De notre correspondant permanent à Varsovie – Un sondage IBRiS publié le 9 décembre par le quotidien Rzeczpospolita montre que, malgré les pressions européennes et le travail de sape des médias de gauche, les Polonais restent très nettement hostiles à l’avortement et au « mariage gay ».
En ce qui concerne l’avortement, depuis 1993 la loi polonaise ne l’autorise plus que dans trois cas de figure : risque pour la vie ou la santé physique de la femme enceinte (sans limite de délai), anomalie ou maladie grave et incurable de l’enfant à naître (jusqu’à la 24e semaine), grossesse issue d’un viol ou d’un inceste (jusqu’à la 12e semaine).
Selon le sondage IBRiS, 49,9 % des Polonais souhaitent conserver leur loi sur l’avortement inchangée et 14,9 % voudraient limiter encore les cas où l’avortement est possible. Seuls 28,7 % se prononcent en faveur d’une libéralisation de la loi actuelle.
En ce qui concerne les unions entre homosexuels, dans ce même sondage 54,2 % des personnes interrogées se sont dites hostiles à des unions civiles entre personnes du même sexe contre 36 % qui y sont favorables. Quant à l’adoption d’enfants par des couples formés par deux homosexuels du même sexe, 63,1 % y sont opposés et seulement 16,7 % y sont favorables.
Source : present