Prévu les 5 et 6 septembre à Paris (Espace Champerret), ce salon vise à promouvoir la GPA et la ROPA, procédés interdits en France. Le business de la procréation est un marché sordide qui n’a pas sa place au pays des Droits de l’Homme. Le gouvernement doit donc interdire ce salon contraire à la dignité des femmes et des enfants.
« La GPA en toute sécurité », « Le contrôle des coûts de la GPA : Réduire le stress et se sentir en confiance », « large gamme de traitements pour les femmes célibataires et les partenaires de même sexe comme la FIV ou la ROPA (Réception des Ovocytes de la Partenaire) », GPA : « Quels aspects importants les couples doivent-ils connaître pour choisir entre une clinique et une agence ? »... Les intitulés et présentations des conférences ne laissent aucun doute sur l’objectif de promotion du business de la GPA, de la ROPA et de la PMA sans père. Cette dernière reste également interdite en France à ce jour puisque l’examen du projet de loi bioéthique est loin d’être terminé.
Ludovine de La Rochère souligne :
« Alors que le gouvernement et la majorité entretiennent le flou en soufflant le chaud et le froid autour de la GPA pour mieux faire passer la PMA sans père, ce salon arrive à point nommé : c’est l’occasion pour le gouvernement de passer de la parole aux actes. Les femmes ne sont pas à louer, qu’elles soient françaises ou d’autres pays, et les enfants ne sauraient faire l’objet d’un trafic. La GPA est contraire à la dignité des femmes et des enfants. Elle doit donc continuer à être interdite en France. Le maintien de ce salon serait le signe d’une volonté du gouvernement d’avancer vers la banalisation et la légalisation de la GPA, c’est-à-dire le recours aux mères porteuses. L’exploitation reproductive est une nouvelle forme d’esclavage des femmes, inacceptable évidemment, quelles que soient ses modalités ».
La Manif Pour Tous étudie par ailleurs les recours juridiques possibles en vue de l’interdiction de ce salon par voie judiciaire si le gouvernement laisse faire et se plie devant les intérêts commerciaux gigantesques du business sordide de la procréation (GPA, ROPA, PMA sans père, choix du sexe, etc).
Le gouvernement, qui avait trouvé le temps de faire voter la loi de bioéthique un 1er août, n’en trouve pas pour préparer son plan de relance…