Je n’en peux plus de me lever chaque matin et de découvrir, horrifié, en faisant une revue de presse matinale, que certains de mes compatriotes se font violer, tabasser, tuer, égorger, pour un regard, pour une envie, pour une religion, par folie, par des individus qui, techniquement, pourraient ne pas être présents sur notre territoire (ou bien enfermés à double tour).
Ils s’appelaient Timothy, Mauranne, Laura, Florent… Je pourrais écrire des centaines de prénoms de ces jeunes Français, de Marseille, de Nantes, de Paris, d’Occitanie, qui meurent, qui se font violer ou agresser parce que l’État se montre défaillant, lui dont la fonction principale est normalement d’assurer leur protection et leur sécurité.
Sur les plateaux TV, il faut les voir par ailleurs ces élus, ces représentants de l’État, ces responsables associatifs, nous expliquer à nous, salopards de populistes que nous sommes, qu’il ne faut pas faire d’amalgame, que nous serions presque plus immondes que les Victor Hugo afghans qui viennent enfoncer des lames chaudes dans la tête de nos gamins. Qu’il faut laisser la justice faire son travail (vous savez, celle qui a, entre autres exemples de laxisme total, permis de relâcher l’assassin tunisien de Mauranne et de Laura et de sortir, un jour avant de les massacrer).
Qu’il y a aussi « des Français bien blancs qui tuent et qui violent » comme l’a encore déclaré ce week-end une membre du Modem (et là on a envie de répondre : « oui connasse, mais si en plus de nos assassins, on doit se coltiner ceux d’ailleurs, qui proportionnellement sont plus criminogènes et qui ont visiblement tout de même la culture du couteau un peu plus prononcée que chez nous, on fait comment ? »). Qu’il faut confier la gestion de l’immigration à des associations pilotées par des idéologues boomers, lunettes, air grave, cheveux gris et idées bien rouges, petits fonctionnaires à la retraite fascinés par l’Afrique du temps où Papa se comportait comme un colon là-bas.
La presse mainstream stigmatise sans arrêt « la désinformation », part en guerre contre « les fake news ». Mais si vous faisiez lire chaque matin une revue de presse comme celle du site Fdesouche à l’intégralité de la population française — qui verrait ce qui se passe quotidiennement partout en France — les responsables politiques seraient immédiatement déchus par la population, au minimum. Si aujourd’hui encore, le peuple ne se révolte toujours pas, c’est que chaque soir, sur les chaines du service public, on le désinforme et on lui parle si peu de Laura, Mauranne, Timothy, et de toutes ces victimes du laxisme d’État et d’une société de plus en plus violente et barbare. Ou quand on lui en parle, c’est toujours la même rengaine [« Pas d’amalgames ». « Ce sont des immigrés qui sont venus en aide aux victimes ». « Les populistes font de la récupération et jouent avec les peurs »].
Ces discours sont toutefois de moins en moins audibles. Le seul moyen utilisé par la population pour cracher au visage de tous ces petits fonctionnaires et magistrats zélés, de tous ces élus qui en croquent et qui font semblant de ne pas voir, de tous ces politiciens véreux qui ont fabriqué cette société ultra violente dans laquelle nous évoluons, c’est pour le moment le bulletin de vote, ou l’abstention. Pour le moment.
Car il ne faut pas être devin pour savoir qu’un jour viendra où des magistrats, des fonctionnaires, des élus, devront rendre des comptes, d’autres comptes, devant des tribunaux réellement populaires ceux-là, organisés par une population en colère et en souffrance. On sait ce que cela a donné il y a plusieurs décennies. On sait ce qui arrive quand on pousse un peuple à bout et que ce dernier commence à devenir plus barbare que les barbares qui l’ont asservi. Si on y rajoute la tribalisation, la communautarisation de notre pays, de notre continent, cela risque de ne pas être joli joli le jour où cela vacillera [la question n’est en effet pas de savoir si cela vacillera, mais quand…]
Les responsables de tout ce merdier ne sont pas les populistes. Ce n’est pas Salvini qui égorge un jeune homme en pleine rue parce qu’il a entendu des voix et qu’il n’aime pas les Blancs. Ce n’est pas l’électeur du Rassemblement national qui défouraille à la Kalachnikov dans une salle de concert pleine à craquer. Ce n’est pas Orbán qui balance à la flotte des migrants parce qu’ils sont catholiques et pas musulmans. Ce n’est pas le militant de Génération identitaire qui fouette, trie, esclavagise, des Africains de 15 ans en Libye parce que BHL et Sarkozy ont destitué le seul homme qui parvenait à gérer ce pays d’une main de fer. Ce ne sont pas les ouvriers, les artisans, les cadres français, qui sont responsables des guerres, des famines, du fait que les femmes africaines ne soient pas capables de se limiter à un ou deux enfants, ou que les réseaux d’eau et d’électricité soient minables sur ce continent.
Non. Les responsables de cette situation – qui amène à des tragédies diverses et variées – sont bel et bien ceux qui agissent au quotidien à la destruction d’une société, la nôtre, celle des Européens, que nos ancêtres ont façonnée durant des siècles et des siècles pour permettre à une majorité de nos peuples de tenter de vivre sereinement, en harmonie et en sécurité. Ceux qui libèrent des criminels. Ceux qui les autorisent à venir s’installer sur notre territoire et à agir contre notre population. Ceux qui s’indignent que l’on prétende fermer à clé la porte de notre maison commune. Ceux qui désarment les civils abandonnés à leur sort. Ceux qui font tout pour détruire la famille, socle de notre vie en société. Ceux qui, enfin, incitent à la haine de ce que nous sommes depuis des siècles et des siècles…
Ils s’appelaient Timothy, Mauranne, Laura, Florent… Morts abandonnés par les nouveaux gérants du vieux pays de leurs pères. Aujourd’hui, nos larmes sont remplies de rage et de colère.
Le vent se lève…
Julien Dir
Source : http://breizh-info.com