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Vers l’effondrement du système hospitalier que le monde nous envie ?

Publié par Guy Jovelin le 22 novembre 2021

Vers l’effondrement du système hospitalier que le monde nous envie ?

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Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’AP-HP, a lancé :

“Ce n’est pas dans quelques années, mais dans quelques mois que l’on peut avoir un effondrement de l’hôpital”.

Il craint une situation catastrophique pour les établissements publics si rien n’est fait pour pallier le manque d’effectifs.

Le 21 octobre, la mise en application des sanctions contre le dépassement du tarif des médecins intérimaires à l’hôpital a été reporté. Prévues par la loi RIST, elles veulent limiter le recours à l’intérim qui coûte très cher à l’hôpital public. Mais avec cette loi, les intérimaires iront vers le privé, où ils seront mieux payés. Emmanuel Cixous, pédiatre depuis bientôt 30 ans et président du syndicat national des pédiatres en établissement hospitalier (SNPEH), tire sur la sonnette d’alarme:

“Sur le principe, bien sûr qu’on est agacé par les rémunérations trop élevées des médecins intérimaires, mais cette loi s’attaque à une conséquence et non à la cause, et ça pourrait, à court terme, aggraver la difficultés des services”. “Durant la pandémie, ça a été plus calme, mais les virus sont restés en bruit de fond et depuis le printemps, avec le relâchement des gestes barrières, on a des épidémies qui ont commencées plus tôt et plus fort”.

Bronchiolite du nourrisson, gastro-entérites, infections virales… En attendant la grippe.

“Les moyens, les conditions de travail, les rémunérations ne donnent pas envie aux gens de rester. Mais qui soignera nos enfants demain? Il faut agir, et pas avec des fausses bonnes solutions comme restreindre les rémunérations des intérimaires en premier lieu. Il faut de vrais moyens pour rendre l’hôpital public a nouveau vivable et attractif”.

Et ce n’est pas en attaquant l’objection de conscience des médecins sur l’avortement que cela va encourager les vocations médicales. La priorité de ce gouvernement c’est d’accroître le nombre d’avortements, pas d’améliorer le système de santé.

 

Source : lesalonbeige

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