GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ukraine - Page 13

  • À l’ONU, la leçon du président Serbe sur l’Ukraine et l’OTAN

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2022

    À l’ONU, la leçon du président Serbe sur l’Ukraine et l’OTAN
     

    Par Pierre Boisguilbert ♦ Le discours le plus pertinent n’a pas été le plus médiatisé. Les médias ont préféré les platitudes de Macron et les rodomontades du gérontocrate américain, mais ce qu’il faut souligner c’est la démonstration du président serbe Aleksandar Vucic. Une voix européenne en dissidence qui explique parfaitement les réticences de certains pays à s’aligner sur la croisade anti russe de Washington.

    Non, l’intégrité territoriale n’est pas un principe inviolable. Non, le conflit ukrainien n’est pas le premier en Europe depuis la deuxième guerre mondiale.

    Dans son discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le dirigeant serbe a assuré que son État respectait l’intégrité territoriale de tous les pays, y compris celui de l’Ukraine, mais pointé du doigt le fait que beaucoup décrivent les hostilités entre Moscou et Kiev comme « le premier conflit sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale ». Le président serbe Aleksandar Vučić, a demandé des explications aux pays occidentaux : pour quelle raison ont-ils des points de vue différents sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de la Serbie, étant donné qu’ils soutiennent Kiev dans sa lutte contre la Russie, mais ont approuvé l’indépendance du Kosovo ? Selon lui, la Serbie « n’a jamais mis le pied » sur le territoire de quiconque, mais cela « n’a pas empêché les 19 pays les plus riches de l’OTAN d’attaquer un pays souverain sans décision du Conseil de sécurité des Nations unies ». L’OTAN a occupé le Kosovo en 1999, après une campagne de bombardement de 78 jours contre ce qui était alors la Yougoslavie. La province a déclaré son indépendance en 2008 avec le soutien de l’Occident. Si les États-Unis et la plupart de ses alliés l’ont reconnue, de nombreux autres pays, dont la Russie et la Chine, ne l’ont pas fait.

    Aleksandar Vučić a également déclaré que si l’OTAN s’est engagée à respecter la pleine intégrité territoriale de la Serbie, cela n’a pas empêché de nombreux pays occidentaux de reconnaître unilatéralement la province séparatiste du Kosovo en 2008.

    Plus tôt dans la journée du 20 septembre, le président serbe a averti que le monde se rapprochait d’une guerre mondiale, ajoutant que « l’ONU a été affaiblie », étant donné que les grandes puissances « ont pratiquement détruit l’ordre de l’ONU au cours des dernières décennies ». Cela confirme l’hypocrisie américaine et de son bras armé de l’OTAN. On peut également parler de l’Irak ou de la Libye.

    Comme toujours il n’y a qu’une chose de pire que les mauvais sentiments ce sont les bons sentiments… surtout quand ils sont des prétextes.

    Pierre Boisguilbert
    26/09/2022

     

    Source : polemia

  • Comment ils préparent un conflit généralisé

    Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2022

    Un groupe de travail constitué d’anciens Premier ministres européens et d’anciens officiels de haut rang de pays de l’OTAN a publié mardi un document proposant de créer une alliance formelle entre l’Ukraine et les pays de l’OTAN. Sa mise en application menacerait de transformer la guerre par proxy actuelle qui se déroule en Ukraine en un conflit généralisé entre l’OTAN et la Russie.

    Sous le titre de « Kyiv Security Compact », ce document a été proposé mardi au président ukrainien Volodymyr Zelensky qui l’a approuvé, publié sur le site web de la présidence et réclamé sa mise en application.

    Ce document demande que « les USA, le Royaume Uni, le Canada, la Pologne, l’Allemagne, la France, l’Australie, la Turquie ainsi que les pays du Nord, les pays Baltes et les pays d’Europe centrale » s’allient avec l’Ukraine dans sa guerre en cours contre la Russie au moyen « d’accords contraignants au plans légal et politique ».

    Après un rappel des processus en cours visant à une intégration de l’Ukraine dans l’UE et l’OTAN qui « renforceront significativement la sécurité de l’Ukraine sur le long-terme » le document ajoute que « l’Ukraine a besoin de garanties de sécurité dès maintenant ». « L’Ukraine a besoin de garanties de sécurité à toute épreuve qui seront fournies prioritairement – mais pas exclusivement – par les pays de l’OTAN ».

    Le document est le produit d’un « groupe de travail sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine » formé de politiciens chevronnés en provenance des puissances impérialistes. Co-présidé par le Général Anders Fogh Rasmussen (ancien premier ministre du Danemark et ancien secrétaire général de l’OTAN), on trouve parmi ses principaux membres Kevin Rudd (ancien premier ministre d’Australie), Carl Bildt (ancien premier ministre de Suède), Lord William J. Hague (ancien ministre des affaires étrangères du Royaume Uni), ainsi que d’anciens ministres d’Allemagne, d’Italie, de Pologne et de France.

    Prenant acte du caractère provocateur de leur travail, le site web précise que les membres du groupe de travail « participent en leur nom personnel et non au titre de leurs organisations respectives ».

    On trouve dans le texte des propositions visant à la création d’une zone de contrôle aérien au-dessus de l’Ukraine, rappelant qu’il existe « un ensemble d’accords entre l’Ukraine et des pays producteurs de système de défense anti-aériens et anti-missiles en quantités suffisantes pour assurer une « verrouillage total de l’espace aérien » interdisant toute attaque par cette voie ».

    Avec la publication de ce document, on y voit plus clair dans le calendrier des récents événements en Ukraine.

    Rappelons que l’offensive ukrainienne en cours a été précédée de provocations capitales, portant la marque de Washington, qui visaient à favoriser l’escalade militaire, telles que le bombardement de bases militaires russes en Crimée et l’assassinat de Daria Douguine, fille de l’idéologue d’extrême droite et grand promoteur de la guerre Alexandre Douguine.

    Dans le New York Times de mardi un article révèle que l’offensive ukrainienne récente qui a conduit à l’effondrement des troupes russes dans le nord-est de l’Ukraine a été proposée au gouvernement de Zelensky par les États-Unis : « Ensemble, l’Angleterre, les États-Unis et l’Ukraine ont étudié le nouveau plan et l’ont modélisé une fois encore. Cette fois, les responsables des trois pays se sont accordés sur les chances qu’il fonctionne – et ont donné à Mr Zelensky ce qu’il désirait le plus : une grande et claire victoire ».

    Il est évident pour tous que le but de cette « grande et claire victoire » est de créer les conditions politiques pour une escalade massive de l’implication militaire des USA et de l’OTAN dans la guerre, et le texte du « groupe de travail » joue un rôle majeur dans cette stratégie.

    Au cours de sa présentation du document, l’ancien secrétaire général de l’OTAN Rasmussen a précisé que « en ce moment même, les Ukrainiens démontrent sur le front que, s’ils disposent des ressources adéquates, ils peuvent défaire militairement la Russie. Les Ukrainiens ont démontré leur volonté à se battre et le monde démocratique doit continuer à leur procurer les moyens dont ils ont besoin pour cette bataille ».

    Les responsables russes ont rapidement répondu à cette publication en proférant des menaces terrifiantes tout en invitant les puissances impérialistes à revenir au bon sens. Dmitry Medvedev, président adjoint du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a réagi sur Télégram : « La clique de Kiev propose des « garanties de sécurité » qui constituent un prologue à la troisième guerre mondiale. Bien sûr, personne ne donnera quelque « garantie » que ce soit aux nazis ukrainiens. Tout bien pesé, cela reviendrait à étendre l’article 5 de Traité de l’Atlantique Nord (traité de Washington) à l’Ukraine. Pour l’OTAN, c’est la même m…., vu sous un angle différent. Terrifiant ! »

    Medvedev croit-il vraiment que « personne ne donnera quelque « garantie » que ce soit » à Kiev ? Après 8 ans que les pouvoirs impérialistes ont utilisés pour bâtir une armée ukrainienne précisément en vue de cette guerre ? Après cette déclaration d’auto-réassurance, il devient menaçant et promet aux pays de l’OTAN que : « Tout prendra feu autour d’eux aussi. Leurs populations seront dévastées. La terre brûlera, au vrai sens du terme, et le béton fondra. Nous souffrirons nous aussi énormément. Ça sera très, très mauvais pour tout le monde. N’oublions pas ce qui est dit dans les écritures ! « Un tiers de l’humanité mourut sous l’effet de ces trois fléaux : le feu, la fumée et le souffre sortaient de leurs bouches » (Apocalypse 9 :18) ».

    De son côté, Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaire étrangères de Russie, dans une allusion aux pénuries d’énergie qui agitent les pays de l’Union européenne, a déclaré que « Le soutien inconditionnel au régime de Kiev serait un suicide [pour l’UE]. Et cette demande est adressée à des pays qui ne savent pas comment ils vont survivre à l’hiver ? ».

    Ces réactions du gouvernement russe montrent qu’il n’a pas de vraie réponse face aux plans d’escalade de la guerre, sinon de promettre la destruction globale au cours d’un échange thermonucléaire ou d’appeler les pouvoirs impérialistes au bon sens.

    La publication de ce document, coordonné aux plus hauts niveaux des états à la tête de l’OTAN, démontre que les USA et leurs alliés de l’OTAN ont décidé d’une escalade massive de la guerre, en dépit des dangers incommensurables que leurs plans font courir à l’humanité entière.

    • « Une clique d’anciens dirigeants politiques et conseillers occidentaux proposent de lier une alliance militaire avec l’Ukraine », publié le 15 septembre 2022 dans Word Socialist Web Site par Andre Damon@Andre__Damon

    source : World Socialist Web Site

    via Histoire et Société

    illustration : D’anciens officiels de haut rang occidentaux se réunissent pour discuter de l’alliance proposée (source : bureau du président de l’Ukraine)

  • L’Ukraine demande, l’Allemagne envoie des canons anti-aériens Guépard

    Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2022

    lesobservateurs

    La semaine dernière, l'Allemagne a livré à l'Ukraine quatre canons antiaériens automoteurs Guépard supplémentaires, a rapporté mercredi le portail Ukraïnska Pravda, citant des informations publiées la veille par le gouvernement allemand.

    En plus de ces nouvelles armes, l'Allemagne a déjà fourni à l'Ukraine 24 canons mitrailleurs Guépard. Six autres sont en cours de préparation pour être livrés. Le canon antiaérien automoteur Guépard est capable de tirer jusqu'à mille coups de 35 millimètres par minute.

    Récemment, le fabricant a formé des soldats ukrainiens en Allemagne à son utilisation.

    L'Ukraïnska Pravda rappelle qu'en juillet, l'Allemagne a également envoyé en Ukraine trois lance-missiles de type MARS. En outre, au cours de l'été, elle a livré à Kiev dix lance-grenades automoteurs et dix mille cinq cents munitions. On estime que l'Allemagne a fourni jusqu'à présent à l'Ukraine une aide militaire de 1,2 milliard de dollars.

    Source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/09/15/kisirtak-az-ukranok-gepard-legvedelmi-agyukat-kuldenek-a-nemetek

    Traduction: Albert Coroz

  • Ukraine : «Il faut continuer à sanctionner la Russie, quoi qu’il nous en coûte», juge François Hollande

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2022

    Fournir des armes à l’Ukraine et continuer à taper sur la Russie. François Hollande a décliné ce jeudi au micro de France Inter ses convictions dans la résolution du conflit démarré le 24 février dernier par Vladimir Poutine. Pour éviter « le statu quo », et que « la guerre s’installe sur une sorte de conflit gelé », François Hollande recommande « de continuer à fournir des armes aux Ukrainiens, de sanctionner économiquement la Russie, et enfin d’isoler politiquement Vladimir Poutine ». L’ex-président dénonce par ailleurs une forme d’indulgence à l’égard du président russe de la part de la classe politique, et d’Emmanuel Macron.

    François Hollande a mis en garde sur le risque d’une certaine lassitude par rapport au conflit. « Certains se demandent est-ce que ça vaut la peine, pour quelques bouts de territoires, de se geler l’hiver ? Si on se laisse aller à cette inclinaison, les régimes autoritaires gagneront », a-t-il prévenu.

    Interrogé sur les propos de Ségolène Royal, qui avait mis en doute la réalité du bombardement russe de la maternité de Marioupol, l’ancien président estime parle d’une « mauvaise appréciation de la situation ». « Elle a été amenée à démentir ses propos et elle a bien fait. La propagande russe est partout », a-t-il affirmé.

    Autre sujet de cette rentrée, l’énergie et particulièrement le nucléaire, que François Hollande est accusé d’avoir « laminé » par certains membres de l’opposition. Pour rappel, sous son quinquennat, le président avait fixé l’objectif de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025.

    « Il était légitime d’arrêter des réacteurs conçus pour fonctionner 40 ans. (… ) La part du nucléaire va de toute façon baisser au fur et à mesure avec le renouvelable et les centrales seront remplacées par des nouveaux réacteurs, s’est défendu François Hollande. Pendant le quinquennat qui a été le mien, la production d’électricité d’origine nucléaire n’a pas varié : 400 térawatts au début, 400 térawatts à la fin ». […]

    Le Parisien via fdesouche

  • Selon le millionnaire BHL, le sacrifice des Français pour l’Ukraine est modique

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2022

    «Il y a prix à payer. Forcément, dans toute guerre il y a un prix à payer. Honnêtement, pour l’heure, le prix est modique. Baisser d’un degré ou de deux, dans certains cas la température cet hiver, il y a pire comme sacrifice, la France et l’Europe ont vu pire», a-t-il lancé au micro de Laurence Ferrari.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1566673875294986241