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perpignan

  • Perpignan : au volant d’une Mercedes Classe C volée, avec des migrants clandestins à l’arrière, il tente de fuir la police et leur lance des pierres ; laissé libre dans l’attente de son audience en 2024

    Publié par Guy de Laferrière le 31 août 2023

    Mercredi dernier à Perpignan, un individu à bord d’une voiture volée a fui les policiers qui cherchaient à l’approcher, non sans les violenter. Des passagers clandestins se trouvaient dans le véhicule.

    […]

     

    Des pierres lancées sur les forces de l’ordre

    Le conducteur mis en cause a pris la direction de Rivesaltes, sur la D900. Lancé à grande vitesse, et après avoir emprunté un champ de vignes, l’individu s’est vu stoppé par un talus herbeux. Il a alors continué sa fuite à pied, lançant des pierres aux policiers à sa poursuite. Plus tard dans la nuit, les forces de l’ordre, soutenues par l’équipe cynophile, sont parvenues à localiser et rattraper leur suspect. Ce dernier, âgé de 31 ans, a ensuite été maîtrisé avec difficulté, menotté et transporté à l’hôpital pour une visite de contrôle.

    […]

     

    La voiture volée à Narbonne devait être vendue en Espagne

    Les quatre occupants du véhicule sont ensuite placés en garde à vue et une enquête diligentée par le groupe d’appui judiciaire de la sûreté départementale. Elle porte, concernant le conducteur, sur des faits de “recel de vol, usurpation d’identité, conduite sans permis, alcoolémie, rébellion, refus d’obtempérer et aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’un étranger en France“. Les deux passagers arrière de 31 et 32 ans, en situation irrégulière ont été présentés à un juge. Ils s’apprêtaient semble-t-il à revendre le véhicule en Espagne. Déféré, le conducteur, âgé de 31 ans, est laissé libre sous contrôle judiciaire dans l’attente de son audience fixée au 10 janvier 2024. 

    Enfin, un policier de la BAC a été blessé au cours de l’intervention et s’est vu délivrer une ITT de 3 jours. 

    24Matins / L’Indépendant

  • Drogue : le crack de Perpignan attire des consommateurs de toute la France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 avril 2023

    Outre un taux de chômage et une précarité locale ahurissante – ainsi qu’un quartier gitan (saint Jacques) qui pulvérise tous les indicateurs de pauvreté, précarité et misère sociale nationaux, Perpignan traîne d’autres calamités, comme celles liées au trafic de drogue, et notamment du crack.

    Made in Perpignan consacre un dossier au crack, qui prospère sur la grande pauvreté et le laxisme généralisé :

    “Lors d’une conférence à l’invitation de « L’Alternative En Davant« , les sociologues Mickael Caetano, Sophie Albert et Dominique Sistach ont livré leur analyse sur la hausse récente et inquiétante de la consommation de crack à Perpignan. La consommation de cette drogue dite « du pauvre », aux effets de courte durée mais dévastateurs, est particulièrement visible dans les rues de la cité catalane.

    Dans cette étude, les sociologues également travailleurs sociaux Mickael Caetano, Sophie Albert ont mis à jour une cartographie de la ville de Perpignan. Les caractéristiques d’hyper addictivité du crack, mais aussi son effet ultra-court, contraint les consommateurs à rester à proximité des lieux d’approvisionnement. En effet, ce dérivé de la cocaïne – qui se fume – a un effet très puissant, mais aussi très court. Selon Mickael Caetano, travailleur social à Perpignan, « la cocaïne en poudre et le crack sont des produits stimulants, ils provoquent une augmentation de la sécrétion de dopamine dans le cerveau.

    Mais il y a une différence au niveau de l’effet, son effet peut durer 1 à 2 heures, mais le flash, cette sensation de bien-être sera très bref. C’est ce phénomène qui crée des zones de consommation qui n’existaient pas auparavant. Ils sont obligés de rester près de la zone de deal pour vite retourner en racheter après la fin de l’effet ».

    […] Selon Dominique Sistach, la drogue et plus particulièrement le crack ou la cocaïne transformée ont créé une économie de flux très particulière. « On retrouve nos quartiers prioritaires reliés par les mouvements de population. En haut de Saint Jacques, il y a des jeunes qui font la manche pour acheter du crack ou de la cocaïne. En redescendant, juste à côté de la nouvelle faculté de droit, on retrouve les dealers. Et plus bas, il y a des gens qui cuisinent dans les appartements où les acheteurs viennent aux pieds des immeubles. En face du quartier Saint-Mathieu [plus bas dans le centre-ville, autour de l’église dévolue à la FSSP], la zone qui va jusqu’à la poste centrale est une zone de repos ». Mais aussi de prostitution pour les jeunes femmes et jeunes hommes. « Les policiers les ont repoussés du centre-ville et on les retrouve désormais derrière l’église du Moulin-à-vent » [quartier sensible de Perpignan, au sud du centre-ville].

    […] les commerces du quartier du lycée Arago s’adaptent à ces nouveaux besoins. Les épiceries vendent de l’aluminium en forte quantité [les consommateurs le font brûler sur de l’aluminium avant d’inhaler les fumées] et selon le sociologue, les pipes à crack s’affichent dans certaines vitrines“.

    Selon les sociologues, Perpignan est plus touchée par la consommation que d’autres villes de même taille. Les pharmacies et les centres spécialisés fourniraient 15% de plus de Stéribox à Perpignan que dans des villes équivalentes. Ces kits sont destinés à réduire les risques de transmission de maladies infectieuses chez les consommateurs de drogue. Dominique Sistach évoque ces chiffres fournis par l’OFDT, Observatoire français des drogues et des tendances addictives.

    […] Le 5 octobre dernier, 1.000 policiers avaient été déployés pour démanteler le « campement du crack » à Paris. Bilan des opérations, 39 interpellations et 500 grammes de produit saisis. « Un bien maigre butin aux vues des moyens », estime Dominique Sistach. Idem à Perpignan, le sociologue fait le récit d’un récent déploiement sur le quartier Saint-Matthieu. « En ce moment, les gendarmes agissent sur Saint-Matthieu. Ils essayent de chasser les dealers, et dissuader les consommateurs. Il y a 48h, les gendarmes ont garé 6 camions du côté du conservatoire de musique et ils font un quadrillage du territoire. Rue par rue, ils vérifient toutes les caches visibles, contrôlent les identités. Puis les dealers se déplacent de quelques rues ».

    […] Selon un rapport de l’OFDT sur le crack en région parisienne publié en janvier 2021, la galette de crack était vendue entre 15 et 20€. Dominique Sistach indique qu’à Perpignan, la galette est en vente à 7,50€, ce qui attire les consommateurs d’autres régions. « Il y a des gens à Perpignan qui n’habitaient pas la ville avant de venir pour y consommer du crack. Ils sont étrangers de la communauté européenne, de Rouen, des Bretons, des jeunes, des saisonniers. Il y a des gens qui s’appellent au téléphone et qui se disent à Perpignan le crack est à 7,50€ la galette. Ce qui fait de Perpignan une ville qui attire les populations les plus fragiles ». Une autre spécificité est également constatée : Dominique Sistach parle d’un étirement du prix des produits vendus à Perpignan.

    Pour les sociologues, le problème est très complexe, tant pour la sécurité que pour la santé publique. « Le crack est hyperaddictif et destructeur. En seulement un mois de consommation, les gens semblent avoir pris dix ans ! Or, les institutions chargées d’accompagner les usagers (réduction des risques, désintoxication…) touchent seulement les consommateurs volontaires. Certains publics ne viennent jamais nous voir. Il est difficile de connaître les implications en termes de santé publique, de savoir par exemple combien d’overdoses le crack engendre. Et les discours sont contradictoires, certains acteurs disent qu’il n’y a pas de crack, d’autres qu’il y en a toujours eu. Mais à l’hôpital ils comptent les morts », se désole Dominique Sistach.

    « Il y a une forme de dénégation qui consiste à dire que notre ville est clean alors que ce la souffrance de ces gens qui font la manche saute aux yeux. Leur détérioration physique est flagrante. Alors oui, depuis les années 80, il y a une prise en charge via les traitements de substitutions pour les morphiniques, mais pas pour la cocaïne ou ses dérivés ».

    Mais tant pour la municipalité [RN] que pour les pouvoirs publics où les médias, il n’y a pas de problème.

     

    Source : medias-presse.info

  • Perpignan (66) : un migrant clandestin armé d’un couteau s’introduit dans la maison d’une femme de 91 ans en pleine journée

    Publié par Guy de Laferrière le 11 janvier 2023

    Ce mercredi 4 janvier, il est aux environs de 10 heures quand une dame de 91 ans, alors au téléphone avec sa fille, entend sonner chez elle. Elle s’aperçoit ensuite que quelqu’un a ouvert le portillon qui mène à sa maison, et quelques instants plus tard, qu’un individu s’est introduit sur sa terrasse et qu’il commence à forcer une baie vitrée.

    La nonagénaire arrive à sortir de chez elle et la police est appelée, pour leur donner une description du suspect. Sur place un équipage de policiers constate que l’individu est entré dans la maison et a fouillé plusieurs pièces, tandis que dans le même temps, il est interpellé par un autre équipage de la section d’intervention.

    Sur lui sont retrouvés un couteau et un tournevis et il s’avère être en situation irrégulière sur le territoire français. Conduit au commissariat, il se montre très virulent, insultant et menace les policiers. Il a été placé en garde à vue par les enquêteurs du groupe d’appui judiciaire avant d’être déféré au tribunal de Perpignan.

    L’Indépendant via fdesouche

  • Perpignan : un couple d’Iraniens voit sa demande d’asile rejetée pour la quatrième fois, alors qu’il risque la peine de mort en Iran après sa conversion au christianisme

    Publié par Guy de Laferrière le 30 novembre 2022

    RÉCIT – Renier l’islam est un crime d’apostasie en Iran, mais le couple s’est vu refuser quatre demandes d’asile en France au motif que la sincérité de leur choix ne peut être prouvée.

    Dans le 55m2 prêté par le Centre d’accueil de demandeurs d’asile, Ata Fathimaharloei, 36 ans, et son épouse Somayeh Hajifoghaha, 37 ans, ne sont pas trop mal installés. Malgré les punaises de lit, ils possèdent un frigo, une machine à laver et disposent d’une chambrette pour les deux enfants, Moein et Daniel. L’horizon serait presque serein s’ils ne venaient de recevoir, mi-novembre, un nouveau refus de droit d’asile. Le quatrième en cinq ans. Ata accuse le coup. «Je dois avouer que cette fois-ci est très dure. Je pensais qu’avec la situation actuelle en Iran (les vagues de manifestations contre le régime des ayatollahs, NDLR), il y avait de l’espoir».

    Arrivés dans les Pyrénées-Orientales en 2018, le couple a fui l’Iran après la découverte par les autorités qu’Ata fréquentait une église chrétienne. Sur le document produit par un cabinet d’avocats iranien, certifié et traduit du persan, on peut lire : «Selon la Constitution iranienne et la loi islamique, tout Iranien ayant un père et une mère musulmans est également musulman et suivra la religion du grand prophète». Puisque Ata n’a pas exprimé «ses remords et sa repentance» après sa conversion, il est considéré par la République islamique d’Iran comme un «apostat». De facto, son contrat de mariage musulman est considéré nul et sa femme Somayeh, coupable adultère. Autant de crimes qui font planer sur la tête du jeune couple de lourdes peines de prison en Iran, jusqu’à la «sentence de mort».

    Quatre refus consécutifs

    (…) Le Figaro


    Ils avaient fui l’Iran en 2018 avec leurs deux enfants pour échapper à la peine capitale prononcée après la conversion du père au christiannisme. Le rejet de leur demande d’asile est “surprenante” et “révoltante”, dénonce leur avocat.

    Un couple d’Iraniens et leurs deux enfants, réfugiés à Perpignan depuis quatre ans, vient de voir sa demande d’asile une nouvelle fois rejetée alors que les deux parents font l’objet d’une condamnation à mort en Iran, rapporte dimanche 28 novembre France Bleu Roussillon.

    Une toute dernière demande est possible

    Le couple fuit son pays en 2018 pour échapper à des poursuites. Le père, musulman de naissance, risque la peine de mort pour s’être converti au christianisme. Son épouse est également menacée, poursuivie pour adultère. Son mari n’étant plus musulman, leur union est de fait annulée.

    (…) Pour leur avocat, maître Gérald Brivet-Galaup, “c’est une décision qui est très surprenante, très révoltante et totalement inopportune au regard de l’actualité dans ce pays.” L’avocat explique que le statut de réfugié est refusé à ses clients “au motif que les menaces de mort ne sont pas suffisamment étayées.” Selon lui, “il y a sans doute des considérations politiques qui [les] dépassent.”

    Francetvinfo

  • Perpignan : armé d’une machette de 40 centimètres, Jaouad, 12 mentions à son casier judiciaire, agresse une cycliste

    Publié par Guy de Laferrière le 20 novembre 2022

    Le bon samaritain prêt à aider une jeune femme en difficulté était en fait en voleur qui guettait une proie.

    Ce 11 novembre, une jeune femme enfourche son vélo pour rentrer chez elle après avoir passé un moment avec des amis aux Halles Vauban à Perpignan. Peu avant minuit, elle a un petit problème de dérailleur et s’arrête un instant rue de l’Ange. C’est là que Jaouad s’approche d’elle, apparemment empli de sollicitude, pour l’aider. En fait, il s’empare de son sac à main et s’enfuit. La police, aussitôt avertie, le rattrape un peu plus loin. Il a en poche la carte bleue et le téléphone de la victime. Dans son sac à dos, il transporte en outre une machette longue de 40 centimètres. Trois jours plus tard, il est déjà renvoyé devant le tribunal. S’il ne peut nier le vol, il réfute toute violence : “Elle est tombée toute seule avec le vélo. J’ai doucement pris le sac dans le panier avec un seul doigt”.

    La version de la victime est assez différente : “Il m’a fait tomber et a arraché le sac. Depuis, je n’ose même plus sortir en ville”. Elle n’a pas la force de venir en personne au procès, toujours traumatisée.

    “L’arrachage a été si violent que la victime est tombée au sol, tonne le procureur. Et il y a ce port de la machette, même s’il ne l’a pas utilisée. Il a 12 mentions sur son casier et a déjà bénéficié de plusieurs alternatives à l’incarcération. Cette fois, je demande 15 mois ferme”.

    L’Indépendant via fdesouche