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Lampedusa : « Les migrants ont mangé mes poules, mes chèvres et mes 4 chiens. Il ne me reste que les porcs. »

Publié par Guy Jovelin le 09 août 2020

Une Lampédusienne raconte l’enfer vécu sur l’île avec les débarquements de migrants qui ne s’arrêtent jamais : « Regardez ce qu’ils font ici… ».

« Ce n’est plus possible de continuer comme ça ! » : Rosy Matina est une Lampédusienne dont le terrain, acheté par son père en 1967, borde le hotspot de Cala Imbriacola. Elle n’en peut plus.

La nuit, les immigrés montent chez elle et campent, boivent de l’alcool, se saoulent. L’air autour de la maison délabrée, dont le toit a été renversé par Rosy elle-même et son compagnon parce que les migrants isolaient des femmes et avaient des relations sexuelles à l’intérieur, est irrespirable. Il y a une odeur d’urine et d’excréments, éparpillée tout autour, semblable à celle perçue près d’un purificateur. Par terre, couvertures prélevées sur le hotspot, vaisselle, restes de nourriture, matelas.

Vidéo : https://twitter.com/i/status/1292086029147570177

«Un soir, nous sommes arrivés – dit-elle – et nous avons trouvé des gens qui campaient. Ils nous ont offert du haschich. Une autre fois, je suis venu avec ma fille et 14 d’entre eux étaient ivres et nous ont harcelées sexuellement. J’ai glissé le long de la falaise vers le hotspot. Ma petite fille m’a couru après. Nous avons demandé de l’aide à la police. Ils nous ont dit que les migrants sont intouchables. Ils font ce qu’ils veulent ».

La raison ? «Il y a ceux qui gagnent beaucoup de leur présence», explique-t-elle. Rosy est exaspérée par la situation. Elle a présenté de nombreuses plaintes aux carabiniers, a porté plainte, mais personne n’est jamais intervenu. «Ils ont dit qu’ils viendraient nettoyer – précise-t-elle -, mais rien, ils ne sont plus jamais revenus. Le maire Totò Martello doit avoir honte. Il devrait simplement quitter son fauteuil et disparaître. Je vous le dis : si je trouve encore un migrant sur ma propriété, je lui tire dessus. Si mon père avait été là, il aurait utilisé le fusil de chasse ».

Rosy vivait des récoltes de sa terre, de ce qu’elle gagnait en élevant des moutons et des poulets. «Je n’ai plus que les porcs – poursuit-elle -. Ils ne les mangent pas car pour les Arabes c’est interdit. Mais ils ont mangé quatre de mes chiens ». Elle dit cela en nous montrant les restes d’un petit chien. «Ils l’ont dépecé – dit-elle – et ils l’ont fait sur le gril. Vous voyez, juste là, où sont les couvertures ».

Il Giornale

Via Fdesouche

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