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  • Barbès (Paris 18e) : Les policiers ouvrent le feu lors d’un refus d’obtempérer, deux blessés graves

    Publié par Guy Jovelin le 04 juin 2022

    Un équipage de policiers à vélo a ouvert le feu sur un automobiliste refusant le contrôle ce samedi matin peu avant 11 heures, dans le quartier de Barbés à Paris (XVIIIe). Le conducteur et sa passagère ont été grièvement blessés et évacués à l’hôpital.

    Leur pronostic vital serait engagé selon nos informations. L’homme a été transporté à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe), tandis que la passagère a été conduite à l’hôpital Georges-Pompidou (XVe).

    Les policiers ont tiré à neuf reprises indique une source proche de l’affaire. Le chauffard aurait renversé l’un des fonctionnaires en voulant fuir. “Tout est parti d’un contrôle car les deux personnes assises à l’arrière de la voiture n’avaient pas de ceinture”, précise cette même source. Ces dernières n’ont pas été blessées.

    Plus d’informations à venir...

    Actu17 via fdesouche

  • “L’horreur du quotidien” à Barbès : Victime d’une agression, la réalisatrice Jeanne Labrune lance une pétition contre l’insécurité. Dans le passé, elle signa des pétitions en faveur des migrants

    Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2020

    La réalisatrice a lancé une pétition qui totalise 800 signatures réclamant le « rétablissement de l’Etat de droit dans ce quartier de Paris ».

    (…) Les ventes de cigarettes à la sauvette, ce marché aux voleurs, aussi. Le tout est boosté par le confinement, alors que la délinquance, elle, devient plus exponentielle, encore. 

    Un ras-le-bol des habitants

    Depuis des mois, une femme s’élève contre les violences commises dans son quartier. C’est Jeanne Labrune. Réalisatrice et comédienne, installée depuis 25 ans dans ce quartier, elle a tout vu, tout vécu.

    A l’origine de cette pétition, il y avait ce dégoût de la situation. « Nous sommes passés de la petite délinquance de rue à l’horreur du quotidien. J’ai le souvenir, alors que nous partagions un café entre copains, dans le quartier, de cette femme, accompagnée de son mari, qui a tété insultée, s’est pris un jet de chaise dans les jambes, et un café brûlant. (…) », nous a-t-elle dit.

    (…)

    Jeanne Labrune l’a vécu dans sa chair. Un de ses colliers lui a été arraché, « avec ma peau. J’ai été blessée. Quand ils ont coupé à la pince le collier », souligne-t-elle. Cela a été très traumatisant, on ne se rend pas compte… J’ai eu le cou blessé. Coupé. »

    (…)

    Derrière les vitrines, des histoires qui se ressemblent toutes, comme l’état d’esprit dans lequel se trouvent celles et ceux qui les racontent. « C’est un mélange de lassitude, d’écœurement, et parfois de peur, lâche un épicier de la Goutte-d’Or. Entre les trafiquants, les mineurs isolés qui se battent entre eux et agressent les passants, les vols… La situation est explosive. »

    (…) Le Parisien via fdesouche