Voici quelques jours, les religieuses de la Fraternité apostolique bénédictine ont annoncé leur départ de la paroisse Notre-Dame, au centre-ville de Nantes.
Leur départ est lié à une insécurité croissante et galopante.
Les religieuses précisent : « Nous ne sommes pas des “franciscains du Bronx” et nous ne sommes pas censées être des agents de sécurité, bien que nous ayons pris quelques leçons d’“autodéfense”. »
Elles ont été insultées. Des énergumènes leur ont même craché dessus. Elles croisaient régulièrement dans l’église des personnes en état d’ébriété avancée, quand ce n’était pas une odeur de cannabis qui flottait dans l’air en lieu et place de celle de l’encens.
Ce n’était pas dans le Bronx ou à Mogadiscio, pas même dans le 9-3, mais bien dans le centre-ville de Nantes.
Et ce n’était pas une lutte entre gangs, mais la petite délinquance qui pourrit la vie des honnêtes gens.
Naturellement, ni l’État, ni la municipalité socialo-écolo-communiste de Nantes ne sont responsables de rien : c’est la faute à pas de chance !
Mais la réalité est qu’en France, des religieuses sont obligées par l’ensauvagement à quitter leur paroisse.
Non, cette France-là n’est déjà plus la France !
Il faut dire et redire qu’il n’existe pas 36 solutions pour lutter contre cette insécurité : il faut appliquer la « tolérance zéro », mille fois évoquée (et appliquée quand la « cible » est un automobiliste conduisant 2 km/h au-dessus de la limite de vitesse), mais jamais appliquée lorsqu’il s’agit de véritables délinquants.
Il ne faut pas s’étonner qu’une ville où les tags sont considérés comme de « l’art urbain » devienne rapidement crasseuse et accueille tous les drogués des environs – avec ce que cela entraîne de trafic et finalement de violence.
Si toute personne prise sur le fait en train de faire un graffiti devait payer instantanément une amende, nos rues seraient propres.
Et, si nos rues étaient bien tenues, elles seraient moins violentes. Voilà ce que la gauche laxiste refuse d’entendre.
Naturellement, il faudrait aussi stopper l’invasion migratoire : les millions d’immigrés inassimilés, indifférents à notre patrimoine, et traînant dans les rues ne peuvent, en effet, qu’être évidemment un facteur aggravant de cette « délinquance du quotidien ».
Autant lutter contre le terrorisme demande de sérieux moyens, autant la lutte contre cette insécurité « de base » ne demande qu’une chose : du courage – mais c’est une denrée fort rare chez les politiciens.