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état civil

  • Eure : se disant Français, mais inconnu de l’état civil français, un escroc congolais récidiviste détourne 488 000 € en profitant des aides aux entreprises accordées pendant le Covid

    Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2022

    Les mouvements d’argent sur le compte d’un Francilien aux Andelys ont permis aux enquêteurs de mettre au jour une arnaque au chômage partiel. Des aides accordées aux entreprises pendant le confinement obtenues grâce à de faux noms, de faux salariés et des sociétés fantômes. Son arnaque découverte dans l’Eure, le faux patron accusé d’avoir ponctionné 488 000 € à l’État. Inconnu de l’état civil français mais pas de la justice hexagonale, l’escroc incarcéré depuis plusieurs mois assure aux magistrats être « pupille de la Nation et assez lucide pour savoir où je mets les pieds ».

    «  Je vous confirme, je ne suis pas Congolais, je suis Français ». Un brin désinvolte, barbe qu’il lisse avec soin, un faux air d’Hissène Habré en plus émacié et sourire en coin, cet escroc récidiviste a profité illégalement des mesures d’aides du gouvernement mises en place lors du Covid.

    Incarcéré, il lui est reproché d’avoir créé deux entreprises fantômes en région parisienne, notamment à Colombes (92) grâce à de fausses identités et d’avoir impunément bénéficié des mesures de soutien financier, le fameux «quoi qu’il en coûte» de mars 2020… Plus il déclarait de salariés au chômage partiel, effectifs aussi bidons que les comptes associés, plus le suspect touchait le jackpot. […]

    Pour l’avocat général François Coudert, « vous avez commis du tort à des personnes puisque c’est nous tous qui payons ces aides ! ».[…] « Merci, bon courage », avait conclu sur un ton presque badin le Francilien sans savoir alors qu’il allait rester en prison.

    Paris Normandie via fdesouche

  • L’état civil rejette le prénom occitan de sa fille

    Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2022

    TEMOIGNAGE. "L'état civil français rejette le prénom occitan de ma fille, alors que la Belgique l'accepte..."

    Julien, un Béarnais, et sa compagne, se voient refuser par l’état civil français le prénom occitan qu’ils ont donné à leur petite fille, née en mars dernier. De son côté, la Belgique, où vit le couple, l’a accepté sans problème.

    “Le 11 mars, après quatre ans de relation, nous avons eu la joie d’accueillir au sein de notre foyer notre premier enfant”, nous raconte Julien, un jeune homme originaire de Pau. Sa compagne est belge et le couple vit en Belgique. “Très attaché à la langue et la culture occitane, poursuit-il, il était important pour moi que notre petite fille porte un prénom originaire de chez moi”, explique le Béarnais. “Après des semaines de recherches et de discussions, nous avons donc décidé de l’appeler Lilòia (se prononce ‘Liloye’)”.

    Cependant, quelques jours avant la naissance de la petite fille, un ami du couple devient lui aussi papa. Il les prévient que l’état civil français a refusé le prénom Antòn, qu’il souhaitait donner à son fils, au motif que le “ò” ne fait pas partie de l’alphabet de la langue française traditionnelle. Julien et sa femme se doutent alors que les choses ne vont pas être simples…

    (…)

    www.ladepeche.fr via fdesouche