« Climat malsain et nauséabond », « climat de violences inacceptables », les députés En Marche auraient-ils enfin ouvert les yeux et renoncé à faire avancer la Macronie ? Malheureusement, ces déclarations visent les Français et non la politique destructrice mise en place sous Macron. Agriculteurs, gilets jaunes, anarchistes ou juste Français pas contents, tout le monde est mis dans le même sac et pour bien faire comprendre ça, l’inénarrable Castaner assure que les dégradations de permanences sont des « attentats ». La Macronie fait encore une fois dans la mesure… Qui sème le vent récolte la tempête.
Depuis le 23 juillet dernier et le vote de l’infâme CETA par l’Assemblée nationale, une quinzaine de permanences de députés En Marche a été visée par des dégradations. Du fumier déversé devant la porte, aux traditionnels tags anarchistes en passant par le mur de parpaings installé à la hâte, les modes d’expression ne manquent pas. Il faut dire que les colères sont nombreuses et que ces modes de revendication tous punissables par la loi trahissent l’absence totale de dialogue d’un pouvoir méprisant et donc méprisable.
La boutique En Marche fait monter la pression
Etrangement mutique sur le cas Steve Maia Caniço, Christophe Castaner est bien plus à l’aise lorsqu’il faut défendre la boutique En Marche. Ça tombe bien puisqu’en l’espace de deux semaines, c’est une quinzaine de permanences de députés qui a subi des dégradations. Pas de quoi verser dans la psychose à part si on fait une allergie au fumier, mais le ministre de l’Intérieur voit ses mini-événements comme un moyen de rebondir et de se faire bien voir par la hiérarchie d’En Marche. Alors quitte à faire le boulot, autant y aller à fond et dire que ces actes ne sont rien d’autres que des « attentats » commis par des « brutes ». Le ministre connaît toujours aussi mal son Code pénal, mais son passage place Beauvau n’est en rien lié à aucune connaissance pratique ou théorique.
Le but est uniquement de stigmatiser tous ceux qui sont contre la politique du Gouvernement. Une tâche ardue, car on s’attaque là à l’immense majorité de la population, mais impossible n’est pas Macron. Alors, à tour de rôle ce sont les agriculteurs, les gilets jaunes et bizarrement un peu moins les anarchistes qui sont pointés du doigt. Cela fait beaucoup de monde à mettre sous les verrous… La Macronie crie à l’angoisse existentielle face à ces « violences » sans comprendre qu’elles sont le fruit de sa politique.
Monter les gens les uns contre les autres, hystériser le débat pour le faire cesser et ne s’adonner qu’à la politique spectacle ne peuvent avoir que des effets médiocres sur le climat actuel. Le mode d’emploi des Français est pourtant simple à comprendre. Ils veulent des impôts et taxes moins élevés et mieux utilisés, moins de faux serviteurs comme les de Rugy et consorts, plus de pouvoir d’achat et moins d’immigration. En respectant ces quelques consignes, c’est la réélection assurée et sans avoir besoin de mentir sans arrêt. Malheureusement, la Macronie a d’autres plans en tête et les Français les plus désespérés n’ont plus que des moyens d’action finalement symboliques pour se faire entendre.
Reste à savoir si quelques vitres cassées feront plier la machine de guerre macronienne. La réponse est déjà connue. Le déboulonnement des statues et de carrières minables est plus efficace, mais l’hydre à de multiples têtes et pour un de Rugy tombé, il y a une Elisabeth Borne qui prend du galon. La mission s’annonce des plus périlleuses.
Source : 24heuresactu