Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2020
« Ce 20 mars 2020, j‘apprends que l‘armée française, autrefois réputée comme la première armée du monde (ce n‘est pas si vieux : 80 ans !), est en passe de mettre en œuvre une mission délicate : tenter d‘aider les hôpitaux alsaciens tragiquement submergés en installant une antenne de réanimation, dont on ne sait pas très bien, à écouter les médias, si elle comprendra 30 ou 60 lits. Alors disons 60.
Cette ambition affichée par Monsieur Macron, président de la république en titre mais sans majesté et sans majuscules, lors de sa déclaration télévisée du lundi 16 mars, n‘est toujours pas suivie d‘effets, ce vendredi soir. Les patients en état de détresse respiratoire attendent toujours. J‘ose espérer que le premier des Français (?!) a donné des ordres en ce sens très en amont de sa déclaration, mais même ça, je n‘en suis pas sûr.
Voilà donc l‘état d‘avancement de cette opération : aujourd'hui, samedi 21 mars, SIXIÈME JOUR APRÈS MACRON, il n‘est même pas certain que ces premiers malades soient enfin pris en charge. L‘ARMÉE, PAS EN MESURE D‘ASSURER LA PRISE EN CHARGE DE 60 MALADES APRÈS 6 JOURS DE DÉLAIS ? »
Éric Pinel - Membre du Bureau politique du Parti de la France