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cadres de lockheed martin

  • Des cadres stratégiques de Lockheed Martin, leader mondial de l’industrie militaire, ont eu a suivre un stage de “rééducation pour hommes blancs”. Découvrez son contenu…

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2021

    Lockheed Martin, né en 1995, par la fusion de 2 groupes aéronautiques : Lockheed et Martin, est le leader mondial dans les domaines de la défense et de la sécurité.
    En 2010, sur les 45,8 milliards de dollars de son chiffre d’affaires, 17,3 milliards proviennent de contrats signés avec l’administration américaine (10,9 milliards dans la défense, 6,6 milliards dans le civil). Lockheed Martin reste entre autres connue pour ses avions de combat, le F-16, le F-22 et le F-35. Ils représentent environ 20 % du chiffre d’affaires en 2008.

    Lockeed Martin a récemment envoyé nombre de ses cadres dirigeants et stratégiques dans un camp de “rééducation pour hommes blancs” de trois jours afin de déconstruire leur “culture d’hommes blancs” et d’expier leur “privilège d’hommes blancs”.

    Le programme a été dirigé par le cabinet de conseil White Men As Full Diversity Partners, dont le leitmotiv consiste à permettre aux hommes blancs de se “réveiller ensemble” (Awaken Together).

    Copie d’écran du site internet du cabinet “White Men As Full Diversity Partners”

    Parmi les participants figuraient un ancien général trois étoiles et le vice-président de la production pour le programme de chasseurs F-35 (d’un budget de 1,7 milliards de dollars).

    En entame de stage, les “formateurs en diversité” ont mené un exercice “d’association libre”, demandant aux employés de Lockheed d’énumérer les connotations du terme “hommes blancs”.

    Parmi les termes cités par les participants : vieux, racistes, privilégiés, anti-femmes, en colère, nation aryenne, KKK, pères fondateurs, fusils, coupables, ne sachant pas sauter.

    Les formateurs ont ensuite demandé aux participants “en quoi se sentaient-ils différents en tant qu’hommes blancs ?”.

    Ont notamment été énumérées les réponses suivantes : “Je communique plus efficacement avec mes collègues”, “Je comprends mieux la vie de mes collègues”, “[je vais] améliorer la marque, l’image, la réputation des hommes blancs”, “J’aurai un sentiment de culpabilité moins tenace qu’un(e) autre si je suis le problème.”

    Une fois ces réponses obtenues, le cabinet de conseil commence à expliquer aux participants le mode de pensée traditionnel des hommes blancs, notamment en lien avec leurs racines culturelles.

    Sont notamment cités comme stéréotypes perçus vis à vis des autres membres de leur communauté “l’individualisme robuste”, “l’attitude positive”, “le travail acharné”, “le respect de certains principes”, le fait qu’ils “aspirent au succès”, etc. Le cabinet explique que ces pensées sont “dévastatrices” vis à vis des femmes et des minorités.

    Ensuite, les participants doivent réciter et intérioriser 50 “privilèges de Blancs“, comme :

    “ma culture m’apprend à minimiser le talents et les perspectives d’évolution des personnes d’autres races”, “je peux commettre des actes de terrorisme, de violence ou de crime sans que cela soit attribué à ma race.”, “ma race ou mon poids n’ont pas d’effet sur l’odeur que je dégage”, “je gagne de façon significative davantage d’argent dans la vie qu’une personne d’une autre race”, etc…

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    Puis de réciter et intérioriser 59 “privilèges masculins“, comme :

    “Mes organes reproducteurs ne sont pas considérés comme la propriété d’autres hommes, du gouvernement et / ou même d’étrangers en raison de mon sexe”, “Mon salaire est de 15 à 33% supérieur à celui d’une femme”, “je ne suis pas jugé sur la propreté de mon domicile” ou “Si je choisis d’être célibataire, ma masculinité ne va pas être remise en question”…

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    Puis de réciter et intérioriser 50 “privilèges hétérosexuels“, comme :

    “On ne me demande pas pourquoi je suis hétéro”, “je peux voir des films avec des relations entre personnes ayant le même type de relations que moi” ou “Je peux avoir des amitiés avec des enfants ou travailler avec eux sans être suspecté de quoi que ce soit”…

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    Enfin, les participants doivent lire une série de plaintes (fictives) récitées par des minorités telles :

    “Je suis fatigué d’être noir”, “Je suis fatigué que des garçons / filles noirs soient assassinés” ou “Je suis fatigué de ne pas avoir de femme comme supérieure hiérarchique”

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    Cet article, issu d’une série de tweets, dont l’auteur est Christopher F. Rufo, est reprise dans un article du très sérieux City Journal