Pour combattre le coronavirus, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu suggère d’implanter des micro-puces aux enfants qui retournent à l’école et à la crèche afin qu’ils respectent la distanciation sociale, relate le Jerusalem Post :
« Lors d’une conférence de presse lundi, Netanyahu a suggéré au ministère de la Santé d’utiliser une nouvelle technologie pour aider Israël à s’adapter à sa nouvelle routine alors que l’État lève le verrouillage du coronavirus. C’est-à-dire une technologie qui n’a pas été utilisée auparavant et qui est autorisée par la législation que nous allons promulguer, a-t-il précisé. J’ai parlé avec nos responsables de la technologie afin de trouver des mesures dans lesquelles Israël est bon, comme des capteurs. Par exemple, chaque personne, chaque enfant – je le veux d’abord pour les enfants – aurait un capteur qui déclencherait une alarme lorsque vous êtes trop proches, comme ceux des voitures, a déclaré le Premier ministre. »
L’article souligne que « le bureau du Premier ministre a ajouté qu’il s’agit d’une option volontaire conçue pour aider les enfants à garder leurs distances et que la suggestion du Premier ministre est une idée qui peut aider à maintenir la distanciation sociale, et il n’y aura aucune violation de la vie privée. » Précision qu’il faut croire sur parole, la parole institutionnelle étant devenue en ces temps de coronavirus infaillible et sacro-sainte.
« C’est fictif et dangereux », a déclaré au Jerusalem Post Einat Meron, experte en cyberrésilience, à Ynet. « Si les informations sur l’emplacement des enfants sont téléchargées sur Internet, un pédophile ayant une certaine connaissance du cyberespace peut envahir le système et les traquer en dehors de leurs écoles, les suivre et diffuser les informations sur d’autres plateformes. L’Etat peut-il en assumer la responsabilité? »
Entre les différentes applications pour smartphone destinées au “suivi des contacts” des personnes positives au Covid-19 pour avertir celles qui sont entrées en contact avec elles, via leur téléphone portable, et les micro-puces pour respecter la distanciation sociale, les Etats rivalisent d’idées pour mieux contrôler leur population. Et comme dans tout régime qui marche vers le totalitarisme, les enfants sont les premières victimes à enrôler.
Le monde Big Brother est arrivé !
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info