Le banal rappel au civisme s’est transformé en tabassage en règle. La scène remonte au 18 février dernier dans une rame du métro de Toulouse (Haute-Garonne) qui circulait entre Bagatelle et le terminus de Basso-Cambo. Un passager allume, tranquille, une cigarette. Et un autre voyageur, incommodé, lui demande sans agressivité de l’éteindre. Mais ce rappel au règlement va lui coûter très cher. L’intéressé n’apprécie pas en effet d’être ainsi tancé, il se rue sur son interlocuteur et fait tomber sur lui une pluie de coups. L’agression se double d’un vol puisqu’il profite du passage à tabac pour arracher le sac à dos de la victime et le faire passer à un complice présent dans la rame.

Son propriétaire s’accroche, il poursuit ses agresseurs en courant jusque sur le parvis du terminus. Deuxième accrochage, deuxième volée de coups pour l’usager de 24 ans qui ira porter plainte peu après au commissariat.

L’enquête s’est dénouée en ce début de semaine grâce au long travail de recoupement des images de vidéoprotection des spécialistes de la cellule technique d’aide à l’enquête de la sûreté départementale. Il a permis d’identifier deux hommes, âgés de 18 et 22 ans, déjà connus des services de police, et interpellés chez eux. Le téléphone de la victime a été retrouvé chez l’un d’eux qui a aussi conduit les policiers dans un buisson de son quartier où se trouvait encore le sac à dos vidé.

L’un des deux agresseurs a fait le choix d’une procédure de « plaider coupable ».

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Le conflit de voisinage a viré à l’agression mercredi à Toulouse, dans une résidence du secteur des Trois-Cocus, aux Izards. Dans l’immeuble, un résident d’une cinquantaine d’années avait déjà plusieurs fois reproché à ses deux voisins de 18 ans de faire trop de bruit.

Alors, quand vers 17 heures, les deux colocs ont fait irruption dans la cour en klaxonnant allègrement, il est revenu à la charge, descendant à leur rencontre pour renouveler ses remontrances. Et les jeunes n’ont pas apprécié. Ils se sont mis à frapper leur voisin, « à coups de poing et de pied », indique une source policière.

Les agresseurs ont été interpellés par une équipe de la brigade spécialisée de terrain (BST). Ils étaient toujours en garde à vue ce jeudi, dans l’attente d’un rapport de médecine légale sur les blessures infligées à leur victime, notamment au niveau de la tête.

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