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nantes

  •  « J’ai failli mourir (…) Au tribunal, on excusait presque le jeune » : Anthony, le policier traîné au sol par une voiture à Nantes, témoigne après la peine de 35h de travaux d’intérêt général infligée à son agresseur (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 18 novembre 2023

    17/11/23

    EXCLU RMC. Anthony, policier à Nantes, a été traîné sur 20 mètres par une voiture. Alors que le conducteur a écopé de 35 heures de travaux d’intérêt général, il revient sur les faits ce vendredi sur RMC et se dit “choqué” par le verdict du tribunal.

    (…) “Ça part d’un banal contrôle routier, comme on en fait tous les jours, explique le policier. Un véhicule roule bizarrement, avec une conduite imprécise. En amont, juste avant de contrôler le véhicule, on fait les fichiers. Malheureusement, le fichier des véhicules volés est en panne. On décide quand même de contrôler le véhicule. Moi, je descends, je me mets au niveau de la portière du conducteur. Je fais le protocole habituel, je demande de couper le contact, de donner les papiers, etc. Et là, c’est le trou noir. L’histoire commence pour moi à ce moment-là. J’ai juste des bribes de souvenir. Je demande au très jeune conducteur de couper le contact de sa voiture. Après, je me vois accroché au véhicule, avec une sensation de vitesse, au niveau de l’estomac. Et je reprends conscience dans le camion de pompiers.”

    “Ma tête, la partie gauche de mon crâne sur 5-6 cm, a été un peu scalpée, poursuit Anthony. J’ai eu une plaie en étoile, avec six points de suture. J’ai eu une perte de sang abondante, j’ai été KO pendant presque une minute. Ça a beaucoup choqué mes collègues. Ils pensaient que j’étais mort, parce que je ne bougeais plus et j’avais du sang qui sortait de la tête. Ils se sont dit que c’était fini. Quand je me suis réveillé, j’ai eu une phase de délire. Je racontais n’importe quoi. Mais tout ça, je ne m’en souviens pas. Quand je reprends conscience dans le camion de pompiers, ça fait déjà 45 minutes que je suis éveillé, mais je n’en ai aucun souvenir.”

    Au tribunal, la procureure a requis huit mois de prison avec sursis. Mais la cour a souhaité favoriser une dynamique de réinsertion pour ce garçon de 16 ans, jamais condamné, qui venait de reprendre les cours après avoir été déscolarisé. “Je me suis déplacé (au procès), j’ai voulu marquer le coup, voir le jeune individu et défendre ma cause, souligne le policier, Anthony. Dès le début, j’ai senti que les faits étaient un peu minimisés. Je ne vais pas dire qu’on excusait le jeune, mais presque. J’ai témoigné deux, trois minutes à la barre. J’ai bien senti qu’en gros, c’était ‘rasseyez-vous, c’est bien, on passe à autre chose’. Quand il y a eu la pause pour le délibéré, il y avait déjà eu la proposition de la juge pour les 35 heures de TIG. J’ai dit que ce n’était pas possible, que je ne pouvais pas assister à cette mascarade. Donc je suis parti.”

    (…) RMC


    15/11/23

    Un jeune homme, qui avait traîné au sol un policier à Nantes en mai dernier, à bord d’une voiture volée, a été condamné lundi à… 35h de travaux d’intérêt général. Une peine jugée “laxiste”.

    En mai dernier, un jeune homme, mineur au moment des faits, impliqué dans un refus d’obtempérer, avait percuté et traîné au sol un policier sur “une vingtaine de mètres” à Nantes. L’individu était au volant d’une voiture volée. La tête du policier avait “violemment heurté le bitume”, et il avait perdu connaissance. Transporté à l’hôpital, il en était ressorti avec un “traumatisme crânien” et des points de suture.

    Lundi 13 novembre, le prévenu était jugé par le tribunal correctionnel de Nantes. Il a reconnu les faits et a été condamné à… 35 heures de travaux d’intérêt général, rapporte Le Figaro. Une décision “laxiste”, selon Christophe Lasne, secrétaire départemental Unité SGP Police-FO en Loire-Atlantique. “Il a failli tuer un policier en uniforme et il n’a rien du tout. C’est incompréhensible”, déplore-t-il auprès de nos confrères.

    (…) La Dépêche

  • Quartiers Nord de Nantes : 14 voitures brûlées, un utilitaire, un bus et 3 engins de chantier brûlés ; une opération de police en début de soirée pourrait avoir déclenché cette série d’incendies volontaires

    Publié par Guy de Laferrière le 11 septembre 2023

    Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 septembre 2023, 14 voitures, un bus, trois engins de chantier et un véhicule utilitaire ont été incendiés dans les quartiers Nord de la ville, selon les pompiers. Aucun blessé n’est signalé à 7 h, ce dimanche.

    Selon les informations communiquées par les secours, une opération de police, menée dans les quartiers Nord en début de soirée, pourrait avoir déclenché cette série d’incendies volontaires

    […]

     

    Ouest-France via fdesouche

  • La Librairie Dobrée lance un SOS

    Publié par Guy de Laferrière le 05 juillet 2023

    La Librairie Dobrée vandalisée par les antifas lors des émeutes
    La Librairie Dobrée vandalisée par les antifas lors des émeutes

    Vendredi dernier, à Nantes, la librairie Dobrée, qui existe depuis 45 ans et défend le patrimoine catholique et français, a été vandalisée par des antifas, en marge des émeutes.

    «Il était 20h30, j’étais dans ma boutique après avoir fait des petites courses. Je les ai entendus vociférer en disant que c’était une librairie de fascistes», raconte le gérant. «À partir de là, ils ont commencé à tout défoncer. J’ai essayé de protéger tout ce qui pouvait l’être. Ça a été d’une violence incroyable».

    Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des nervis d’extrême gauche se saisir de pavés et de barrières ramassées dans la rue en chantier, ainsi que d’une pioche, et démolir la vitrine et une partie du rideau métallique de la porte d’entrée. Ils n’ont heureusement pas réussi à pénétrer à l’intérieur.

    En 2014, la librairie Dobrée, qui appartient depuis dix ans aux éditions de Chiré avait déjà été prise pour cible. Une cagnotte est organisée pour soutenir la librairie Dobrée, seule librairie de Nantes qui défend le patrimoine catholique et français.

    La vitrine et le rideau métallique sont à remplacer, et il faudra compter trois semaines de fermeture.

     

    Source : medias-presse.info

  • Elle est pas belle, la vie à Nantes, mairie bobo/gaucho ? 

    Publié par Guy de Laferrière le 31 mai 2023

    Elle est pas belle, la vie à Nantes, mairie bobo/gaucho ? Trouvé sur tweeter... À part "ça", ça va...

    Image

     

    Source : lafautearousseau

  • À Nantes, les riverains du parc de Broussais excédés par le trafic de drogues : “L’insécurité ambiante entre le trafic, les consommateurs agressifs et les migrants a fait de ce quartier un endroit dangereux”

    Publié par Guy de Laferrière le 01 mai 2023

    REPORTAGE – Dans ce square situé à l’est de la ville, les résidents voient défiler quotidiennement des vendeurs de stupéfiants. Averties de la situation, les autorités travaillent sur le sujet depuis le retour des points de deal.

    «Ta mère la p***» : en cet après-midi de vacances scolaires, les dealers ne sont pas en congé. Dans le parc de Broussais, au cœur du quartier Notre-Dame-de-Toutes-Aides, dans l’est de Nantes, des cris retentissent derrière un bâtiment vacant. Moins d’une minute plus tard, la police municipale intervient avant de se faire insulter, menacer et filmer par un jeune individu, sous les yeux des promeneurs lassés.

    «Vous voyez ce qu’on vit», soupire une assistante maternelle qui, avant que la scène n’éclate, décrivait les nuisances qu’engendrait le trafic de drogue. Avec une collègue, elle a déjà songé à lancer une pétition. «Lui, je ne le connaissais pas», renchérit sa fille à propos du présumé dealer, depuis une aire de jeux où elle surveille trois petiots dont elle a la charge.

    (…) Celle qui a déjà contacté les autorités à de multiples reprises poursuit son récit en montrant le visage dissimulé d’une visiteuse : «Elle, je l’appelle la camée. C’est une SDF qui vient avec son espèce de djellaba. Elle vient en chercher deux à trois fois par jour. Elle gueule quand on ne lui donne pas […] C’est infernal, les échanges n’arrêtent pas», ajoute la propriétaire, excédée, qui croise parfois des marchands dès 6h du matin.

    Elle songe d’ailleurs à déménager car elle ne retrouve plus le quartier tranquille, composé de familles, jeunes enfants et personnes âgées, dans lequel elle s’était installée en 2017. «L’insécurité ambiante entre le trafic de drogue et ses consommateurs agressifs et bruyants, la Maison du Peuple [centre social autogéré qui occupe une partie de l’ancien Creps] et ses visiteurs saouls et les migrants qui y ont pris leurs quartiers depuis plus d’un an, a fait de ce quartier, un endroit infréquentable et dangereux».

    (…) Depuis qu’il a écrit à Nantes Métropole pour se plaindre, «ça fonctionne, il y a plusieurs rondes de policiers. Mais il faudrait carrément un mirador !», plaisante cet homme, qui réside ici depuis 15 ans et n’envisage pas d’emménager ailleurs. «Ça sera le même problème pour le prochain. C’est le système qui est en faute.» Selon lui, le trafic serait encouragé par des groupes scolaires situés dans le voisinage. «Au niveau de la loi, un gamin de 10 ans qui achète, on ne lui reproche rien», relate-t-il après avoir observé de jeunes enfants rôdant dans le coin.

    (…) Le Figaro via fdesouche