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riverains

  • Quartier de la Guillotière à Lyon : à Mazagran, les dealers font la loi, les riverains vivent reclus

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    « Je vis l’enfer ». Voici comment Kévin*, 52 ans, perçoit son quotidien depuis des mois. Installé rue Jangot avec son chien Mike, sa fenêtre donne sur l’aire de jeux de la place Mazagran. À son plus grand désarroi : « On y voit des deals, des rixes, des hommes dans des états seconds, sans parler du bruit insupportable des enceintes ». Bref, « c’est un cauchemar ».

    Pour s’en rendre compte, direction son appartement. Il nous accueille aux côtés de Martine*, une autre membre du collectif « Vivre Mazagran ». Installé en 2016, le quinquagénaire célibataire se souvient à quel point il était « ravi de ne pas avoir de vis-à-vis ». Quatre ans plus tard, c’est la Bérézina : « Cela coïncide avec l’arrivée de nouveaux guetteurs en septembre dernier ».

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    www.leprogres.fr via fdesouche

  • « On est à bout » : à Bordeaux, les riverains du quartier Saint-Paul, ravagé par le crack, vivent l’enfer au quotidien. « Ça va péter (…) On vit dans la saleté. Ils pissent et chient partout »

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    REPORTAGE – Dans le quartier Saint-Paul, les riverains explosent. Une association de soins y attire les drogués, générant insécurité et saleté permanentes.

    (…) Nous avons d’abord rendez-vous à l’association La Case, qui gère le centre d’accueil honni. Sa directrice Véronique Latour affirme que la structure n’est pas là par hasard. «Nous nous sommes installés ici car nous avons voulu nous rapprocher des usagers de drogues, et non l’inverse. Ce quartier est désormais gentrifié, mais il a toujours abrité des marginaux. Les nouveaux arrivants le découvrent». Elle concède en revanche que «l’apparition du crack a changé la donne. Il rend ces gens plus visibles, car c’est un psychostimulant». La Case recense une centaine de passages quotidiens dans ses locaux, où les «usagers» peuvent se doucher, consulter un médecin, un assistant social ou encore un psychiatre… Et obtenir du matériel d’inhalation ou d’injection. À charge pour eux de faire leur affaire discrètement dans les alentours. Combien sont-ils ? «C’est difficile à estimer. Mais nous doublons chaque année nos distributions de pipes à crack», admet sans fausse pudeur la directrice.

    (…) Une restauratrice : «Non, et là ce n’est pas seulement une question de voisinage. J’éduque mes enfants dans le respect des valeurs, du travail, de la responsabilité. Je n’ai pas envie que mes impôts servent à payer cela ! En revanche, des centres de prise en charge, loin de la ville, qui pourraient se concentrer sur le sevrage, alors là oui, nous sommes ok». Une idée défendue par d’autres spécialistes du secteur, voire par les médecins. Mais l’urgence est à la sécurisation. «Ça va péter, on vit avec une pression hallucinante et dans la saleté. Quand des groupes de toxicos se massent devant La Case, que vous voulez passer avec votre poussette, vous faites comment ?», s’ébahit de colère une autre passante, qui décrit des «hommes et femmes chiant et pissant partout»… preuves photographiques à l’appui.

    (…) Charlotte, Bordelaise d’origine, nous mène dans la petite rue Saint-Éloi, où les camés consomment. Ils y jettent partout seringues, déchets (y compris dans son jardin, derrière l’église), s’engueulent, urinent ou défèquent sur les pas-de-porte. Quand elle et son compagnon partent prendre leur voiture au parking Victor-Hugo, rebelote : «À chaque fois c’est un risque, quand il faut les croiser ou les enjamber pour accéder à un escalier ou un ascenseur ». Les sombres anecdotes s’enchaînent, le regard se perd dans le vide… Puis elle fond franchement en larmes : « mais franchement, qu’est-ce qu’on a fait ? Comment on peut nous laisser vivre ça ? Dites-leur que ce n’est plus possible ! On est à bout ! »

    (…) À nouveau nous déambulons dans les rues. Un vicaire de l’église Saint-Éloi explique qu’il a «parfois des discussions avec ces pauvres gens. Mais le lendemain, ils ne nous reconnaissent plus». Des punks et leurs chiens zonent devant l’entrée de La Case, un instant rieurs, le suivant hurlant des insanités. Au Palais des sports, déjà les matelas se sont multipliés, déjà on y lambine, déjà on y urine. La rue Saint-Éloi, sans qu’on y prenne garde, est désormais barrée par un caddie volé et un vieux sommier. Une femme sans âge et son acolyte ont disposé du matériel d’inhalation sur un pas-de-porte, et commencent leur potion maudite. La misère en quelques heures a refait son camp. Si l’on regarde ailleurs, que c’est beau, pourtant.

    Le Figaro via fdesouche.com/2022/10/08/on-est-a-bout-a-bordeaux-les-riverains-du-quartier-saint-paul-ravage-par-le-crack-vivent-lenfer-au-quotidien-ca-va-peter-on-vit-dans-la-salete-ils-pissent-et-chient/

  • “Je me suis acheté un pistolet” : à Limay (78), des riverains s’arment, excédés par les nuisances et les dégradations dont ils sont victimes

    Publié par Guy Jovelin le 28 février 2022

    Des habitants d’un quartier excentré disent vivre un «enfer» depuis quelques années. Ils ne supportent plus les dégradations et les intrusions dont ils sont victimes. Et menacent de réagir.

    Ils n’en peuvent plus. Des habitants de Limay (Yvelines) tirent la sonnette d’alarme pour dénoncer leur quotidien, devenu un « enfer » depuis quelques années en raison des nuisances dont ils sont victimes. Cette dizaine de familles réside dans un rectangle excentré, coincé entre le boulevard Pasteur et la voie ferrée, à deux pas du port de Limay. L’extension prévue de ce port entraîne des expropriations et de nombreux terrains, vides de leurs occupants, ont fini par être occupés en toute illégalité.

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    Le Parisien via fdesouche

  • Insécurité à Bordeaux : excédés par les cambriolages et les actes malveillants, les riverains adressent une pétition au maire EELV

    Publié par Guy Jovelin le 09 janvier 2022

    Avec 22 actes malveillants dont 9 cambriolages en moins d’un an, les habitants de la rue Clément, voie située dans le quartier Saint-Genès à la lisière de la Victoire, ont adressé une pétition de 86 signatures au maire Pierre Hurmic

    La hausse des cambriolages dans certains quartiers bordelais se confirme. Et la petite rue Clément, située dans le quartier Saint-Genès, à la lisière de la Victoire, en constitue une bonne illustration. En un an, elle est devenue le théâtre de 22 actes de malveillance, dont 9 cambriolages. Au désespoir des riverains, démunis face à cette situation, qui ne semble guère s’arranger au fil du temps. Pourtant, en moyenne, les cambriolages seraient moins nombreux à Bordeaux, selon la mairie.

    (…) Sud Ouest via fdesouche