Après la crise sino-américaine déclenchée par le survol de ballons dits « espions » au-dessus des Etats-Unis, qu’en est-il de l’espace aérien français et de la présence potentielle de ces outils d’espionnage ?
Contactée, l’armée de l’Air française n’est pas très à l’aise. Le dispositif radar hexagonale voit tout… sur une tranche de 0 à 20 kilomètres d’altitude. Au-delà, c’est plus compliqué.
« Si on observe quelque chose au-dessus des 20 km, ce serait de manière opportune car, actuellement, nous n’avons pas de moyens dédiés à l’observation permanente de cette zone supérieure » confie Béatrice Hainaut, capitaine de l’armée de l’Air et de l’Espace, chercheuse à l’Irsem.
Or les ballons « espions » peuvent voler à 40 km d’altitude. En d’autres mots, l’armée n’est pas en capacité d’assurer formellement l’absence ou non de ballon espion au-dessus de la tête des Français. De source interne, à l’armée de l’Air et de l’Espace, cette situation préoccupe.
Le Progrès via fdesouche