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liquidée

  • En Charente, la dernière fabrique de charentaises liquidée… A qui la faute ?!

    Publié par Guy Jovelin le 24 novembre 2019

    Auteur : Rédaction

    A la République et à ses présidents et dirigeants plus calamiteux les uns que les autres…
    Voir le commentaire en fin d’article.

    Lu dans Le Parisien :

    « […] Le tribunal de commerce d’Angoulême a prononcé vendredi 15 novembre la liquidation judiciaire de la dernière fabrique en Charente des fameuses charentaises, les pantoufles utilisant la technique originelle du « cousu retourné ». L’unique offre de reprise portée un l’investisseur Pascal Becker a été écartée. Résultat : les 104 salariés vont être licenciés. Un immense fiasco industriel pour cette entreprise implantée à Rivières, au nord-est d’Angoulême.

    Erreurs stratégiques et brouilles internes

    La Manufacture charentaise, qui a bénéficié d’importantes aides publiques, avait pourtant tout pour séduire et relancer la production des chaussons « made in Charente ». Créée au printemps 2018 par Renaud Dutreil, ex-ministre des PME sous Jacques Chirac et reconverti dans les affaires, la fabrique regroupait quatre enseignes mythiques du secteur comme Degorce ou Rondinaud. En mars 2019, ce savoir-faire charentais a même bénéficié d’une « indication géographique » délivré par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Las, les erreurs stratégiques et les brouilles internes entre actionnaires ont eu raison de cette aventure. […] »
    Commentaire d’Olivier Piacentini :
    « A force de taxer les PME françaises, les contrôler, à force de les livrer avec de tels fardeaux à la concurrence chinoise, voila que toutes finissent par succomber le unes après les autres, face à des concurrents dégagés de toutes contraintes. Désormais, plus de charentaises en Charente, plus de chaussures à Roman, de cristal à Nancy, et tant d’autres fleurons de notre patrimoine morts au champs d’honneur, et remplacés par des erzsatz chinois de bas étages… Bientôt, ne resteront plus en France que les bordereaux du trésor public et de l’Urssaf, et bien sur les guichets de Pole Emploi, qui eux, à la différence des commerces, ne désemplissent jamais… »
    Source : contre-info