GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire

  • Mélenchon n’est pas seulement un ignorant en Histoire : il en est un falsificateur.

    Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2025

    509358045_1369273871022638_6704054205751433248_n.jpg

    Il faut décidément un mépris certain pour la vérité pour oser, comme le fait Jean-Luc Mélenchon, affirmer, avec le ton doctoral du prêcheur illuminé, que le monde arabo-musulman aurait été « historiquement supérieur » à la France médiévale. Dans une pirouette historique grotesque, il nous explique que pendant que Dagobert mettait sa culotte à l’envers, les savants arabes inventaient les mathématiques. Une telle caricature n’est pas seulement ridicule : elle est fausse, tendancieuse et idéologiquement orientée.
    Car que veut-il dire, en creux, M. Mélenchon ? Que la civilisation française, enracinée dans l’héritage gréco-latin, le christianisme et les royaumes francs, serait née inférieure, presque honteuse, face à un Orient magnifié, idéalisé, sanctuarisé. Nous voilà en plein délire ethnomasochiste où l’auto-culpabilisation devient doctrine et l’Histoire, un instrument de propagande.
    Historiquement, c’est une imposture. Oui, des savants musulmans ont transmis et commenté les savoirs grecs, perses et indiens. Oui, Al-Khwārizmī a structuré l’algèbre au IXe siècle. Mais les mathématiques n’ont nullement été « inventées » par le monde arabe : Pythagore, Euclide, Archimède et Diophante les avaient déjà formulées, des siècles auparavant. Loin d’être créatrice ex nihilo, la science islamique médiévale fut avant tout traductrice, compilatrice, parfois innovante mais toujours dans un cadre hérité voire dérobé.
    Quant à l’Europe médiévale que Mélenchon méprise avec tant de facilité, elle n’était nullement en ruines. Dès le VIIIe siècle, les Carolingiens fondent les bases d’un renouveau intellectuel (la Renovatio imperii), posant les fondations de l’université, de l’architecture romane puis gothique, des grandes réformes liturgiques et d’un droit savant. Ce n’est pas Saladin, personnage glorifié à tort et à travers, qui a enseigné aux Français à bâtir des cathédrales : celles-ci, comme Chartres ou Sens, précèdent son époque.
    Alors, pourquoi ce mensonge historique ? Parce que Mélenchon ne fait pas de l’Histoire : il fait de la politique, de la basse politique. Il flatte un électorat arabo-musulman qu’il croit captif, en l’alimentant d’un récit victimaire inversé où l’Occident est toujours coupable, l’Orient toujours noble. C’est un clientélisme historique, une mise au service de la mémoire à des fins électorales. Mélenchon ne s’adresse pas à l’intelligence des Français : il parle à des communautés, à des ressentiments, à des blessures instrumentalisées.
    Cette stratégie est très dangereuse. Car à force de raconter l’Histoire comme une guerre de civilisations inversée, où l’on remplace la grandeur de la France par la repentance, où l’on nie Clovis, Charlemagne ou Saint Louis pour glorifier Averroès ou Ibn Battûta, on trahit la mémoire nationale. On excite les immigrés contre les Français. On sème la discorde sous prétexte d’universalité.
    Mélenchon n’est pas seulement un ignorant en Histoire : il en est un falsificateur. Il n’est même pas un républicain mais un communautariste. Il ne parle pas pour la France mais pour ceux qui veulent la coloniser. Voilà pourquoi ses propos ne sont pas seulement erronés : ils sont indignes. Indignes d’un homme politique, indignes d’un tribun, indignes d’un Français.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
  • « Il n’y a pas de sens de l’Histoire »

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mars 2023

    Pour les 60 ans de l’exécution du colonel Bastien-Thiry, une soirée commémorative était organisée, au prieuré Saint-Irénée à Lyon (FSSPX).

    Après la messe célébrée par M. l’abbé Cyprien du Crest, le chant de la cavalcade résonna dans l’église, unissant les voix de toutes les générations.

    Après avoir écouté M. Louis de Condé déclamer avec émotion un poème en hommage au colonel, madame Hélène Bastien-Thiry donne une conférence retraçant la vie héroïque de son père.


    Quelque 200 personnes, pieds noirs, amis de l’Algérie Française auxquels se mêlaient de très nombreux étudiants étaient présents pour rendre hommage au colonel Bastien-Thiry, défenseur de la civilisation chrétienne et française comme son magnifique testament en témoigne:

     “Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire, car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne, qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions bonnes ou mauvaises”.
    (Colonel Bastien-Thiry)
     
    Source : lesalonbeige