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radicalisé

  • Attaque au couteau dans la gendarmerie de Dieuze : le terroriste est un militaire en formation

    Publié par Guy Jovelin le 04 février 2020

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    Attaque au couteau dans la gendarmerie de Dieuze : le terroriste est un militaire en formation

    Après le policier radicalisé (en fait islamiste), voici le militaire radicalisé (mais on va nous dire déséquilibré…) qui passe à l’attaque :

    “Le procureur de la République, Christian Mercuri, s’est rendu à la gendarmerie de Dieuze, au sud-est de Metz (Moselle), lundi 03 février 2020, avant de tenir une conférence de presse à quelques kilomètres, à la gendarmerie de Château-Salins.

    Il a indiqué que l’agresseur était un jeune homme âgé de 19 ans qui venait de s’engager en décembre dans l’armée. Il résiderait au Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Dieuze, l’un des 13 centres de ce type en France. Il est ce soir toujours hospitalisé après avoir reçu deux balles dans l’abdomen, tiré en légitime défense par un gendarme qu’il a blessé au bras à l’aide d’un couteau (…)

    La motivation de cette attaque reste officiellement inconnue. Toutefois, quelques minutes avant qu’elle intervienne,  le centre opérationnel de la gendarmerie a reçu un appel téléphonique leur indiquant un “massacre à venir”, au nom du soi-disant “état islamique”. Dans l’«appel reçu par le centre opérationnel de la Gendarmerie peu avant» l’attaque, l’individu «a déclaré qu’il était militaire, qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’Etat islamique», a relevé le magistrat devant la presse.

    Le Salon beige avait relayé l’inquiétude de voir l’armée française abriter en son sein des terroristes en puissance formés au maniement des armes : Un jour, il y aura le FAMAS (fou) d’un militaire que la hiérarchie militaire aura repéré… sans rien faire.

    Suite au scandale d’Etat de la préfecture de Police de Paris, Jean-Yves Le Gallou s’inquiète, sans doute à juste titre, du risque similaire qui existe dans les armées françaises :

    La vérité, c’est que les services de renseignement sont en retard de plusieurs guerres ! Leur logique – héritée de la guerre froide – consiste à suivre et remonter des filières, donc à laisser dans la nature des gens qu’on repère. Or, la mode est au djihad individuel. Il y a des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de musulmans fanatisés. De temps en temps, l’un d’entre eux passe à l’acte, s’empare d’une voiture (folle), d’un camion (fou) ou d’un couteau (non moins fou) et tue dans son voisinage. Imparable. Et puis, un jour, il y aura le FAMAS (fou) d’un militaire de Sentinelle que la hiérarchie militaire aura repéré… sans rien faire.

    Les services de renseignement adorent les analystes et les « experts ». Or, ceux-là baignent dans l’univers médiatique. Ils prennent l’air entendu pour diffuser des banalités politiquement correctes. C’est, d’ailleurs, pour cela que ces « experts » sont consultés et réinvités. Ceux qui pensent autrement sont dénoncés par Le Canard enchaînéLe Monde ou Mediapart.

    Une partie des forces est détournée pour surveiller « l’extrême droite » et les Identitaires. Les parlementaires devraient, d’ailleurs, essayer de savoir combien d’agents surveillent les islamistes, les antifas et les Black Blocs, les gilets jaunes et « l’extrême droite ». Et rapporter ces effectifs aux menaces réelles.

    Pour illustrer son proposle ministère des armées pourrait-il informer les citoyens français sur ce que sont devenus les (rares) militaires français qui ont refusé de partir combattre en Afghanistan ? Ont-ils continué une carrière tranquille, sont-ils suivis ou ont-ils été mis dehors ? Le fait que ces cas ont été déclarés officiellement “rares” en “2008” ne met personne à l’abri du mode d’action du “djihad individuel” :

    «Moins de cinq» engagés volontaires de l’armée de terre (EVAT) ont exprimé, en 2008, le souhait de ne pas partir en opérations extérieures «pour des raisons confessionnelles», reconnait l’état-major interrogé par Secret-Défense. Il s’agit de jeunes musulmans qui ne voulaient pas aller combattre d’autres musulmans en Afghanistan. Leur nombre serait de trois ou quatre (…) Ces cas sont rarissimes (moins de 0,01% des engagés) mais ils existent. (…)

    Le nombre de militaires français de confession musulmane est inconnu. La loi française interdit toute comptabilité en fonction de la religion. Mais une simple visite dans n’importe quel régiment montre que de nombreux Français issus de l’immigration s’engagent.

    Et pendant ce temps-là, l’armée de terre cherche à recruter…en Seine Saint-Denis.

     

    Source : lesalonbeige

  • 28 ans pour Bilal Taghi, le détenu radicalisé qui voulait «tuer un surveillant» (MàJ: la taqiyya prise en compte au procès)

    Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2019

    Par  le 23/11/2019
     

    Le Franco-Marocain de 27 ans avait immédiatement reconnu avoir voulu tuer un représentant de l’Etat français au nom de l’EI et dit qu’il recommencerait s’il en avait « l’occasion ».

    Il assure aujourd’hui avoir renoncé à l’idéologie mortifère de l’EI. Lors de son procès, ses derniers mots ont été pour ses victimes, à qui il a demandé « pardon ». Jeudi, en larmes, il avait salué le « cours d’humanité » adressé par l’une de ses victimes, comme « une claque dans la gueule ». « Je pense que tout n’est pas perdu », lui avait lancé l’un des surveillants, Philippe H., le ramenant « au sens qu’il voulait donner à sa vie », pour ses enfants.

    Un changement auquel l’accusation n’a pas cru une seconde. L’avocat général avait requis la perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans, appelant à sanctionner l’« engagement irrémédiable dans une idéologie radicale » d’un homme qui « n’a cessé de mentir ». « Ce qui s’est passé à Osny nous rappelle que la dissimulation fait partie de l’art du djihad », avait-il asséné, rappelant que l’accusé s’était vanté d’avoir berné la pénitentiaire, qui ne le croyait pas dangereux à l’époque.
    […]

    Le Monde


    22/11/2019

    C’était le premier attentat djihadiste commis en milieu carcéral. Le détenu Bilal Taghi, 27 ans, a été condamné ce vendredi à 28 années de réclusion criminelle pour avoir tenté de tuer au couteau deux surveillants de la Maison d’arrêt du Val-d’Oise, à Osny, le 4 septembre 2016…

    leparisien.fr

    (merci à moi)


    19/11/2019

    Détenu à la maison d’arrêt d’Osny en 2016, l’homme est jugé ce mardi pour l’agression ultra-violente d’un agent de la maison d’arrêt. Il avait revendiqué son acte au nom de Daech.

    Personne n’avait perçu sa froide détermination, qu’il avait habilement su dissimuler. Car, même s’il n’était pas réputé commode, Bilal Taghi était plutôt perçu comme un détenu tranquille à la maison d’arrêt d’Osny (Val-d’Oise), où il était incarcéré à l’unité dédiée pour prisonniers radicalisés. Le 4 septembre 2016, ce détenu condamné à cinq ans de prison pour avoir vainement tenté de rejoindre la Syrie en 2015 a attaqué deux surveillants à l’aide d’un couteau artisanal, blessant l’un d’entre eux au cou.

    « Cela faisait quelques jours que je pensais à tuer un surveillant quel qu’il soit », revendique-t-il d’emblée en garde à vue, expliquant avoir voulu frapper un représentant de l’Etat français au nom de Daech.

    (…) Cette agression a en tout cas donné un coup fatal à l’expérimentation des unités dédiées en détention telle qu’elle était alors menée. En octobre 2016, le garde des Sceaux de l’époque Jean-Jacques Urvoas annonçait leur suppression au profit des quartiers d’évaluation de la radicalisation.

    (…) Le Parisien