Dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, l’Amérique de Donald Trump a lancé une nouvelle agression contre l’Iran, à la suite d’Israël, sans déclaration de guerre, en violation flagrante du droit international. L’opération « Midnight Hammer », ciblant les installations de Fordow, Ispahan et Natanz, n’a rien d’une riposte défensive : c’est une provocation, orchestrée sous influence étrangère.
Ce scénario rappelle les frappes menées en Syrie le 14 avril 2018, elles aussi limitées, symboliques et illégales. Mais cette fois, la résistance s’organise dans le propre camp de Trump. Des figures comme Tucker Carlson, Steve Bannon, Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie dénoncent l’influence écrasante des lobbies sionistes, chrétiens et juifs, sur la politique étrangère américaine. Tous affirment que cette guerre n’est pas celle du peuple américain. Cette opposition croissante s’inscrit dans un basculement plus profond du paysage politique américain, avec l’effacement progressif du pouvoir WASP (White Anglo-Saxon Protestant) et l’émergence de nouvelles forces idéologiques.
Dernier exemple en date : la victoire surprise à New York du démocrate Zohran Mamdani, musulman pro-palestinien, d’origine indienne et ougandaise, militant marxiste et membre du courant Democratic Socialists of America. Proche de Bernie Sanders et d’Alexandria Ocasio-Cortez, Mamdani a remporté la primaire municipale le 24 juin 2025, sur une ligne clairement anti-impérialiste, antisioniste et communautariste. Son élection marque la fin d’un mythe : l’Amérique unifiée derrière Israël n’existe plus.
Dans la question du nucléaire au Moyen-Orient, le deux poids deux mesures est manifeste : l’Iran, signataire du Traité de Non Prolifération (TNP) depuis 1970, coopère avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et se soumet à tous les contrôles. Le pays exploite l’énergie atomique civile sous supervision de l’AIEA (cf. la photo de la centrale de Bushehr en tête de cet article). Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré à CNN le 19 juin 2025 n’avoir aucune preuve que l’Iran cherchait à se doter d’armes nucléaires, en réaction aux allégations de Netanyahu. L’AIEA avait déjà pris cette position en 2021 et 2003. Le chef de la CIA, William Burns, avait fait une déclaration similaire en 2021. En 2003, le guide de la révolution de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a émis une fatwa interdisant les armes nucléaires, position réitérée à plusieurs reprises. L’entité sioniste, en revanche, possède clandestinement l’arme nucléaire depuis les années 1960, n’a jamais signé le TNP, et refuse tout contrôle international. Silence total des chancelleries occidentales. Quant au fameux « Dôme de Fer » israélien, présenté comme un bouclier invincible, il a montré ses failles : de nombreux missiles sont passés à travers. Le mythe d’un Israël invulnérable s’est effondré.
Et la France, dans tout cela ? L’Iran ne nous a rien fait. Il ne menace ni notre territoire, ni notre peuple, ne contrôle pas nos médias ni nos banques. En revanche, une guerre déclenchée par l’axe américano-israélien provoquerait une nouvelle vague migratoire massive, qui viendrait s’ajouter à la submersion déjà en cours. Nous refusons que la France soit l’auxiliaire militaire d’Israël, nous refusons que notre diplomatie soit soumise à Washington, nous refusons que notre peuple paie les conséquences d’une guerre qui ne le concerne pas. La France n’est pas un satellite de Washington, elle n’a pas à se plier aux guerres décidées à Tel-Aviv, elle n’est pas une province de l’Empire.
Depuis trop longtemps, nos gouvernements successifs se prosternent devant les intérêts et la volonté de l’Empire américain et de l’entité sioniste, hors-la-loi nucléaire, colonisateur impuni, intouchable et incritiquable. L’heure est venue de rompre avec la soumission diplomatique, de rompre avec les guerres impériales, de rompre avec le chantage moral du sionisme qui exige notre silence et notre complicité.
La France n’a pas vocation à sacrifier ses enfants, sa paix et son avenir dans des conflits qui ne sont pas les siens. Notre diplomatie doit revenir à son socle naturel : la défense exclusive des intérêts français. Ni chair à canon pour l’Empire, ni complice des crimes d’Israël.
Source : les-nationalistes