À l’intérieur, cinq sacs de couchage posés sur des cartons à même le sol. Voilà ce qu’a retrouvé Bruno* ce lundi après-midi en entrant dans la maison, pour laquelle il vient de signer un compromis de vente il y a deux semaines, située rue Eugène-Rivet, dans le quartier du Courgain-Maritime.
Depuis quelques jours, des migrants viennent dormir la nuit dans l’habitation, inoccupée depuis plus d’un an. Une scène qui en rappelle d’autres. Entre 2013 et 2015, plusieurs maisons avaient été squattées par des exilés, à la recherche d’un toit où dormir, comme rue Descartes en mai 2013, ou l’ancien site de recyclage Vandamme dès juillet 2014, ou encore avenue Louis-Blériot, boulevard Victor-Hugo, etc. C’est une des voisines qui a contacté l’agence immobilière chargée de la vente de l’habitation de la présence de migrants à l’intérieur, la nuit, et d’allée et venues. « Ils ont cassé une vitre pour entrer avant de refermer le volant roulant en bois. Ils ont aussi cassé une vitre de la porte, qui a été forcée, pour rentrer et sortir de la maison plus facilement, raconte le nouvel acheteur. Heureusement que cette voisine a donné l’alerte. »
(…) La VDN via fdesouche