Une nouvelle étude évaluée par des pairs montre que plus des deux tiers des adolescents atteints de myopéricardite liée au vaccin COVID-19 présentaient des anomalies cardiaques persistantes des mois après leur diagnostic initial, ce qui soulève des inquiétudes quant aux effets potentiels à long terme.
Ces résultats, publiés le 25 mars dans le Journal of Pediatrics, remettent en question la position (https://www.youtube.com/watch?v=3i9jMCf0wK0) des agences sanitaires américaines – y compris le CDC – qui affirment que l’inflammation cardiaque associée aux vaccins Pfizer et Moderna mRNA est « légère ».
Les chercheurs de l’hôpital pour enfants de Seattle ont examiné les cas de patients âgés de moins de 18 ans qui se sont présentés à l’hôpital avec des douleurs thoraciques et un taux élevé de troponine sérique (https://www.mountsinai.org/health-library/tests/troponin-test#:~:text=Very%20high%20levels%20of%20troponin,weeks%20after%20a%20heart%20attack.) entre le 1er avril 2021 et le 7 janvier 2022, dans la semaine suivant l’administration d’une deuxième dose du vaccin COVID-19 de Pfizer.
Si 35 patients répondaient aux critères, 19 ont été exclus pour diverses raisons. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque des 16 patients restants a été réalisée trois à huit mois après leur premier examen. Les IRM ont montré que 11 d’entre eux présentaient un rehaussement tardif au gadolinium (LGE) persistant, bien que les niveaux soient inférieurs à ceux des mois précédents.
Selon l’étude, « la présence de LGE est un indicateur de lésion cardiaque et de fibrose et a été fortement associée à un pronostic plus défavorable chez les patients atteints de myocardite aiguë classique. »
Dans une méta-analyse de huit études, le LGE s’est révélé être un facteur prédictif de décès toutes causes confondues, de décès cardiovasculaire, de transplantation cardiaque, de réhospitalisation, de myocardite aiguë récurrente et de nécessité d’une assistance circulatoire mécanique. De même, une méta-analyse portant sur 11 études a révélé que « la présence et l’étendue du LGE sont un facteur prédictif significatif de résultats cardiaques défavorables ».
« Cet article apporte des preuves supplémentaires de la gravité de la myocardite chez les adolescents causée par les vaccins COVID-19 », a averti (https://childrenshealthdefense.org/defender/heart-damage-teens-after-second-pfizer-shot/) le Dr Madhava Setty, rédacteur scientifique principal de The Defender.
The Journal of Pediatrics