GJN1

Perquisition du siège du Rassemblement National (10/07/2025)

Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2025

518321403_1383730909576934_1330540227200487232_n.jpg

Hier matin, la brigade financière, accompagnée de deux juges d’instruction, a procédé à la perquisition du siège du Rassemblement National. Ce nouvel épisode judiciaire s’inscrit dans une longue série de dérives qui démontrent une chose claire : lorsqu’on se vend au Système, on finit par en subir les pires conséquences.
Le RN, en reniant ses fondamentaux, en abandonnant la ligne de rupture avec le Système et en préférant les salons dorés de la République aux luttes populaires, récolte aujourd’hui les fruits amers de cette trahison. La compromission finit toujours par se retourner contre ceux qui croyaient pouvoir composer avec les forces qu’ils prétendaient combattre.
Marine Le Pen, en s’agenouillant face à l’ordre établi, en refusant de censurer la nomination de François Bayrou — symbole assumé de la continuité du régime Macron — a laissé passer une occasion majeure de bloquer la machine institutionnelle du pouvoir. Cette inaction, cette volonté de respectabilité dans le cadre pourri de la Ve République, a marqué le début d’une stratégie de reddition qui se paie aujourd’hui au prix fort.
Pire encore : c’est le Rassemblement National lui-même qui a rendu possible l’accession de l’ignoble Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel, une institution censée garantir l’État de droit mais devenue un bastion d’impunité pour les puissants. Ferrand, condamné pour prise illégale d’intérêts, visé à plusieurs reprises pour des faits graves, incarne à lui seul cette République des copains et des corrompus. Là encore, le RN s’est abstenu, a baissé la tête et a trahi l’espérance populaire qu’il prétend incarner.
Il n’y a aucune stratégie viable face au Système qui ne soit celle de l’affrontement frontal, déterminé, sans compromission. Le combat doit être mené avec la tête haute et les mains propres, comme le faisait le Front National de Jean-Marie Le Pen qui, malgré toutes les persécutions politiques, n’a jamais été empêtré dans ce genre d’affaires judiciaires sordides.
L’heure est grave. Il est temps de revenir à une ligne claire, de rupture totale avec ce régime en décomposition, sans calculs électoralistes ni soumission au simulacre institutionnel. Le peuple français mérite une opposition digne, incorruptible, intransigeante. Tout le reste n’est que reniement, carriérisme et lâcheté.
Le Parti de la France est aujourd’hui le seul parti qui combat ouvertement le Système et qui ne se vendra jamais aux forces de la décadence. Fidèle à la Nation, fidèle au peuple, fidèle à ses principes : notre ligne est droite, notre parole est libre, notre combat est total.
 
Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France

09:20 | Tags : perquisition, rn | Lien permanent | Commentaires (0)