Samedi, le roi des Pays-Bas Willem-Alexander, très impliqué dans le club Bilderberg, a fait acte de repentance lors d’une cérémonie commémorant les 150 ans de l’affranchissement des esclaves dans les anciennes colonies, en présence d’immigrés et de descendants de personnes du Suriname et des îles caribéennes d’Aruba, Bonaire et Curaçao.
Les commémorations – appelées “Keti Koti” (“briser les chaînes” en sranantongo, l’une des langues du Suriname) – marquant la fin de l’esclavage dans les colonies néerlandaises ont lieu chaque année à Amsterdam.
En décembre, le gouvernement des Pays-Bas avait déjà présenté des excuses officielles pour le passé esclavagiste de ce pays.
Le discours du roi des Pays-Bas prononcé depuis l’Oosterpark d’Amsterdam a été retransmis en direct à la télévision nationale.
Depuis l’émergence du mouvement Black Lives Matter financé par George Soros, les Pays-Bas se sont lancés dans une repentance publique sur son passé colonial qui en a fait l’un des pays les plus riches du monde.
Selon un rapport commandé par le ministère néerlandais de l’Intérieur et publié en juin, entre 1675 et 1770, les colonies ont rapporté à la famille royale l’équivalent de 545 millions d’euros, à une époque où l’esclavage était très répandu.
Mais certains milieux immigrés, peu concernés par le sujet, estiment que leur couleur de peau devrait maintenant leur donner droit à des “indemnités”…
Quant à certains autres esclavagistes, personne n’en parle.