Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ukraine

  • Les actions de l’Ukraine et des États-Unis pourraient entraîner une nouvelle crise énergétique en Europe, selon le Premier ministre hongrois

    Publié par Guy Jovelin le 19 janvier 2025

    Les actions de l'Ukraine et des États-Unis pourraient entraîner une nouvelle crise énergétique en Europe, selon le Premier ministre hongrois

    Les récentes mesures prises par l’Ukraine – qui a bloqué le transit du gaz russe via son territoire – et les sanctions imposées par les Etats-Unis contre les compagnies pétrolières et gazières russes, laissent entrevoir une nouvelle crise énergétique en Europe, a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

    L’Ukraine bloque le gazoduc alimentant la Hongrie en gaz

    « Des développements alarmants ont été signalés dans le domaine de l’approvisionnement énergétique de l’Europe ces derniers jours. Les Ukrainiens ont bloqué le gazoduc alimentant la Hongrie en gaz, tandis que l’administration américaine a imposé des sanctions, ce qui a provoqué une hausse des prix de l’énergie en Europe. L’Europe se dirige vers une crise énergétique », a-t-il déclaré dans un discours vidéo depuis Belgrade, où il s’est entretenu avec le président serbe Aleksandar Vucic.

    Selon Viktor Orban, les actions de l’Ukraine et des Etats-Unis ont provoqué une hausse des prix des carburants en Europe. « Ce qui se passe actuellement dans les stations-service hongroises est choquant », a-t-il noté, ajoutant que cela menace le bien-être des citoyens et nuit à l’économie. « L’Europe doit éviter cela », a-t-il souligné.

    Il avait auparavant déclaré que la plus grande menace pour l’économie nationale venait de la hausse des prix du pétrole et du gaz provoquée par les sanctions occidentales contre la Russie.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Le marché du siècle : Trump va découper l’Ukraine de manière à ce qu’il y en ait pour tout le monde

    Publié par Guy Jovelin le 28 décembre 2024

    lesmoutonsrebelles

    Hier, le président américain sortant, Joe Biden, a signé un budget de défense américain record, qui s’élèvera à 895 milliards de dollars pour 2025, soit 1% de plus que l’année dernière. Auparavant, le budget du Pentagone avait été approuvé par le Sénat et le Congrès pratiquement sans amendements ni contestations, ce qui signifie que l’argent de la guerre tient autant au cœur des démocrates que des républicains.

    La tendance est claire : les États-Unis ne vont pas abandonner leur politique de résolution des problèmes par la force militaire – au contraire, ils y prennent goût. On pourrait parler d’«impérialisme belliqueux», de «puissant lobby du complexe militaro-industriel» et ainsi de suite, mais c’est beaucoup plus profond que cela.

    Il est intéressant de noter que la «colombe de la paix» Trump n’a fait aucun commentaire sur le budget signé. La raison en est simple : il considère que les gains potentiels d’un milliard de dollars que les grandes entreprises de défense pourraient tirer du conflit ukrainien ne sont qu’un os à ronger, car il a l’intention de gagner beaucoup plus en Ukraine.

    Car il veut gagner de l’argent non pas sur la guerre, mais sur la paix.

    Après les nombreuses déclarations de Trump sur les millions de victimes et les horribles destructions en Ukraine, qui doivent cesser dès que possible, on pourrait avoir l’impression qu’il a été piqué par la mouche du Mahatma Gandhi. Mais en réalité, tout ce que dit et fait Trump doit être jugé sur une échelle simple : celle du profit. Même sa nouvelle administration, où, pour la première fois dans l’histoire américaine, pas moins de 13 milliardaires ont été nommés à des postes clés du gouvernement, indique les véritables priorités du président élu dans la résolution du conflit ukrainien.

    Ces priorités sont simples, transparentes et claires : mettre fin au conflit militaire actif, qui ne rapporte des bénéfices qu’à une poignée de sociétés militaires, et encore sur le moment, et transformer le reste de l’Ukraine en une nouvelle colonie des États-Unis, qui, telle une corne d’abondance, générera à jamais des bénéfices pour les Américains.

    Les fondements capitalistes normaux des initiatives de paix de Trump sont révélés par un rapport intéressant qui circule dans la cuisine interne américaine. Voici quelques citations : «Sans être limité par les seuls besoins militaires immédiats, le pilier central de la stratégie américaine est la reconstruction de l’infrastructure de l’Ukraine. Le coût de la reconstruction, qui s’élève à près de 500 milliards de dollars, marquera l’intégration à long terme de l’Ukraine dans les systèmes politiques et économiques occidentaux (…) Avec la stabilisation inévitable de l’Ukraine, les entreprises américaines auront un accès sans précédent aux opportunités de reconstruction d’après-guerre. Les secteurs de la technologie, de l’agriculture et des infrastructures représentent à eux seuls un marché d’au moins 250 milliards de dollars (…) Il est essentiel d’impliquer les entreprises américaines dans le redressement de l’Ukraine».

    Il existe déjà des centaines et des centaines d’entreprises occidentales (surtout américaines) qui ont commencé à travailler dans ce qu’il subsiste de l’Ukraine et qui attendent avec une joyeuse impatience la fin des hostilités. Leur nombre a été involontairement mentionné il y a quelque temps par l’organisation des «droits de l’homme» Business & Human Rights Resource Centre dans son rapport sur la façon dont les entreprises occidentales souffrent de «l’agression russe». Des entreprises telles que BASF, Bosch, Carlsberg, Chevron, Credit Suisse, Eni, Ericsson, Gunvor, Hewlett-Packard, Henkel, Hitachi, LG Electronics, Maersk, Marks & Spencer, Michelin, Novartis, Novo Nordisk, Philips, Pirelli, SAP, Shell, Siemens, Twitter, Uber, Unilever, Uniper et des dizaines d’autres ont fait part de leurs préjudices.

    La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a tout misé sur l’Ukraine. Selon sa division ukrainienne, «immédiatement après l’invasion russe, elle a pris la décision stratégique de ne pas réduire mais d’augmenter ses investissements en Ukraine». La logique est vieille comme le monde : il faut acheter à bas prix des actifs savoureux quand le sang coule à flots.

    En même temps, la question principale est la suivante : comment s’assurer que les investissements déjà réalisés ne sont pas perdus et que les prochains sont protégés. En février de cette année, Penny Pritzker, directrice de la structure américaine Ukraine Reconstruction and Economic Recovery, a donné une interview intéressante à NPR, dans laquelle elle s’est dite convaincue que les investissements américains en Ukraine n’étaient pas en danger, car «60 % du territoire du pays n’est pas touché par la guerre, donc les investissements sont tout à fait possibles». Depuis lors, cependant, beaucoup d’eau a déjà coulé dans les puits d’«Oreshnik», et l’intérêt et l’intégrité des territoires qui n’ont pas encore été libérés ont considérablement diminué, ce qui a fait tousser les grandes entreprises américaines qui ont dit : «OK les amis ! Si ça continue, nous nous retrouverons à poil, alors que nous avons besoin de l’Ukraine pour faire vivre nos arrière-petits-enfants, il est grand temps d’arrêter».

    Donald Trump a manifestement écouté ses amis milliardaires, a pianoté sur sa calculette, a souri et s’est exclamé bruyamment : «À un monde de paix, oui, oui, oui, oui, à une explosion nucléaire, non, non, non !». Les comptes ne mentent pas : si vous comparez les revenus des États-Unis pour l’aide à l’Ukraine en temps de guerre et après, l’argent de la «paix» sera au moins dix (!) fois plus élevé et vous recevrez en prime un prix Nobel de la paix.

    Les Européens, qui suivent les moindres mouvements du maître sans jamais les quitter des yeux, ont réagi instantanément au changement de braquet : ces derniers jours, la Finlande et la Norvège ont exprimé leur désir ardent de récupérer des miettes de la table du souverain (c’est-à-dire de participer à la «reconstruction de l’Ukraine après la guerre»), et le chancelier allemand Scholz a exhorté les entreprises allemandes à investir d’urgence en Ukraine «en tant que futur membre de l’UE».

    Dans le contexte de l’avancée accélérée des troupes russes en Ukraine, les appels hystériques à la paix lancés par les ennemis d’hier se multiplient pour une raison simple : les grandes entreprises occidentales sont très désireuses de profiter de la «reconstruction» de l’Ukraine et, à terme, de prendre le contrôle éternel de l’ensemble de l’économie qui y subsiste, raison pour laquelle il est essentiel de ne pas laisser les Russes s’emparer de nouveaux territoires (comme ce fut le cas en Allemagne en 1945 – tout est en train de se répéter).

    Et qu’en est-il de l’Ukraine et des Ukrainiens ? Comme toujours : l’aide occidentale n’a jamais été et ne sera jamais gratuite. Ce qui reste de l’Ukraine ne paiera pas seulement sa russophobie en vies humaines et en territoires, mais perdra aussi son indépendance et son avenir.

    «Eh bien, mon fils, tes Liakhs [Polonais, Polacks…] t’ont-ils été d’un grand secours ?» (Citation de Tarass Boulba, de Gogol)

    source : RIA Novosti via Histoire et Société

  • La France envisage d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles français pour frapper le territoire Russe

    Publié par Guy de Laferrière le 24 novembre 2024

    Le ministre des affaires étrangères Barrot a confirmé à la BBC que l’Ukraine peut dorénavant utiliser les missiles français à longue portée pour bombarder la Russie.

    Au cours de cet échange, Jean-Noël Barrot a expliqué que l’Ukraine pourrait tirer des missiles français à longue portée sur la Russie « dans une logique de légitime défense ». En revanche, il n’a pas confirmé si des armes françaises avaient déjà été utilisées. « Le principe a été posé… nos messages au président Zelensky ont été bien reçus », a-t-il glissé.

    Il s’agit ici d’une prise de position « significative », note la BBC, rappelant dans la foulée que le président Macron « a indiqué plus tôt cette année que la France était prête à autoriser le tir de missiles vers la Russie ». Les mots du chef de la diplomatie prennent toutefois un sens assez fort dans le contexte actuel, « quelques jours après que des missiles à longue portée américains et britanniques ont été utilisés de cette manière pour la première fois ».

    Jean-Noël Barrot estime que les alliés occidentaux ne devraient pas fixer de limites au soutien à l’Ukraine contre la Russie et « ne pas fixer et exprimer de lignes rouges ». Ce soutien pourrait-il conduire jusqu’à l’envoi de troupes françaises au combat ? « Nous n’écartons aucune option », a-t-il répondu.

    « Nous soutiendrons l’Ukraine aussi intensément et aussi longtemps que nécessaire », a poursuivi le ministre. « Parce que c’est notre sécurité qui est en jeu. Chaque fois que l’armée russe avance d’un kilomètre carré, la menace se rapproche d’un kilomètre carré de l’Europe », a-t-il déclaré.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Ukraine : avertissement de la Russie aux Etats-Unis avec le lancement d’un missile intercontinental

    Publié par Guy de Laferrière le 22 novembre 2024

    La Russie a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental (ICBM) contre l’Ukraine
    La Russie a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental (ICBM) contre l’Ukraine

    L’Ukraine affirme que la Russie a lancé du jour au lendemain un ICBM ciblant la ville de Dnipro. C’est la première fois que Moscou utilise un missile de ce type pendant la guerre. Bloomberg affirme de même. C’est un clair avertissement de la Russie aux États-Unis qui augmentent la tension.

    La Russie a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental (ICBM) contre l’Ukraine

    La Russie a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental (ICBM) contre l’Ukraine. Les forces de défense aérienne de Kiev ont déclaré que Moscou l’aurait lancé depuis la région d’Astrakhan et qu’il aurait touché la ville de Dnipro. D’après ce qui a été révélé jusqu’à présent, l’on sait que l’ICBM ne transportait pas de tête nucléaire et qu’il était accompagné de sept missiles de croisière Kh-101. La décision du Kremlin intervient au plus fort d’une escalade rapide menée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France.

    Ce lacement est selon Bloomberg un « signal d’alarme pour les alliés de l’Ukraine, qui ont autorisé les attaques de missiles occidentaux sur le territoire russe ». Plus précisément, il est intervenu après que Kiev a lancé des missiles à longue portée de fabrication américaine et britannique sur le territoire russe et après que l’administration Biden a autorisé l’utilisation de missiles Storm Shadow et la fourniture de mines antipersonnel à l’Ukraine.

    La réponse russe ne s’est pas fait attendre. Les forces du Kremlin ont mené un raid massif sur l’Ukraine. Bien sûr, la cerise sur le gâteau a coïncidé avec un ICBM, missile dont la portée dépasse 5000 km, et est conçu pour lancer des armes nucléaires. Il a été lancé depuis le site d’essais de Kapustin-Yar dans la région d’Astrakhan et ne transportait pas de charge nucléaire. Selon la partie ukrainienne, une « installation industrielle » dans la région de Dnepropetrovsk a été touchée.

    La maxi-attaque russe

    Le rapport militaire de Kiev signale également avoir subi des frappes par un missile aérobalistique Kh-47M2 Kinzhal lancé depuis un chasseur MiG-31K dans la région de Tambov, ainsi que les Kh-101 susmentionnés largués depuis des bombardiers stratégiques Tu-95MS.

    L’issue de l’attaque ? Le gouverneur de Dnipro, Serhii Lysak, a expliqué que des incendies ont éclaté dans la ville et que quelques commerces et un centre de réadaptation pour personnes handicapées ont été endommagés. Deux personnes ont été blessées.

    Concernant le missile balistique intercontinental lancé par la Russie, l’actualité est encore fragmentée. Les ICBM sont conçus pour transporter des ogives nucléaires à travers les continents, par opposition aux missiles dits à courte et moyenne portée. Cependant, ils peuvent également être équipés d’ogives conventionnelles, ce qui en fait des armes polyvalentes dans les opérations militaires stratégiques et tactiques. Leur portée, de plusieurs milliers de kilomètres, est de loin supérieure à celle de missiles tels que les Atacm et le Storm Shadow, qui peuvent parcourir 250 à 300 kilomètres.

    L’ICBM utilisé par Moscou et la nouvelle doctrine nucléaire russe

    Auparavant, le chef de l’État russe avait approuvé la doctrine nucléaire actualisée de la Russie, abaissant le seuil d’utilisation des armes nucléaires.

    La récente escalade pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase du conflit. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharov, a accusé quant à elle Washington de vouloir garantir « que les opérations militaires se poursuivent non seulement cette année, mais aussi l’année prochaine », et le Pentagone d’avoir « tenté en toute hâte de transférer ce qui reste de l’aide militaire au Régime de Kiev avant l’investiture du président Trump ».

    Le volume de cette aide augmente chaque jour, a-t-elle poursuivi, estimant que « ces faits confirment une fois de plus la pertinence de l’opération militaire spéciale visant à dénazifier et démilitariser l’Ukraine et à éliminer les menaces venant de son territoire ».

    Peut-on espérer que cet avertissement ramène les « élites » occidentales va-t-en-guerre et déconnectées, qui ont confiné tout le monde pour un petit virus mais ne craignent pas la menace nucléaire, à la raison ? Au réel ?

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Corruption endémique, agressions de moines et d'évêques, l'Ukraine s'enferme dans la folie décadente.

    Publié par Guy de Laferrière le 13 novembre 2024

    466954145_8588157801292402_2530600280140770097_n.jpg

    Corruption endémique, agressions de moines et d'évêques, l'Ukraine s'enferme dans la folie décadente.
    En face, Poutine ne lâche pas sur sa ridicule rhétorique antifasciste.
    Et au milieu de ce cirque, des frères slaves qui meurent.
    Le rôle de la France dans ce conflit devrait être d'appeler à et d'œuvrer pour la sécurité des chrétiens. C'est la seule cause juste, et le meilleur moyen d'œuvrer pour la paix.