De quoi meurt la France (22/02/2022)

Publié par Guy Jovelin le 22 février 2022

On a beaucoup parlé du long procès des attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 victimes, dont nombre sont mortes après avoir subi des actes de torture atroces au sein du Bataclan.

Ce procès, qui n’est pas encore achevé, a été et reste consternant, et symptomatique de l’état de déchéance de la France (mais ce n’est, hélas, pas mieux dans les autres pays occidentaux).

Salah Abdeslam n’a pas osé actionner sa ceinture d’explosifs ?

Le moins qu’on puisse dire est qu’il ne mérite pas d’être vivant et qu’il puisse proférer des insanités dans une salle de tribunal est une honte.

Il s’est exclu lui-même de l’humanité en participant à un meurtre de masse.

Il devrait être depuis longtemps six pieds sous terre et qu’il puisse parler est une insulte à ses victimes.

Une époque a existé où, dans le monde occidental, on éliminait ce genre de personnage. Cette époque est, à l’évidence, révolue.

Les membres des familles des victimes et les survivants du Bataclan qui ont été invités à témoigner ont presque tous tenu des discours lénifiants montrant leur degré de soumission mentale à ce qui devrait être considéré comme l’ennemi, et leur indigence éthique face à ce qui leur a été infligé.

Presque tous auraient pu reprendre à leur compte la phrase écrite par le dhimmi débile et politiquement correct qui a écrit un livre portant ce titre : « Vous n’aurez pas ma haine ».

Son épouse a été assassinée, mais, pour lui, c’est sans doute le destin qui a frappé, et il ne faut pas haïr les assassins.

Un seul témoin a trouvé les mots justes, Patrick Jardin, inconsolable depuis la mort de sa fille au Bataclan, et oui, lui seul, a fait preuve de courage et de détermination.

Il a été décrit par les grands médias comme très « excessif », bien sûr.

Des islamologues sont venus exposer les motivations des assassins, plusieurs d’entre eux se sont efforcés d’exonérer l’islam.

Quand les verdicts seront prononcés, les condamnations seront sans nul doute bien trop faibles au regard des crimes commis, et seront une incitation pour ceux qui sont imprégnés de l’esprit de djihad.

Être faible face aux fanatiques djihadistes est les inciter à frapper davantage.

Il n’y a pas eu d’attentat majeur en France depuis plusieurs années. Cela ne signifie pas du tout qu’il n’y en aura pas.

Les fanatiques djihadistes prennent les actes et les propos indigents tenus dans le monde occidental pour un encouragement, et comme un signe que la soumission avance – et, c’est un fait, la soumission avance.

Un autre procès s’est ouvert ces derniers jours, bien moins médiatisé celui-là, il concerne l’assassinat du père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Étienne du Rouvray, pendant qu’il disait la messe.

Les deux assassins sont morts, et c’est très bien ainsi.

Le djihadiste qui les a incités à passer à l’acte, un certain Rachid Kacim, né en France, membre de l’État islamique, qui n’était pas encore détruit à l’époque, est mort lui aussi, ce qui est très bien, là encore : il a été tué en Irak lors d’un bombardement ciblé.

Il reste trois complices sans lesquels l’assassinat n’aurait pu être perpétré.

On ne peut savoir à quelles peines ils seront condamnés, mais ce qu’on sait est la position de la famille de Jacques Hamel : sa sœur, Roseline, a tenu à témoigner.

Elle a sans doute lu le livre que je citais plus haut, car elle a terminé ses propos en disant : « Vous n’aurez pas ma haine », encore ! Décidément.

Elle a ajouté qu’elle souhaitait que des crimes aussi ignobles ne se reproduisent plus.

Elle a pourtant, sans le comprendre, contribué à ce que des crimes aussi ignobles se reproduisent.

Même si, parce qu’elle est très chrétienne, elle ne veut pas prononcer des mots de haine, elle aurait pu au moins dénoncer le mal. Elle ne l’a pas fait.

Le christianisme enseigne pourtant la différence entre le bien et le mal !

La nièce de Jacques Hamel a témoigné aussi.

Le maire de la ville est venu expliquer qu’à côté de l’église où l’assassinat a eu lieu, une mosquée a été construite, sur un terrain donné par des catholiques, en signe de fraternité.

J’appelle cela un signe d’apaisement suicidaire.

C’est en raison de gestes comme celui-là et de propos comme ceux de Roseline Hamel que la France et nombre de pays occidentaux sont tout au bord de l’agonie.

 

Source : les4verites

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