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munitions

  • L’Union européenne débloque deux milliards d’euros pour livrer des munitions à l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 21 mars 2023

    PAR  · 20 MARS 2023

    Si le sujet des avions de combat a donné lieu à maints débats au cours de ces dernières semaines, les forces ukrainiennes ont des besoins beaucoup plus urgents à satisfaire pour contrer l’offensive russe. Outre les systèmes de défense aérienne, celles-ci doivent impérativement refaire leurs stocks de munitions, notamment d’obus de 155 mm. Et pour cause : en moyenne, elles en tirent entre 10’000 et 20’000 par jour.

    D’ailleurs, Kiev a dit vouloir 350’000 obus par mois pour permettre à ses troupes de contenir les assauts russes maus aussi permettre à ces dernières de lancer des contre-offensives.

    D’où le plan de l’Union européenne [UE], qui, doté de deux milliards d’euros, vise à livrer au moins un million d’obus de 155 mm aux forces ukrainiennes et à regarnir les stocks des pays membres, dont certains sont déjà presque épuisés.

    Ce plan a fait l’objet d’un accord de principe, ce 20 mars, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept. Mais il doit encore être approuvé par les chefs d’État et de gouvernement, lors du Conseil européen des 23 et 24 mars.

     

    Dans le détail, il est d’abord question de rembourser, à hauteur de un milliard d’euros, les munitions prélevées dans les stocks des États membres, au prix de « 1000 à 1300 euros » par obus, a précisé une source diplomatique auprès de l’AFP. Or, une telle munition vaut 4000 euros l’unité actuellement…

    Ensuite, un second milliard d’euros sera utilisé pour un achat mutualisé de munitions d’artillerie destinés aux forces ukrainiennes. Au regard des tarifs actuels, cette enveloppe permettra de livrer 250’000 obus à ces dernières. Soit de quoi tenir entre 12 et 25 jours… si la consommation observée jusqu’alors est la même.

    À noter que que le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a affirmé que l’objectif de fournir un million de munitions au cours de l’année prochaine n’était pas gravé dans le marbre » car « il est possible que nous ne puissions pas l’atteindre ».

    D’où le troisième volet de ce plan, lequel parle d’augmenter les capacités de production des industriels européens afin de « reconstituer les stocks des pays de l’UE et continuer à approvisionner les forces ukrainiennes ».

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    « Plus de munitions d’artillerie pour l’Ukraine aussi vite que possible. C’était l’objet principal du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui. Je m’attends à l’adoption rapide de grandes décisions qui renforceront les capacités de l’Ukraine sur le champ de bataille », s’est félicité Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne.

    Les deux milliards d’euros de ce plan proviendront de la Facilité européenne pour la paix [FEP], un fonds abondé par les États membres en fonction de leur PIB. À que l’Autriche, Malte et l’Irlande ne participent au financement de livraisons d’armes. Un accord de principe a également été trouvé pour augmenter de 3,5 milliards d’euros la dotation de cette FEP.

    Cela étant, livrer des obus est une chose… Mais s’assurer que les forces ukrainiennes ont les moyens de les tirer en est une autre. En clair, le maintien en condition opérationnelle [MCO] des pièces d’artillerie qui leur ont été livrées [et d’autres doivent l’être encore] est crucial. Et celui-ci ne sera pas forcément aisé à assurer, compte-tenu de la diversité des canons donnés à Kiev.

     

    Source : opex360

  • L’Ukraine utilise plus de munitions que l’OTAN n’en produit

    Publié par Guy de Laferrière le 14 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     

    Les forces ukrainiennes consomment une quantité de munitions largement supérieure à la production des États membres de l’OTAN qui doivent impérativement augmenter leurs capacités, a averti lundi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.

    « Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN. « Cela met nos industries de défense sous pression », a ajouté M. Stoltenberg.

    « Oui, nous avons un problème, oui, c’est un défi », a-t-il reconnu, tout en soulignant que l’Alliance avait commencé à agir, évoquant à la fois l’augmentation des capacités à court terme – avec le travail le week-end par exemple – mais aussi, sur le moyen terme, des investissements dans les capacités de production.

    Le sujet sera discuté mardi au cours d’une réunion du groupe de soutien à l’Ukraine dirigé par les États-Unis, puis par les ministres de la Défense des États de l’Alliance, a-t-il précisé.

    Le ministre Ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov participera aux deux réunions et fera part aux alliés des besoins des forces ukrainiennes, a précisé Jens Stoltenberg.

    La fourniture d’avions de combat sera discutée, a-t-il poursuivi. Mais « cela prendra du temps et les priorités à court terme sont les munitions et des armements promis avec du carburant et des pièces détachées », a insisté le secrétaire général de l’OTAN.

    Source : rtbf.be

  • Quand les locaux d’un club de foot nantais deviennent une planque de drogues et de munitions d’armes

    Publié par Guy Jovelin le 18 mars 2022

    Mercredi, après l’interpellation de trois hommes dans le quartier Dervallières à Nantes, plus de 2 kilos de drogue ainsi que des munitions et une arme ont été saisis dans le… local du club du coin, où s’étaient réfugiés des dealers présumés.

    En patrouillant dans le quartier HLM de Dervallières, situé à l’ouest de Nantes, les policiers ne s’attendaient pas forcément à terminer dans un club de foot. Mais, mercredi soir aux alentours de 19 h 35, une transaction de stupéfiants entre deux personnes aurait attiré leur attention au cours d’une ronde de surveillance. Un dealer présumé aurait alors pris la fuite en direction du local de l’ACS Dervallières, qui évolue en Départemental 3.

    (…) Certaines auraient été dissimulées dans un faux plafond, d’autres dans des trophées trônant sur le bureau d’un dirigeant. Au total, 1,5 kg d’héroïne a été saisi, en plus de deux savonnettes de résine de cannabis, de huit cocottes – ou pochons – de cocaïne et du matériel de revente. Les forces de l’ordre ont aussi trouvé un fusil et des munitions de différents calibres.

    « Il y a toujours eu des intrusions […] mais jamais en pleine journée »

    Abou Sow, président de l’ACS Dervallières

    Propriété de la Ville de Nantes, ce local est partagé entre l’ACSD et un autre club de foot local, le FC Boboto (Départemental 5). « On ne l’a presque pas utilisé cette année, notamment à cause des restrictions sanitaires, explique Abou Sow. Après, il y a toujours eu des intrusions et des dégradations, un peu de squat, mais jamais en pleine journée et à vue d’oeil comme ça. On voit très bien que des gens sont là. Il y a déjà eu des vols et des dépôts de plainte, on a essayé de faire remonter l’information et alerter. » En vain.

    (…) Selon lui, le problème est bien plus large, dans un « quartier gangrené », considéré comme une « plaque tournante » de la drogue, avec des « gamins en manque de repères et délaissés »

    L’Equipe via fdesouche