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drogué

  • Toulouse : cinq membres d’un groupe antifa proches de Raphaël Arnault mis en examen pour violences et trafic de drogue. Pendant les perquisitions, le RAID a découvert 20kg de drogue, des téléphones cryptés et 12 000 euros en liquide (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 17 mai 2024


    15/04/24

    Les enquêteurs ont interpellé les cinq personnes, âgées de 19 à 40 ans, car ils avaient agressé dans l’agglomération de Toulouse une dizaine d’activistes de la mouvance identitaire ou d’extrême droite, des actions filmées puis diffusées sur des comptes Instagram ou TikTok.

    (…)

    Lors des interpellations mardi, les policiers, assistés par le Raid, ont découvert « une quantité importante de produits stupéfiants (3,8 kg de résine de cannabis et 16,5 kg d’herbe de cannabis) », 12 000 euros en espèces « provenant manifestement du trafic de drogue » et un téléphone crypté.

    Le Parisien

    La scène était filmée et postée sur les comptes Instagram ou TikTok des groupuscules Offensive révolutionnaire antifasciste (ORA) de Toulouse ou Antifa Squads en revendiquant les faits “au nom d’une prétendue lutte contre l’extrême droite et le fascisme”.

    France TV info

    14/05/24

    Ce mardi soir, au moins cinq personnes sont entendues par la police judiciaire de Toulouse. Ces militants d’extrême gauche auraient agressé des nationalistes ces dernières semaines. Des vérifications sont en cours.

    www.ladepeche.fr

  • Le Mans (72) : huit antifas interpellés après plusieurs dégradations sur des établissements du centre-ville lors d’une manifestation ; trois d’entre eux, en possession de couteaux et de drogue, placés en garde à vue

    Publié par Guy de Laferrière le 11 décembre 2023

    Le visage dissimulé sous des capuches ou des cagoules, foulard sur le nez et tout de noir vêtus… C’est dans cette tenue de « camouflage » qu’une majorité des jeunes manifestants autoproclamés anti-fascistes, ont parcouru le centre-ville manceau, en fin de journée ce samedi 9 décembre 2023. (…)

    Ouest France


    (…) ils ont pris pour cible deux établissements de nuit situés entre la place de la République et la rue Victor-Bonhommet. Leurs devantures ont été taguées et en partie vandalisées.

    C’est dans ce contexte que huit personnes ont été interpellées ou amenées au commissariat pour des vérifications d’identité. Trois d’entre elles ont été placées en garde à vue pour délit de droit commun. Elles avaient notamment en leur possession des couteaux et des stupéfiants.

    Ouest France

  • Drogue : le crack de Perpignan attire des consommateurs de toute la France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2023

    Outre un taux de chômage et une précarité locale ahurissante – ainsi qu’un quartier gitan (saint Jacques) qui pulvérise tous les indicateurs de pauvreté, précarité et misère sociale nationaux, Perpignan traîne d’autres calamités, comme celles liées au trafic de drogue, et notamment du crack.

    Made in Perpignan consacre un dossier au crack, qui prospère sur la grande pauvreté et le laxisme généralisé :

    “Lors d’une conférence à l’invitation de « L’Alternative En Davant« , les sociologues Mickael Caetano, Sophie Albert et Dominique Sistach ont livré leur analyse sur la hausse récente et inquiétante de la consommation de crack à Perpignan. La consommation de cette drogue dite « du pauvre », aux effets de courte durée mais dévastateurs, est particulièrement visible dans les rues de la cité catalane.

    Dans cette étude, les sociologues également travailleurs sociaux Mickael Caetano, Sophie Albert ont mis à jour une cartographie de la ville de Perpignan. Les caractéristiques d’hyper addictivité du crack, mais aussi son effet ultra-court, contraint les consommateurs à rester à proximité des lieux d’approvisionnement. En effet, ce dérivé de la cocaïne – qui se fume – a un effet très puissant, mais aussi très court. Selon Mickael Caetano, travailleur social à Perpignan, « la cocaïne en poudre et le crack sont des produits stimulants, ils provoquent une augmentation de la sécrétion de dopamine dans le cerveau.

    Mais il y a une différence au niveau de l’effet, son effet peut durer 1 à 2 heures, mais le flash, cette sensation de bien-être sera très bref. C’est ce phénomène qui crée des zones de consommation qui n’existaient pas auparavant. Ils sont obligés de rester près de la zone de deal pour vite retourner en racheter après la fin de l’effet ».

    […] Selon Dominique Sistach, la drogue et plus particulièrement le crack ou la cocaïne transformée ont créé une économie de flux très particulière. « On retrouve nos quartiers prioritaires reliés par les mouvements de population. En haut de Saint Jacques, il y a des jeunes qui font la manche pour acheter du crack ou de la cocaïne. En redescendant, juste à côté de la nouvelle faculté de droit, on retrouve les dealers. Et plus bas, il y a des gens qui cuisinent dans les appartements où les acheteurs viennent aux pieds des immeubles. En face du quartier Saint-Mathieu [plus bas dans le centre-ville, autour de l’église dévolue à la FSSP], la zone qui va jusqu’à la poste centrale est une zone de repos ». Mais aussi de prostitution pour les jeunes femmes et jeunes hommes. « Les policiers les ont repoussés du centre-ville et on les retrouve désormais derrière l’église du Moulin-à-vent » [quartier sensible de Perpignan, au sud du centre-ville].

    […] les commerces du quartier du lycée Arago s’adaptent à ces nouveaux besoins. Les épiceries vendent de l’aluminium en forte quantité [les consommateurs le font brûler sur de l’aluminium avant d’inhaler les fumées] et selon le sociologue, les pipes à crack s’affichent dans certaines vitrines“.

    Selon les sociologues, Perpignan est plus touchée par la consommation que d’autres villes de même taille. Les pharmacies et les centres spécialisés fourniraient 15% de plus de Stéribox à Perpignan que dans des villes équivalentes. Ces kits sont destinés à réduire les risques de transmission de maladies infectieuses chez les consommateurs de drogue. Dominique Sistach évoque ces chiffres fournis par l’OFDT, Observatoire français des drogues et des tendances addictives.

    […] Le 5 octobre dernier, 1.000 policiers avaient été déployés pour démanteler le « campement du crack » à Paris. Bilan des opérations, 39 interpellations et 500 grammes de produit saisis. « Un bien maigre butin aux vues des moyens », estime Dominique Sistach. Idem à Perpignan, le sociologue fait le récit d’un récent déploiement sur le quartier Saint-Matthieu. « En ce moment, les gendarmes agissent sur Saint-Matthieu. Ils essayent de chasser les dealers, et dissuader les consommateurs. Il y a 48h, les gendarmes ont garé 6 camions du côté du conservatoire de musique et ils font un quadrillage du territoire. Rue par rue, ils vérifient toutes les caches visibles, contrôlent les identités. Puis les dealers se déplacent de quelques rues ».

    […] Selon un rapport de l’OFDT sur le crack en région parisienne publié en janvier 2021, la galette de crack était vendue entre 15 et 20€. Dominique Sistach indique qu’à Perpignan, la galette est en vente à 7,50€, ce qui attire les consommateurs d’autres régions. « Il y a des gens à Perpignan qui n’habitaient pas la ville avant de venir pour y consommer du crack. Ils sont étrangers de la communauté européenne, de Rouen, des Bretons, des jeunes, des saisonniers. Il y a des gens qui s’appellent au téléphone et qui se disent à Perpignan le crack est à 7,50€ la galette. Ce qui fait de Perpignan une ville qui attire les populations les plus fragiles ». Une autre spécificité est également constatée : Dominique Sistach parle d’un étirement du prix des produits vendus à Perpignan.

    Pour les sociologues, le problème est très complexe, tant pour la sécurité que pour la santé publique. « Le crack est hyperaddictif et destructeur. En seulement un mois de consommation, les gens semblent avoir pris dix ans ! Or, les institutions chargées d’accompagner les usagers (réduction des risques, désintoxication…) touchent seulement les consommateurs volontaires. Certains publics ne viennent jamais nous voir. Il est difficile de connaître les implications en termes de santé publique, de savoir par exemple combien d’overdoses le crack engendre. Et les discours sont contradictoires, certains acteurs disent qu’il n’y a pas de crack, d’autres qu’il y en a toujours eu. Mais à l’hôpital ils comptent les morts », se désole Dominique Sistach.

    « Il y a une forme de dénégation qui consiste à dire que notre ville est clean alors que ce la souffrance de ces gens qui font la manche saute aux yeux. Leur détérioration physique est flagrante. Alors oui, depuis les années 80, il y a une prise en charge via les traitements de substitutions pour les morphiniques, mais pas pour la cocaïne ou ses dérivés ».

    Mais tant pour la municipalité [RN] que pour les pouvoirs publics où les médias, il n’y a pas de problème.

     

    Source : medias-presse.info

  • Lyon : les potagers urbains écolos participatifs de la place Mazagran servaient à cacher de la drogue

    Publié par Guy de Laferrière le 23 février 2023

    Stupéfiante découverte ce mardi dans le quartier de la Guillotière, du côté de la place Mazagran.

    Au cœur du 7e arrondissement de Lyon, des policiers de la BAC ont été témoins d’une transaction suspecte entre deux personnes en pleine rue. Selon Le Progrès, une surveillance a été mise en place pour comprendre comment fonctionne le trafic de drogue que dénoncent de nombreux riverains depuis plusieurs mois.

    C’est ainsi que les agents ont compris que la drogue était cachée dans les potagers de la place Mazagran, à quelques mètres des structures du parc pour enfants. Des billets et de la résine de cannabis ont été saisis alors que plusieurs interpellations étaient menées. Au total, sept suspects ont été arrêtés et placés en garde à vue dont deux acheteurs présumés.

    Après ce coup de filet, la préfecture du Rhône a mené une nouvelle opération ce mercredi en fin de journée. Là-encore, plusieurs centaines de grammes de stupéfiants ont été découverts par les policiers, dans des circonstances à préciser. Au moins un suspect a été interpellé, vraisemblablement en lien avec le trafic qui s’est implanté dans le secteur.

    Lyon Mag via fdesouche

  • Espionnage, lobbying, infiltration, drogue et immigration : comment le Maroc tient la France

    Publié par Guy de Laferrière le 20 février 2023

    Bien sûr, on s’espionne entre alliés. C’est même le moyen de savoir si l’autre est bien un allié. Mais le Maroc n’aurait pas « seulement » écouté Emmanuel Macron et certains de ses ministres. Il aurait aussi cherché à corrompre des eurodéputés.

    Le 19 janvier, pour la première fois de leur histoire, les eurodéputés ont taclé le royaume du Maroc, lui enjoignant de « respecter la liberté d’expression et la liberté des médias » et de « mettre un terme au harcèlement de tous les journalistes ». Ils en ont aussi profité pour dire combien ils étaient « profondément préoccupés par les allégations selon lesquelles les autorités marocaines auraient corrompu des députés au Parlement européen ».

    Une attaque en règle, aux antipodes des propos de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, qui, au lendemain de ce vote fort mal reçu du côté de Rabat, a clamé que « la résolution du Parlement européen n’engage aucunement la France ». Une manière de rappeler que, entre ces deux pays, ce n’est pas une histoire comme une autre, et ce, malgré les coups bas que le royaume inflige régulièrement à la République.

    CORRUPTION À BRUXELLES

    Loin de ce que sous-entend la dénomination de « Qatargate », tout est en effet parti de soupçons d’ingérence portant sur le Maroc. Ce dernier constitue bel et bien le point de départ des investigations lancées par les services de renseignement belge et désormais entre les mains de la justice de nos voisins d’outre-Quiévrain, laquelle enquête notamment pour corruption. L’enjeu : le royaume chérifien a-t-il corrompu des élus pour faire voter à Bruxelles des lois en sa faveur ? En France, cela n’émeut manifestement pas grand monde parmi nos politiques et leaders d’opinion…

    INFLUENCE ET INGÉRENCE

    À croire que le Maroc est dans notre pays comme chez lui. « Les services marocains se sont toujours mal comportés en France », glisse à Marianne un ponte du renseignement, qui rappelle l’affaire Ben Barka – chef de file de l’opposition marocaine au roi Hassan II, le père de l’actuel monarque –, lequel avait disparu en plein Paris à l’automne 1965. Et notre homme de poursuivre : « Les services marocains [la DGED] n’ont aucune pudeur en France, quand bien même ils sont pris la main dans le sac. Souvenez-vous de cet espion qui, identifié en 2016, avait notamment corrompu un membre de la police aux frontières pour se procurer des documents ulltraconfidentiels, comme des fiches “S” de personnes radicalisées. » On nous opposera que la France n’est pas un parangon de vertu. Certes. Il n’empêche, l’ancien protectorat déploie ses réseaux dans tous les rouages de la République, du sommet de l’État au conseil municipal d’Ivry-sur-Seine.

    (…) Marianne


    (…) Afin d’obliger le Maroc à reprendre ces clandestins, Emmanuel Macron avait décidé à l’automne 2021 de restreindre le nombre de visas délivrés ; et Mohammed VI, de jouer la rétorsion. À l’été 2022, Rabat a annulé le laissez-passer consulaire nécessaire à l’expulsion de l’imam marocain Hassan Iquioussen (prédicateur du nord de la France par ailleurs fiché « S ») pour des « propos incitant à la haine et à la discrimination ». Il a finalement été expulsé vers son pays par la Belgique, où il avait fui. Une politique de fermeté sur les visas, levée depuis, et qui n’a pas eu l’heur de faire véritablement fléchir notre ami le roi.

    PARCE QUE C’EST L’UNE DES PORTES D’ENTRÉE DE LA DROGUE VERS L’EUROPE

    Premier producteur mondial de résine de cannabis selon l’ONU, le Maroc devrait figurer au sommet de la « wanted list » du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui proclame régulièrement que « la lutte contre la drogue, partout sur le territoire, est une priorité ». Sollicité par Marianne, le ministère refuse pourtant tout commentaire sur sa coopération avec Rabat dans la lutte antidrogue, à l’instar de l’Office antistupéfiants (Ofast). Preuve que le sujet est sensible Place Beauvau. Et pour cause.

    (…) Marianne