C’est lassant de le dire, mais, pour les novices, rappelons que le « risque terroriste » est systématiquement le prétexte, pour un pouvoir politique d’essence totalitaire, à accroître les mesures de surveillance et de contrôle des sociétés.
Rien ne doit à échapper à Big Brother.
Comment les Francs (= libres ») peuvent-ils supporter cela ?!
Du reste, gardons en tête que le même pouvoir politique (au niveau nationale et maintenant européen) est entièrement responsable de la situation sécuritaire déplorable de la France, ayant avec acharnement fait venir des millions d’étrangers très éloignés de notre civilisation et rarement amoureux de notre pays… Pourtant les conséquences en étaient bien prévisibles et des hommes courageux n’ont pas manqué de prévenir…
« Le chiffrement de bout en bout banni de WhatsApp, Signal ou encore Telegram ? C’est le projet de résolution que le Conseil de l’Union européenne (UE), réunissant les ministres de chaque état membre, a adopté ce vendredi 6 novembre. Cela obligerait les opérateurs de messageries sécurisées à autoriser les services de renseignement à accéder aux contenus échangés grâce à un accès privilégié, révèle le média autrichien ORF.at, cité par l’Usine digitale.
Comment ? Cela nécessiterait la mise en œuvre de backdoors (littéralement des portes dérobées) permettant à une personne tierce d’accéder à des conversations sans que l’utilisateur ne soit au courant. L’objectif : renforcer la lutte contre le terrorisme.
Dans le document auquel seul le média autrichien a eu accès, le Conseil justifie la mise en place du procédé de la manière suivante : l’UE doit garantir « la capacité des autorités compétentes dans le domaine de la sécurité et de la justice pénale pour exercer les pouvoirs légaux en ligne et hors ligne […] Il existe des cas où le chiffrement rend l’analyse du contenu des communications […] extrêmement difficile ou pratiquement impossible malgré le fait que l’accès à ces données serait légal »
D’après l’ORF.at, le projet de résolution doit encore être approuvé par le Comité permanent de coopération opérationnelle en matière de sécurité intérieure (COSI) le 19 novembre prochain. Puis il doit être présenté au Comité des représentants permanents six jours plus tard, le 25 novembre. Comme pour la plupart des actes législatifs, ce texte devra également être adopté par le Parlement européen. Le processus législatif est encore long, mais la volonté de dé-chiffrer est bien là. » (Sources : ORF.at via L’Usine digitale)