Berlin : Ali K. jugé pour le viol et le meurtre de Georgine Krüger « Il aurait jeté le corps dans les ordures ménagères » (17/08/2019)

Publié par Guy Jovelin le 17 août 2019

Par  le 17/08/2019

Durant des années, la disparition de Georgine Krüger a été l’un des cas de personnes disparues les plus célèbres d’Allemagne. Le suspect, âgé de 44 ans, est accusé d’avoir attiré la jeune fille de 14 ans dans une cave de son appartement en septembre 2006, de l’avoir violée et étranglée. Le corps n’a jamais été retrouvé.

L’écolière avait aidé l’homme de son voisinage à porter des sacs. Il l’a assommée avec un objet métallique et a abusé d’elle, déclare la procureure. Puis il l’a tuée pour l’empêcher d’être dénoncé à la police.

Ce n’est qu’en 2017 que les agents de la police criminelle ont suspecté l’homme à la suite d’enquêtes d’infiltration.

Le père de famille avait déjà été condamné à une peine avec sursis en 2013 pour abus sexuel sur mineur [En 2011, il avait attiré une adolescente de 17 ans dans sa cave, l’avait frappée, l’avait pelotée et l’avait embrassée. Elle avait réussi à s’enfuir.].

5ème jour du « procès pour meurtre sans corps » – 13 ans après la disparition de Georgine. L’accusé soupçonné d’assassinat Ali K. est menacé d’emprisonnement à vie. Il ne montre aucune émotion au tribunal.

Deux jours après la disparition de Georgine Krüger (14 ans) en 2006, une centaine de policiers ont fouillé les maisons de la Stendaler Strasse, du numéro 1 au  numéro 23 à Moabit. « Mais seulement les pièces qui étaient ouvertes », se souvient un agent de la police criminelle.

Les fonctionnaires ne sont pas entrés dans les caves fermées à clé à ce moment-là. « Nous n’avions pas de mandat de perquisition », a déclaré le policier. […]

Le corps de Georgine aurait été dissimulé dans la cave d’Ali K. Le père de famille vivait dans la Stendaler Strasse 3. Par la suite, il aurait jeté le corps dans les ordures ménagères. On ne l’a jamais retrouvé.

272 bâtiments fouillés

272 bâtiments ont été fouillés après la disparition de l’écolière en septembre 2006. De la cave au grenier, disait-on. Le juge demande : « Mais si une cave était fermée à clé, les fonctionnaires n’entraient pas ? ». « C’est vrai », répond l’agent de la police criminelle.

[…]

Bz-berlin.de / Spiegel.de via fdesouche

11:43 | Tags : ali k., berlin, georgine krüger, viol | Lien permanent | Commentaires (0)