Le milliardaire Bill Gates appelle à un « service d’incendie mondial contre les pandémies » pour éviter de « commettre les mêmes erreurs » que celles commises en réponse au COVID-19, soutenant une Organisation mondiale de la santé ( OMS).
Écrivant le 19 mars 2023 une tribune dans le New York Times, Bill Gates compare la gestion des urgences de santé publique à la lutte contre les incendies, ce qui nécessite une réponse rapide entièrement préparée non seulement pour arrêter le feu là où il se trouve, mais aussi pour l’empêcher de se propager à d’autres maisons. “Il en va de même pour les maladies infectieuses, à une échelle beaucoup plus grande”, dit-il.
“Je suis optimiste quant à un réseau que l’OMS et ses partenaires sont en train de construire, appelé Global Health Emergency Corps“, écrit Gates. Pour être efficace, soutient-il, ce corps aura besoin de «capacités de test à grande échelle», de «surveillance environnementale comme les tests des eaux usées», d’un financement de plusieurs milliards de dollars et de «professionnels de chaque pays et région», reposant sur des « réseaux d’experts existants et dirigés par des personnes comme les chefs des agences nationales de santé publique et leurs responsables de la riposte aux épidémies».
Tout ce qui précède “nécessitera deux choses : premièrement, les responsables de la santé publique de tous les pays doivent participer”, déclare Gates. «La prochaine pandémie pourrait émerger n’importe où, et le Corps d’urgence doit donc disposer d’une expertise de tous les coins du monde, y compris des agences nationales de recherche et de lutte contre les maladies comme les Centers for Disease Control and Prevention et les National Institutes of Health aux États-Unis. Deuxièmement, nous avons besoin que les pays les plus riches interviennent et fournissent des financements pour en faire une réalité».
Bill Gates prône une vision globale dans laquelle un pouvoir discrétionnaire important serait laissé à l’OMS, qui envisage actuellement un traité sur la pandémie qui lui donnerait le pouvoir de dicter les politiques de lutte contre la pandémie de ses 194 États membres, malgré la mauvaise gestion du COVID par l’OMS.
Rappelons que la Fondation Bill & Melinda Gates est le deuxième contributeur financier de l’OMS, après le gouvernement fédéral américain. Selon Arte, aucune décision importante de l’OMS n’est prise sans le consentement de Bill Gates.
Source : medias-presse.info