Parmi ces atouts, il faut citer en premier lieu deux éléments sur lesquels nos dirigeants n’ont aucune prise : l’histoire et la géographie.

L’un de nos premiers atouts est en effet le merveilleux patrimoine que nos aïeux ont amoncelé au fil des siècles.

Mais il ne faudrait pas non plus oublier que la France dispose d’une géographie incroyablement favorable. En métropole d’abord où, sur un territoire réduit, nous disposons de tant de climats, de tant de paysages différents, de milliers de kilomètres de côtes, etc.

Mais aussi en outre-mer. La France est présente sur tous les continents. Et elle dispose de l’un des premiers domaines maritimes du monde (premier ou deuxième selon la façon dont on mesure la chose).

Malheureusement, la France est dirigée depuis des décennies par des gens qui ne comprennent pas l’intérêt de ces atouts prodigieux.

Ainsi observe-t-on une sorte d’acharnement à abandonner la Nouvelle-Calédonie depuis les années 1980 – et c’est contre cet acharnement que réagit Jean-Claude Martinez, avec le talent qu’on lui connaît.

Un troisième référendum sur l’indépendance doit avoir lieu le 12 décembre prochain (s’il n’est pas reporté d’ici là !).

À cette occasion, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a déclaré : « Au sens des Nations Unies, la Nouvelle-Calédonie fait partie des territoires qui sont encore à décoloniser. On ne peut pas y échapper, c’est une parole qui a été donnée à l’ensemble des parties par les présidents de la République successifs. »

Cette déclaration est d’abord une forfaiture : les dirigeants politiques n’ont aucune légitimité à disloquer le pays qu’ils ont reçu mission de gouverner.

C’est aussi un lâchage scandaleux des populations fidèles à la France.

Il est vrai qu’hélas, c’est une vieille tradition.

Nous allons commémorer en 2022 le 60e anniversaire de l’abandon de l’Algérie – et toutes les risettes de M. Macron aux harkis n’y feront rien : la réalité, c’est que la France a monstrueusement condamné ses fils au choix cruel entre « la valise et le cercueil », quand elle ne les a pas, purement et simplement, livrés à leurs bourreaux.

Avant cela, nous avions abandonné en Indochine des populations qui nous avaient fait confiance.

Ici, la trahison des oligarques est, s’il se peut, plus visible encore, puisqu’ils ont, par un sordide tour de passe-passe, interdit à bon nombre de Français fidèles de voter au motif absurde qu’ils étaient blancs – fabriquant littéralement un corps électoral largement fondé sur la race (qui, comme chacun sait, n’existe pas !).

Mais ce nouveau bradage annoncé est aussi un contresens historique majeur.

Il saute aux yeux que le sort du monde va désormais se jouer dans le Pacifique. La France y est, grâce notamment à la Nouvelle-Calédonie, une grande puissance et c’est le moment que nous choisissons pour livrer notre province aux tyrans communistes chinois.

Comment s’étonner que l’Australie se méfie d’alliés aussi peu fiables que M. Macron ?

 

Source : les4verites