Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2019
Après deux ans de relatif silence médiatique, Marion Maré.chal était attendue.
À-t-elle pour autant été entendue ?
Au-delà des commentaires de comptoir national et des propos généraux à peine rehaussés de considérations éthiques, sociologiques ou prospectives sur ce que serait le conservatisme, il eût fallu pour cela se mettre en capacité d’ouvrir résolument d’autres perspectives stratégiques qu'une vague velléité d'OPA sur ce qui subsiste de la droite Trocadéro, avec pour seule ambition, au demeurant inassumée, de s'en faire la voiture balai. C'est peu. Un joli sourire, un ton professoral et une dialectique travaillée et brillante ne sont pas garants d'un destin que l'on feint, par ailleurs, de ne pas vouloir.
En politique, il faut toujours dire Quoi, Comment et Quand. Faute de quoi les meilleurs intentions restent lettres mortes.
Surtout... Après l’impasse métapolitique et le cul de sac infrapolitique, l'union des droites qu’elle appelle de ses vœux, est aujourd’hui, sauf à la base pour les Municipales ou les Régionales comme ce fut le cas en 1986, une voie sans issue. Nous sommes une fois de plus dans le sombre domaine de l'illusion et du leurre.
Cette émission de LCI le confirme : attendre Marion Maréchal comme d’autres attendaient Godot serait, pour la droite nationale, une erreur et une faute.
JFT