pas limitée à 300 000 soldats, comme l’a déclaré à tort le gouvernement russe, mais plutôt à 1,2 million de réservistes, qui seront utilisés dans une offensive hivernale planifiée qui pourrait mettre fin à l’indépendance du pays.

    « Même après les référendums du Donbass, poursuit le NI, le gouvernement russe a déclaré qu’il restait ouvert à des négociations de paix avec l’Ukraine. Le gouvernement ukrainien refuse de rencontrer les Russes pour négocier la fin de la guerre, en raison du soutien militaire continu de l’Occident. Malheureusement, cependant, la probabilité que l’Ukraine obtienne plus de territoire est minime et, même si c’est le cas, cela pourrait déclencher une réponse nucléaire russe.

    « Même l’augmentation la plus massive des armes occidentales à Kiev n’est probablement pas suffisante pour l’empêcher d’être dépassée par l’augmentation massive du nombre de troupes russes envoyées en Ukraine. Par conséquent, l’élan de la guerre est sur le point de tourner définitivement en faveur de la Russie. En ce moment, il faut cristalliser les conquêtes sur le champ de bataille de l’Ukraine ».

    L’image qu’il dessine est assez réaliste. « Les victoires enregistrées par l’Ukraine, comme la conquête de la ville de Lyman qui a eu lieu hier, ont été obtenues grâce au retrait des Russes. Conformément aux précédents, invasions napoléoniennes et nazies, c’est précisément par des retraites tactiques similaires, coûtant du sang à l’ennemi, que la Russie a vaincu ses adversaires » analyse le site italien Piccole Note qui pour illustrer son propos s’appuie sur les leçons du passé délivrées par le grand écrivain russe Tolstoï :

    « Dans Guerre et Paix, Tolstoï l’explique en détail, lorsqu’il évoque la victoire napoléonienne à Borodino et la décision du général Koutouzov, chef de l’armée russe, de laisser même Moscou à l’ennemi. Tolstoï explique comment Kutuzov a compris que les forces napoléoniennes, même victorieuses à la bataille de Borodino, avaient subi une blessure mortelle et qu’il n’y avait qu’à attendre que cette blessure conduise à sa mort, comme elle l’a fait.

    « Une image qui pourrait s’adapter à ce qui se passe dans la guerre actuelle : dans ces offensives qui se poursuivent, alors que les Russes veillent à abriter véhicules et soldats, les forces ukrainiennes subissent des pertes colossales (et non plus chiffrées…).

    « Si l’on mentionne Guerre et Paix, c’est aussi parce que cela permet de faire une analogie entre telle et telle guerre, quand Tolstoï explique que la Russie a combattu non seulement contre l’armée française, mais contre toute l’Europe occidentale, puisque pour gonfler les forces napoléoniennes c’étaient des Polonais, des Autrichiens, des Italiens, etc. (d’ailleurs, même avec les forces nazies, il y avait des troupes de la moitié de l’Europe, y compris des Italiens).

    « Bien sûr, le passé ne se représente jamais égal à lui-même, mais cette description peut nous aider à comprendre que la retraite stratégique occupe une place centrale dans la doctrine militaire russe, un détail qu’il faut garder à l’esprit lorsqu’on analyse la guerre ukrainienne.

    « Ainsi, même si le scénario que décrit Payne, à savoir le renversement complet du sort de la guerre à l’hiver prochain, est peut-être excessif, il n’a pas tort de suggérer de relativiser les victoires actuelles de Kiev et surtout d’indiquer que c’est un moment propice à une initiative diplomatique.

    « Une initiative qui doit s’appuyer sur le réalisme : demander à la Russie de renoncer à tous les territoires où se sont déroulés les référendums serait totalement irréaliste et n’aurait pour conséquence que de prolonger la boucherie.

    « Poutine a en effet annoncé de la manière la plus solennelle et irrévocable possible l’annexion de ces régions, dans un discours prononcé devant une foule qui, dans la symbolique évoquée, représentait l’ensemble du peuple russe. Il ne reviendra pas. Autre chose serait de brandir cette demande afin de négocier sur les concessions que Moscou devra faire pour parvenir à un compromis.

    « Il va sans dire que reporter le moment d’une initiative diplomatique, ainsi que perpétuer la boucherie du peuple ukrainien (et russe) et risquer la survie même de l’Ukraine en tant qu’État (une attaque contre son infrastructure de type irakien la mettrait à genoux), risque de déclencher des escalades ingérables. »

    Tandis que Washington et Kiev, et le bras armé des Etats-Unis, l’OTAN maintiennent leur ligne irréaliste de la guerre à tous les prix, quitte à sacrifier« jusqu’au dernier Ukrainien », les militaires, -autres que ceux qui paradent sur les plateaux télé français-, qui connaissent le terrain, la mort et les souffrances, font preuve de plus de réalisme, finalement pour sauver des vies. Ces vies ukrainiennes et russes dont les médias, et Ursula (occupée par ses SMS à Bourlason augmentation de salaire et l’application des ordres otaniens et américains), Zelensky, Biden, Macron et autres va-t-en-guerre de salon n’ont cure…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • À l’ONU, la leçon du président Serbe sur l’Ukraine et l’OTAN

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2022

    À l’ONU, la leçon du président Serbe sur l’Ukraine et l’OTAN
     

    Par Pierre Boisguilbert ♦ Le discours le plus pertinent n’a pas été le plus médiatisé. Les médias ont préféré les platitudes de Macron et les rodomontades du gérontocrate américain, mais ce qu’il faut souligner c’est la démonstration du président serbe Aleksandar Vucic. Une voix européenne en dissidence qui explique parfaitement les réticences de certains pays à s’aligner sur la croisade anti russe de Washington.

    Non, l’intégrité territoriale n’est pas un principe inviolable. Non, le conflit ukrainien n’est pas le premier en Europe depuis la deuxième guerre mondiale.

    Dans son discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le dirigeant serbe a assuré que son État respectait l’intégrité territoriale de tous les pays, y compris celui de l’Ukraine, mais pointé du doigt le fait que beaucoup décrivent les hostilités entre Moscou et Kiev comme « le premier conflit sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale ». Le président serbe Aleksandar Vučić, a demandé des explications aux pays occidentaux : pour quelle raison ont-ils des points de vue différents sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de la Serbie, étant donné qu’ils soutiennent Kiev dans sa lutte contre la Russie, mais ont approuvé l’indépendance du Kosovo ? Selon lui, la Serbie « n’a jamais mis le pied » sur le territoire de quiconque, mais cela « n’a pas empêché les 19 pays les plus riches de l’OTAN d’attaquer un pays souverain sans décision du Conseil de sécurité des Nations unies ». L’OTAN a occupé le Kosovo en 1999, après une campagne de bombardement de 78 jours contre ce qui était alors la Yougoslavie. La province a déclaré son indépendance en 2008 avec le soutien de l’Occident. Si les États-Unis et la plupart de ses alliés l’ont reconnue, de nombreux autres pays, dont la Russie et la Chine, ne l’ont pas fait.

    Aleksandar Vučić a également déclaré que si l’OTAN s’est engagée à respecter la pleine intégrité territoriale de la Serbie, cela n’a pas empêché de nombreux pays occidentaux de reconnaître unilatéralement la province séparatiste du Kosovo en 2008.

    Plus tôt dans la journée du 20 septembre, le président serbe a averti que le monde se rapprochait d’une guerre mondiale, ajoutant que « l’ONU a été affaiblie », étant donné que les grandes puissances « ont pratiquement détruit l’ordre de l’ONU au cours des dernières décennies ». Cela confirme l’hypocrisie américaine et de son bras armé de l’OTAN. On peut également parler de l’Irak ou de la Libye.

    Comme toujours il n’y a qu’une chose de pire que les mauvais sentiments ce sont les bons sentiments… surtout quand ils sont des prétextes.

    Pierre Boisguilbert
    26/09/2022

     

    Source : polemia