Claire Hédon rappelle, dans un communiqué publié ce vendredi, que chaque jour passé dans ces camps « met en danger la vie de ces enfants exposés à des traitements inhumains et dégradants ».
Après le « cri d’alarme » des familles, la Défenseure des droits demande à son tour le rapatriement « dans les plus brefs délais » de « tous les enfants français retenus dans les camps au nord-est de la Syrie ». Chargée de défendre les droits des mineurs, Claire Hédon rappelle, dans un communiqué publié ce vendredi, que chaque jour passé dans ces camps « met en danger la vie de ces enfants exposés à des traitements inhumains et dégradants ». « Seule l’organisation du retour de l’ensemble des enfants avec leurs mères sur le sol français (…) est à même d’assurer leur protection », insiste-t-elle.
La Défenseure rappelle avoir déjà formulé plusieurs recommandations depuis 2019, pour que « soit mis un terme à cette situation » qui « porte atteinte aux droits les plus élémentaires d’enfants particulièrement vulnérables ». En février dernier, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU avait même rendu une décision, assurant que la France devait prendre des mesures « pour réparer les violations subies par ces enfants » en proie à des « traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Ainsi, la France « est tenue de respecter ses engagements » et de « fournir dans un délai de 180 jours des renseignements sur les mesures adoptées », rappelle encore la Défenseure des droits.