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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 423

  • Un grain dans le rouage du Great Reset : retour de l’argent liquide en Suède

    Publié par Guy de Laferrière le 10 mars 2023

    L’expérience de vivre sans argent liquide à fait long feu en Suède. Plusieurs raisons dont les inégalités sociales engendrées et des potentielles cyber-attaques, expliquent cette marche arrière de la nation du progressisme. Ce retour aux espèces est un grain dans les rouages du Great Reset et du « tout numérique » vanté par l’Union Européenne.

    Une loi suédoise oblige les institutions de crédit à fournir des services en argent liquide

    Le quotidien Le Temps revient sur cette mauvaise expérience :

    « Dans ce pays où l’on peut tout payer par carte bancaire, sans minimum d’achat, (…), ils sont de plus en plus nombreux à n’avoir aucune pièce ou aucun billet dans leur porte-monnaie.

    « Dans les églises, la traditionnelle quête a été remplacée par la possibilité de verser son obole par Swish, un système de paiement instantané par téléphone qui lie votre numéro à votre compte bancaire. Même les mendiants, plutôt que de tendre la main en vain, arborent sur leur poitrine leur numéro de Swish. Les 56 milliards de couronnes qui circulent encore dans le pays ne représentent plus que 1,2% du PIB, le plus bas niveau du monde (la moyenne dans l’Eurozone est de 10%), et le cash n’est plus utilisé que dans 6% des transactions.

    « La Suède se vantant d’adopter au plus tôt les nouvelles technologies, ces performances étaient célébrées comme le signe d’une société « agile », rapide, efficace »… jusqu’au 1er janvier 2020. Cette année-là « a vu en effet l’entrée en vigueur d’une loi sur « l’obligation des institutions de crédit de fournir des services en argent liquide », aux dispositions plutôt radicales dans cette économie « tout numérique ». Les Suédois doivent maintenant pouvoir retirer de l’argent liquide – et en déposer pour les entreprises – dans un rayon de 25 kilomètres autour de leur domicile. Une disposition qui doit s’appliquer à 99,7% de la population, les autres 0,3% vivant dans des recoins trop reculés de Laponie. La mesure a été adoptée à la quasi-unanimité des députés en novembre dernier et accorde un an aux banques pour se mettre en conformité, l’autorité de supervision bancaire se donnant le droit d’amender les récalcitrants. »

    Il s’agit de laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables

    Pour le gouvernement suédois, cette décision vise à laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables : « Le paiement électronique présente beaucoup d’avantages, mais on doit aussi pouvoir utiliser le cash. Les personnes âgées, les handicapés, ceux qui viennent d’arriver en Suède doivent pouvoir payer en liquide. » a expliqué en son temps le ministre des Finances Per Bolund.

    Le déclin du cash, expliquait en mars 2020 Le Temps, était « si rapide en Suède – la proportion de paiements liquides dans les commerces a chuté de 40% en 2010 à 15% en 2016 – que ce choix risquait bientôt de ne plus être possible. Les agences bancaires sont de plus en plus nombreuses à n’offrir aucun service en argent liquide et, en ville, il faut parfois marcher de longues minutes avant de trouver un distributeur de billets. Les magasins qui refusent le cash – c’est légal – se multiplient, et même l’accès aux toilettes publiques se fait au moyen d’une carte. »

    « Ainsi,  continuait Le Temps, la motivation profonde de cette nouvelle loi, et donc de ce revirement, est avant tout sociale. Si l’argent est injuste, ségrégateur, l’argent numérique l’est encore plus. Il implique, en Suède, d’avoir un numéro universel d’immatriculation, un compte en banque, un domicile fixe, ce que n’ont pas les immigrés, les touristes ou les personnes dans des situations de grande précarité. Il demande de maîtriser les outils numériques, de consulter son compte bancaire sur un ordinateur portable, de savoir envoyer de l’argent par téléphone. Il exige un accès permanent au réseau téléphonique et à internet, ce qui n’est pas toujours le cas en zone rurale. Et, enfin, il empêche tous ceux qui ne remplissent pas ces conditions d’acheter biens et services. »

    « C’est un argument que l’on emploie depuis longtemps et qui a enfin été écouté», se félicitait en janvier 2020 Björn Eriksson, policier à la retraite qui milite pour le maintien du cash à la tête de l’association Kontantupproret. « Presque tous les partis ont voté cette loi pour forcer les banques à faire leur travail. » Une unanimité d’autant plus grande que cette méfiance autour de l’argent électronique, aujourd’hui, ne concerne plus seulement les marges de la société. La Banque centrale suédoise, soucieuse de voir disparaître un moyen de paiement dont elle a le monopole, « garanti par l’Etat », s’est félicitée de ce « pas dans la bonne direction ».

    L’autre bataille pour le retour des espèces consiste, explique Björn Eriksson à « obliger » les boutiques et les commerces à ne plus refuser le cash :

    « Il faut obliger certains d’entre eux à faire machine arrière ».

    A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup d’entre eux continuent à refuser le paiement en liquide.

    Les cyber-attaques, autre danger d’une nation sans liquide et du tout numérique

    Le Temps évaluait encore ainsi la situation :

    « Du côté de la sécurité civile, on s’inquiète aussi des risques en cas de guerre ou de cyberattaque : que deviendrait un pays sans aucun moyen de paiement ? Chez les jeunes, ce sentiment progresse également, pour d’autres raisons : « Quand vous entendez ces nouvelles venues de Chine sur le fichage électronique des citoyens à travers leurs achats, comment pouvez-vous être sûr que ce genre de surveillance ne va pas arriver dans des pays comme la Suisse ou la Suède ? » s’alarme Björn Eriksson. « Ce n’est peut-être pas pour demain, mais je rencontre de plus en plus de jeunes, de cadres très bien insérés qui limitent leurs achats par carte car ils craignent Big Brother ! » »

    Le cauchemar d’une Suède du « tout numérique » se dissipe et c’est tant mieux. La nation pionnière en ce domaine, comme en presque toutes les thématiques progressistes, a fait marche arrière depuis 2021, comme elle fait marche arrière sur bien d’autres « progrès » sociétaux qu’elle a portés au pinacle, tels le vivre-ensemble multiculturel et multi-ethnique ou le lgbtisme sans limite, avant de prendre conscience des ravages sociaux qu’ils ont engendrés.

    Cet exemple suédois est une note d’espoir, le Great Reset numérique ne sera pas si facile à imposer même s’il est malheureusement à craindre que l’Union Européenne et la France suivent la voie de l’illusion idéologique d’une vie sans cash sans tenir compte du réel qui a fini par reprendre le dessus en Suède et qui s’imposera à elles-aussi même si il sera bien tard …  

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • « Le Monde » dans ses œuvres…

    Publié par Guy de Laferrière le 10 mars 2023

  • Le profil éloquent de la gauchiste à la tête de Wikipedia France

    Publié par Guy de Laferrière le 10 mars 2023

    L’encyclopédie en ligne Wikipedia devient de plus en plus une chasse gardée de la gauche (écriture prétendument « inclusive », bannière LGBT, articles mensongers, bannissement du « mgr » pour les évêques évoqués…).

    On ne s’en étonnera pas en jetant un coup d’oeil au profil de la présidente de la fondation Wikimedia France (qui gère Wikipedia).

    Capucine-Marin Dubroca-Voisin est une vraie gauchiste comme en témoignent sa présentation sur Twitter, avec ses « pronoms » délirants, et son fil Twitter.

     

  • Nigeria : « Ils ont mis les chrétiens dans des cages, comme des animaux » l’effroyable calvaire de Maryamu Joseph et Janada Marcus, chrétiennes et victimes de Boko Haram

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

    Le pape François a rencontré ce mercredi 8 mars, journée internationale du droit des femmes deux jeunes victimes de la barbarie du groupe djihadiste Boko Haram au Nigeria, Maryamu Joseph,  détenue pendant neuf ans, et Janada, enlevée en 2018. Des témoignages glaçants et poignants recueillis par l’Aide à l’Église en détresse (AED).

    Elles s’appellent Maryamu et Janada et sont respectivement âgées de 16 et 22 ans. L’âge des rêves et des possibles dit-on. Mais pour elles, le rêve s’est transformé en cauchemar et les possibles en inconcevables. Reçues au Vatican par le pape François ce mercredi 8 mars, journée internationale du droit des femmes, elles font partie de celles qu’on qualifie de survivantes face à la barbarie du groupe terroriste Boko Haram.

    « Neuf ans de vie en esclavage ! Neuf ans de torture ! Neuf ans d’agonie ! », confie-t-elle à l’AED. « Nous avons tant souffert aux mains de ces gens sans cœur et sans pitié. Pendant neuf ans, nous avons vu couler le sang innocent de mes frères chrétiens, tués par des gens qui n’accordent aucune valeur à la vie. Ils ont assassiné sans remords, comme si c’était une chose normale à faire. Ces neuf années gâchées dans la forêt de Sambisa ne peuvent être oubliées en un clin d’œil. Les mots ne peuvent rendre justice à ce que j’ai vécu. »

    Avec 21 autres personnes, elle a été enlevée en 2014 à l’âge de sept ans lorsque le groupe terroriste a attaqué sa communauté de Bazza et l’a emmenée dans un camp. Deux de ses frères et sœurs ont ensuite été emmenés dans le même camp. L’un a été tué sous ses yeux et avec une extrême barbarie et l’autre est toujours retenu en captivité. « Ils ont mis les chrétiens dans des cages, comme des animaux. La première chose qu’ils ont faite a été de nous convertir de force à l’islam », se remémore-t-elle avec douleur.

    « Ils ont changé mon nom en Aisha, un nom musulman, et nous ont avertis de ne pas prier en tant que chrétiens, sinon nous serions tués. Quand j’ai eu 10 ans, ils ont voulu me marier à l’un de leurs patrons, mais j’ai refusé. Pour me punir, ils m’ont enfermée dans une cage pendant une année entière. Ils apportaient de la nourriture une fois par jour et la glissaient sous la porte sans jamais ouvrir la cage. »

    Le calvaire de Janada Marcus remonte quant à lui à octobre 2018. Elle et sa famille étaient déjà sortis indemnes de deux attaques de Boko Haram, abandonnant une première fois leur maison dans la zone de gouvernement local de Baga, dans la région du lac Tchad au Nigeria, et une deuxième fois, fuyant leur nouveau foyer à Askira Uba, dans le sud de l’État de Borno, où leur maison a été incendiée et plusieurs membres de leur famille tués par les islamistes. Mais le pire restait à venir.

    Le 20 octobre 2018, sa maison se retrouve encerclée par des membres de Boko Haram. « Ils ont pointé une machette sur mon père et lui ont dit qu’ils nous libéreraient s’il faisait l’amour avec moi. Je n’ai pas pu retenir mes larmes ! Je tremblais, mais je ne pouvais rien faire ! », raconte-t-elle. « Mon père a refusé et a baissé la tête pour se soumettre à la mort. » En entendant cela, un des hommes a sorti une machette et a coupé la tête de son père. Deux ans plus tard, le 9 novembre 2020, elle est cette fois-ci capturée par des membres de Boko Haram. […]

    Aléteïa via fdesouche

  • Selon une enquête du principal syndicat des personnels de direction des collèges et lycées, 42% des personnels de direction constatent la présence de tenues religieuses à l’école, 43% n’ont pas fait remonter les faits à leur hiérarchie

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

    Selon une enquête du principal syndicat des personnels de direction des collèges et lycées, le SNPDEN-UNSA, publiée mercredi, les tenues litigieuses, les contestations d’enseignement ou les difficultés en sortie scolaire ne font pas systématiquement l’objet de signalement.

    Comment comptabiliser les atteintes à la laïcité à l’école ? Le débat ne va pas manquer de ressurgir avec la publication mercredi 8 mars de la première enquête réalisée sur le sujet par le SNPDEN-UNSA. Le principal syndicat des chefs d’établissement vient de se doter d’un observatoire de la laïcité interne et a sondé ses adhérents. Près d’un millier de personnels de direction des 10 700 collèges et lycées français ont répondu.

    Résultat ? 42 % des personnels interrogés ont constaté entre septembre 2022 et janvier 2023 la présence d’élèves avec « des tenues vestimentaires dites culturelles mais qui peuvent être utilisées dans le cadre d’une pratique religieuse », comme notamment les qamis (tuniques longues) ou les abayas (robes longues de tradition moyen-orientale, portées au-dessus d’autres vêtements). Parmi eux, 43 % n’ont pas fait remonter les faits à leur hiérarchie.

    Côté ministère de l’éducation nationale, on dénombre in fine entre 360 et 280 signalements selon les mois depuis la rentrée, avec un pic à 720 en octobre. Un tiers à la moitié concernent des tenues litigieuses, soit environ 800 signalements depuis le début de l’année scolaire.

    Les raisons invoquées pour ne pas tout recenser ? L’équipe de direction a réglé le problème directement, ou le chef d’établissement n’en voit pas l’intérêt, convaincu de ne pas être suivi par l’institution. Le manque de temps, la crainte d’être considéré comme incompétent ou que cette remontée nuise à leur carrière sont également mis en avant. Pour Didier Georges, coprésident de ce nouvel observatoire interne, « même si les choses ont changé depuis plusieurs années, et singulièrement depuis l’assassinat de Samuel Paty, l’idée d’un “pas de vagues” réclamé par l’institution reste très présente ». Même si « ce n’est plus la réalité », cela reste « la perception des collègues », insiste le responsable syndical.

    […]

     

    Le Monde via fdesouche