Dans un récent article traitant du «viol sans contact», Gabrielle Cluzel se demandait si «on devenait dingue ou cinglé»? En effet, certaines féministes dénoncent le viol par le regard que subiraient certaines femmes.
D’abord le mot viol est largement détourné de son sens réel et puis on aimerait compter ces pseudo-victimes.
Les féministes desservent trop souvent la cause qu’elles prétendent défendre. D’ailleurs, Eurolibertés présentait, il y a peu, l’intervention magistrale de «l’anti-Schiapa hollandaise», Eva Vlaardingenbroeck, qui, lors du congrès du parti FVP, «pulvérisait le féminisme en 5 minutes».
Mais, au fait, de quoi s’agit-il?
Les regards insistants de certains hommes constitueraient des agressions (des viols) envers les femmes. Pour que ces dames se sentent agressées, il faut déjà qu’elles-mêmes regardent leurs présumés agresseurs, qui pourraient leur rétorquer que soutenir leurs propres regards constitue un défi. Qui est l’agresseur, surtout pour ces parangons de l’égalité? C’est la lancinante question de la poule et de l’œuf.
Non sans un certain bon sens, Brigitte Bardot déclarait: «Un homme qui a plusieurs maîtresses est un grand séducteur, mais une femme qui a plusieurs amants est une p …»
Juste retour des choses dans un monde sans doute trop entaché de machisme.
Mais, aujourd’hui, certaines de ces dames ne se regardent-elles pas un peu trop elles-mêmes? Les femmes aiment plaire et sont naturellement coquettes. On ne saurait les en blâmer. Non seulement il n’y a pas de mal à regarder la beauté, mais il n’y a aucune raison de s’en priver. Et, comme rétorquait ce mari repris par son épouse alors qu’il regardait avec peut-être trop d’insistance les beautés qui défilaient: «Ce n’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder le menu!»
Nous, la gent masculine, acceptons donc volontiers la beauté en général, et celle des femmes en particulier.
Mais, dans la vie, tout est question de mesure, d’équilibre et de nuances.
Certaines femmes sont-elles donc conscientes que les hommes sont en situation d’agressions sexuelles visuelles permanentes du fait de leurs tenues ou comportements?
On pourrait établir (si ce n’est déjà fait), une échelle, non pas de Richter, mais de Sade, pour évaluer la sensibilité de la libido des hommes.
Celle-ci couvrirait un spectre avec à une extrémité les obsédés sexuels inguérissables genre Dutroux, et, à l’autre, ces héros de l’abstinence que sont tous ces religieux qui font vœu de chasteté, avec une mention spéciale pour les époux qui pratiquent la chasteté dans le mariage, car cela existe.
Le curseur de cet appareil imaginaire pourrait être déplacé selon la «sensibilité» de chacun.
Il n’est pas nécessaire d’être détenteur d’une maîtrise de psychologie pour comprendre que certains hommes s’enflamment plus facilement lorsqu’ils sont face à une «allumeuse».
Oui, Mesdames peu frileuses, vous pouvez agresser ceux qui ont une grande sensibilité concupiscible! Et, quand on connaît la propension de notre société à exacerber une sexualité débridée (d’ailleurs, Madame Schiapa, si chatouilleuse sur le comportement des hommes, aurait dû réfléchir avant d’écrire des choses que la morale réprouve), vous contribuez largement, sans peut-être en être conscientes, à cette agressivité envers les hommes.
Au début du siècle dernier, un franc-maçon, dont le nom ne mérite pas d’être cité, avait déclaré que, pour abattre l’Église catholique, il suffisait de «déshabiller la femme». Nous y sommes ! Au moins le but était clairement affiché.
Mais la tenue ne consiste pas que dans la longueur de la jupe, et la mode est au pantalon. Certaines femmes portent des pantalons les moulant jusqu’à mettre en saillie la moindre fossette de leur séant. D’aucunes n’y trouvent d’ailleurs pas forcément avantage. Mais les goûts ne se discutent pas. Ici encore, les hommes sont soumis à une agression visuelle.
Malheureusement, avec un tel regard sur la société, dans laquelle la galanterie devient un vestige d’une autre époque, on ne peut guère aider à l’harmonie des relations entre les deux sexes.
Alors, que les femmes qui craindraient certains regards masculins les évitent tout simplement, le mépris constituant un des pires traitements qui puisse être infligé à quelqu’un. Et ainsi justice sera rendue et chacun retrouvera ses esprits!
Source : les4verites