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rapatriement

  • La Défenseure des droits exige le rapatriement «dans les plus brefs délais» de «tous les enfants français retenus dans les camps au nord-est de la Syrie»

    Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2022

    Claire Hédon rappelle, dans un communiqué publié ce vendredi, que chaque jour passé dans ces camps « met en danger la vie de ces enfants exposés à des traitements inhumains et dégradants ».

    Après le « cri d’alarme » des familles, la Défenseure des droits demande à son tour le rapatriement « dans les plus brefs délais » de « tous les enfants français retenus dans les camps au nord-est de la Syrie ». Chargée de défendre les droits des mineurs, Claire Hédon rappelle, dans un communiqué publié ce vendredi, que chaque jour passé dans ces camps « met en danger la vie de ces enfants exposés à des traitements inhumains et dégradants ». « Seule l’organisation du retour de l’ensemble des enfants avec leurs mères sur le sol français (…) est à même d’assurer leur protection », insiste-t-elle.

    La Défenseure rappelle avoir déjà formulé plusieurs recommandations depuis 2019, pour que « soit mis un terme à cette situation » qui « porte atteinte aux droits les plus élémentaires d’enfants particulièrement vulnérables ». En février dernier, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU avait même rendu une décision, assurant que la France devait prendre des mesures « pour réparer les violations subies par ces enfants » en proie à des « traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

    Ainsi, la France « est tenue de respecter ses engagements » et de « fournir dans un délai de 180 jours des renseignements sur les mesures adoptées », rappelle encore la Défenseure des droits.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Angers : un juge ordonne au préfet de rapatrier en France dans les plus brefs délais un Tunisien violent expulsé

    Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2020

    Arrivé en France à 16 ans en 2014 avec un visa de court séjour, ce jeune homme s’installe à Angers. Où il rencontre, quelques années plus tard, une femme avec qui il se marie en 2018 et a un enfant en 2019. Mais le jeune père se montre violent avec son épouse. Il est condamné à deux reprises. Va en prisonCe qui contrarie ses demandes de titre de séjour.

    Le 12 octobre dernier, à sa sortie de prison, le préfet prend un arrêté d’obligation
    de quitter le territoire français.
     Le jeune Tunisien s’y oppose par un recours de son avocat. Ce qui, en principe, gèle la procédure. L’audience est fixée au 11 février 2021. Mais la préfecture du Maine-et-Loire n’en a cure. Elle renvoie le père de famille dans son pays. […] En oubliant de faire ces vérifications de base, la préfecture s’est assise sur la Convention européenne des Droits de l’Homme et la Constitution.

    Le tribunal administratif prend la mesure de la gravité de la faute commise. Il enjoint, dans une décision rare, « le préfet du Maine-et-Loire d’organiser, aux frais de l’État et dans les plus brefs délais […] le rapatriement du requérant en France ».

    ouest-france.fr via fdesouche

  • Rapatriement des djihadistes : « La prison, c’est l’ENA du djihad » selon Hugo Micheron

    Publié par Guy Jovelin le 12 janvier 2020

    Par  le 11/01/2020

    Le chercheur à l’Ecole Normale Supérieure Hugo Micheron a enquêté sur les réseaux djihadistes en France. Il s’étonne au micro d’Europe 1 de l’annonce par Nicole Belloubet, la Garde des Sceaux, du rapatriement des djihadistes français et explique que la prison est le terreau du radicalisme en France.

    « Quand on voit la difficulté de gestion d’un djihadiste en prison en France, déjà la réponse est plutôt négative« , affirme le chercheur, manifestement défavorable à la position de la ministre de la justice. « Les djihadistes exploitent les prisons pour se consolider, se reconfigurer. Ils ont acté leur défaite sur le terrain au Moyen-Orient, donc l’espace de recomposition de la mouvance djihadiste, c’est les prisons« , explique Hugo Micheron, qui détaille ses recherches et ses entretiens dans un ouvrage publié aux éditions Gallimard, « Le djihadisme français ». […]

    Le chercheur alerte aussi sur la création de nombreuses écoles privées hors contrat dans lesquelles des enfants sont radicalisés. « Un djihadiste m’explique que le but est d’étendre les rangs en éduquant leurs enfants dans la doctrine djihadiste. C’était aussi le projet de Daesh. » […]
    « Ils n’ont jamais été aussi nombreux. Les djihadistes sont cent fois plus nombreux en 2015 qu’en 1990. On ne pourra résoudre ce problème que si l’on arrive à comprendre ce qu’ils font. On a du temps. On est seulement à l’an 5 de la prise de conscience, la France a les moyens de répondre à cet enjeu« , espère l’auteur.

    msn via fdesouche