Communiqué des Juristes pour l’Enfance :
En effet, cet article manque aux principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance du service public :
- Sous-couvert d’apporter une aide aux parents confrontés aux difficultés de leurs enfants, cet article se fait le porte-parole d’associations militant pour banaliser et encourager la “transidentité” chez les enfants, sans faire référence au débat contradictoire qui existe sur ces questions. Il donne la parole à trois intervenantes appartenant toutes les 3 aux associations militantes GRANDIR TRANS et OUTRANS .
- En outre, l’article renvoie immédiatement aux sites de ces associations militantes dont la CAF se fait ainsi le “relais” :
Juristes pour l’Enfance interroge sur les motivations voire les intérêts (financiers ? Lobbying ?) en jeu : quels ont été les critères de choix des intervenants et des associations vers lesquelles les parents sont dirigés ? Ce parti-pris de la CAF est d’autant plus inacceptable à l’heure où la transparence de l’action publique est une préoccupation importante des Français.
- Enfin, cet article donne aux parents une information partisane et biaisée, de nature à les induire en erreur et à priver les enfants des soins adéquats et appropriés auxquels ils ont droit.
Juristes pour l’Enfance met par conséquent la CAF en demeure de retirer, sans délai, cette page de son site internet.
A défaut, « l’association Juristes pour l’Enfance envisage une suite judiciaire », conclut Maître Charlotte Balique, avocate de l’association, membre du Collectif Justitia de l’Institut Thomas More.
Source : lesalonbeige