Les leaders du parti de la droite nationale portugaise Chega (parti allié au RN et au Fidesz hongrois au Parlement européen) appellent à manifester à Lisbonne, ce 26 octobre, contre l’immigration massive. Car le Portugal rejoint le club des pays confrontés à des émeutes ethniques violentes et destructrices. Depuis plusieurs jours, les « quartiers » nord de la capitale Lisbonne subissent les émeutes des quartiers immigrés. La litanie des conséquences du « vivre ensemble » s’égraine au pays du porto, avec ses véhicules en torche, ses policiers pris pour cibles, ses destructions et ses blessés : un chauffeur de bus a été gravement brûlé dans l’incendie de son véhicule.
Les motivations et les actes des émeutiers rappellent étrangement les innombrables émeutes en France, après la mort de Nahel à Nanterre en 2023, les émeutes de La Seyne-sur-Mer, Fréjus, Nantes, les morts de Theo et Adama en 2017 ou celle de Zyed et Bouna en 2005, jusqu’à Mourad à Vénissieux en 1993, Mohammed à Vaulx-en-Velin en 1992, Djamel à Sartrouville en 1991. À Lisbonne, c’est un immigré venu du Cap-Vert qui a été abattu, dans la nuit du 20 au 21 octobre, par un policier de 20 ans. Il aurait tenté de fuir les forces de l'ordre après avoir attaqué des agents à l'arme blanche. Plusieurs mouvements antiracistes et associations appellent aussi à une « manifestation pacifique contre la violence policière dans les quartiers ». Air connu… D’un pays à l’autre, les mêmes mots et les mêmes maux.
Ces émeutes, les Français en sont devenus familiers, mais ils ne sont pas les seuls. Ils payent sans rechigner les dégâts via leurs assurances et leurs impôts. Coût de la dernière flambée de violence, liée au décès du jeune Nahel après le tir d'un policier : près d’un milliard d’euros. Les Français sont aussi accoutumés au déballage d’arguments de la gauche, de l’extrême gauche et du centre qui voient, derrière chaque constat des désastres de « l’immigration heureuse » et du merveilleux « mélange des cultures », la manifestation d’un racisme aveugle. Pour eux, ce Français héritier de Vichy, coupable dès sa naissance, porte en lui le péché originel du rejet de l’autre, un racisme inné planqué sous les oripeaux du bon sens. Une hostilité irréductible liée à notre culture, à la guerre d’Algérie, au sentiment de puissance et de richesse, nous ont expliqué sociologues, psychologues et autres universitaires accueillis sur le service public audiovisuel, dans Le Monde, sur France Inter et ailleurs.
Hélas pour ces bonnes consciences culpabilisatrices, la France n’est pas le seul pays à subir les vagues de saccages, d’incendies, de pillages et de destruction. Le Portugal, donc, l’Irlande, la Suède, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne : tous les pays d’Europe touchés par les conséquences de l’immigrationnisme pur et dur connaissent le sort qui afflige aujourd’hui le Portugal. Curieusement, les pays qui ont refusé l’immigration massive organisée par l’UE et encouragée par de nombreux organismes internationaux ont, certes, des faiblesses mais restent exempts de ces maux. Pas de scènes de pillages ni de banlieues en flamme en Russie, en Hongrie, en Suisse, qui subit moins l’immigration que la France, rien au Portugal jusqu’à la période récente. Partout en Europe, l’immigration folle et non maîtrisée produit les mêmes effets délétères. Et pousse dans les urnes les partis qui refusent ce destin, comme Chega au Portugal. C’est, en soi, une réponse à ceux qui se plaisent depuis si longtemps à faire porter aux Français tous les péchés du racisme, sans songer un instant à regarder au-delà de nos frontières, sans imaginer qu’ils sont eux-mêmes coupables devant les peuples qu’ils maltraitent.
Source : bvoltaire