12/01/21
Stéphane Ravacley, boulanger de Besançon, en grève de la faim depuis le 3 janvier, se bat contre l’expulsion de son apprenti guinéen. Le 12 janvier, il a été “pris en charge peu avant 09H00 par les sapeurs-pompiers qui l’ont conduit au CHU de Besançon“, a confirmé la préfecture du Doubs. Contacté en milieu d’après-midi par France 3, Stéphane Ravacley affirme être sorti des urgences vers 15 heures. Il rentre chez lui et va se reposer. “”Je suis très fatigué, mais ça va” dit-il, mais il veut continuer sa grève de la faim. “Non, je continue. C’est un combat”, dit-il.
(…) Raphaël Glucksmann, Omar Sy, Leïla Slimani, Nicolas Hulot, Edgar Morin, Laurent Berger, Marion Cotillard et plusieurs maires EELV et PS ont appelé lundi 11 janvier, le Président de la République à “aider le boulanger de Besançon en grève de la faim !”, dans une tribune signée dans le Nouvel Observateur.
Stéphane Ravacley, un boulanger du centre-ville de Besançon, ne s’alimente plus depuis dimanche à minuit pour protester contre l’expulsion de son apprenti guinéen.
Un boulanger de Besançon a entamé dimanche une grève de la faim pour garder son apprenti guinéen, jeune majeur visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et menacé d’expulsion.
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“J’ai 50 ans, j’ai fait trois embolies pulmonaires en trois ans, mon médecin me dit que je suis fragile, mais je m’en fous, je sais que j’ai raison”, a expliqué mardi Stéphane Ravacley, déterminé à tout faire pour que son apprenti, Laye Fodé Traore, continue à travailler avec lui.
(…) Stéphane Ravacley dénonce “la politique à court terme” du gouvernement : “ces gamins, on les accueille, les habille, les nourrit, on les forme jusqu’à leur majorité et à 18 ans, plus rien. Ils se retrouvent à la rue, aux mains des passeurs”. Il entend ainsi soutenir “cette nouvelle génération de migrants qui arrive et peuple les boulangerie et les restaurants”.