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L’ultime transgression de l’arc-en-ciel : rendre la zoophilie licite. L’Espagne a franchi le pas

Publié par Guy de Laferrière le 01 mars 2023

Dans la nouvelle loi sur le bien-être animal que le Sénat espagnol est appelé à voter, la zoophilie est dépénalisée, punie uniquement si elle cause des blessures à l’animal. Une bestialité légale et morale qui rend concrète la possibilité de la zooérastie, la relation entre les bêtes et les humains. Une nouvelle attaque à la loi naturelle divine par la gauche athée, progressiste et radicale-chic. 

 

 

Une nouvelle loi espagnole sur la question de la maltraitance des animaux  : il sera possible de punir  jusqu’à deux ans de prison tous ceux qui causent des blessures à n’importe quel animal vertébré 

Jeudi 16 février, le Congrès des députés du Parlement espagnol a approuvé la soi-disant loi sur le bien-être animal modifiant la loi qui concerne la question de la maltraitance des animaux. Ce projet de loi était voulu par le PSOE, Unidas Podemos, ERC et Bildu, la gauche espagnole. En outre, un autre projet de loi a également été approuvé mais doit encore recevoir l’approbation du Sénat.

Le nouvel art. 340 bis, de ce projet de loi, prévoit des sanctions pour tous ceux qui, en dehors des activités réglementées par la loi, « par tout moyen ou procédé, y compris les actes de nature sexuelle, causent une blessure à un animal vertébré nécessitant un traitement vétérinaire pour rétablir sa santé ».

La Nuova Bussola Quotidiana a décortiqué le projet de loi et souligné sa « bestialité » :

« L’art antérieur. 337 du code pénal, que l’on voudrait abroger, prévoyait des sanctions si les mauvais traitements concernaient des animaux domestiques ou d’élevage et les excluaient explicitement pour les animaux vivant à l’état sauvage. Désormais, il sera possible de punir tous ceux qui causent des blessures à n’importe quel animal vertébré. Ainsi en Espagne il ne sera plus permis de tuer des souris ou des serpents qui entrent chez vous et si vous écrasez un lapin qui traverse votre rue vous risquez soit la prison, jusqu’à 18 mois, soit une amende. Si vous installez alors des répulsifs pointus contre les pigeons sur le rebord de la maison, leur causant tout au plus de simples piqûres qui ne nécessitent pas les soins d’un vétérinaire, vous aurez de la chance car pour vous il n’y aura qu’une amende ou u travail d’intérêt général. »

En revanche, « si vous utilisez des poisons pour tuer le rat, les peines sont augmentées, ainsi que si vous vous cassez un membre ou si vous lui causez des blessures et que votre fille mineure est présente ou si vous éprouvez une certaine satisfaction à l’avoir frappé avec un coup de balai car cela serait qualifié d’acte cruel. Et si le rat meurt, il y a des ennuis, car vous pouvez vous retrouver en prison pendant deux ans (si vous tuez un bébé dans le ventre de la mère, l’État vous paie pour l’opération). Enfin, le doute subsiste quant à savoir si l’autodéfense peut être appliquée si une personne est attaquée par un chien féroce. Le point critique de ce nouvel art. 340 bis est définitivement le suivant : le fait criminel ainsi décrit dans l’article ne comprend pas seulement les actes de maltraitance des animaux, mais aussi ceux en défense de l’homme envers les animaux ou ceux dans lesquels aucune faute ne peut être imputée à l’homme (voir l’investissement inévitable d’un animal). »

Dans le projet de loi, les actes sexuels avec un animal ne sont punis que s’ils lui causent un préjudice

Le projet de loi espagnol est « bestial » analyse le journal italien « non seulement pour cette raison, mais aussi pour une autre : ce projet de loi dépénalise le délit de zoophilie qui était prévu par l’art. 337. Si dans cet article les actes de bestialité étaient sanctionnés comme tels, dans le nouvel art. 340 bis, on l’a vu, les actes sexuels avec un animal ne sont punis que s’ils lui causent un préjudice. Sinon, ils sont légaux :

« L’art. 337 était déjà mal structuré : en effet la peine découlait du fait qu’un acte sexuel avec un animal était vécu comme une maltraitance de l’animal, et non comme un acte contraire à la dignité de la personne. Le nouveau 340 bis va beaucoup plus loin : si l’acte sexuel cause un préjudice c’est un crime, sinon c’est une faculté de fait à exercer librement peut-être parce que, comme ont dû le penser les rédacteurs du projet de loi, il relève des libertés sexuelles de l’homme et de la bête ayant des relations interspécifiques. Cependant, au-delà des raisons qui ont conduit à ce changement, un fait est certain : si la loi est votée, le délit de zooérastie sera partiellement décriminalisé. »

Le porte-parole de Vox au Congrès des députés, Iván Espinosa de los Monteros, a demandé à ses collègues de la majorité lors de la conférence de presse : « J’aimerais savoir si ceux de Podemos ont réfléchi à la manière d’obtenir le consentement des poules, des ânes ou des animaux avec lequel ils pensent avoir des relations sexuelles », étant donné que la législation régissant les relations sexuelles exige le consentement pour consommer une relation. Mais les animaux, selon la loi espagnole, ne sont pas des êtres consentants, mais simplement des êtres sensibles, donc ce ne sont pas encore des personnes, même si nous en sommes proches.

Un pas est fait pour la reconnaissance du statut de personne morale pour les animaux portée par le courant antispéciste qui soutient l’égalité entre les hommes et les animaux

« Par conséquent en droit, leur consentement n’est pas nécessaire. Cela dit, compte tenu de ce dernier projet de loi, les animaux gagnent du terrain vers leur terre promise, qui est la reconnaissance du statut de personne morale. Comme nous venons de le constater, la légitimité dans certains cas des relations sexuelles entre hommes et animaux laisse soupçonner que les rédacteurs du projet de loi estiment que, s’il n’y a pas de dommage à l’animal, les rapports sexuels ne satisfont pas seulement les désirs de l’humain, mais aussi de la bête. Bref : qui nous dit que Fido n’aime pas certaines attentions de son maître ? Alors pourquoi les interdire ? » commente ironiquement LNBQ.

A la différence des bêtes qui sont des êtres sans déviation morale car dépourvu de raison mais dirigé par leur instinct qui les détermine, l’homme qui laisse libre cours à ses pulsions les plus basses et dont le comportement est particulièrement abject devient selon les mots de Cicéron « un monstre », terme dont l’illustre homme d’Etat et orateur latin ne qualifie jamais un animal.

Aux représentant de cette gauche progressiste, radicale-chic, woke, qui propose cette énième monstruosité morale de la révolution arc-en-ciel s’appliquent ces mots du grand écrivain Léon Tolstoï en écho à ceux de Cicéron :

« l’homme est pire que la bête quand il ne vit pas en homme ».

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

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