Notre prophétique ministre des Finances, Bruno Le Maire, nous avait annoncé sans une hésitation : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » (vidéo ci-dessous).
BFMTV avait prévu, le 19 avril 2022, que « le PIB [Produit intérieur brut] de la Russie devrait se contracter de 8,5 % en 2022 » et nous expliquait doctement pourquoi : « La Russie dont l’économie est peu diversifiée est extrêmement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures qui représentaient en 2021 46 % de ses exportations totales en valeur. » Tant qu’à faire, Le Figaro en remettait une couche : « La Russie a trois semaines pour payer des dettes en dollars et éviter le défaut ».
Les revenus de la Russie montent en flèche
Bruno Le Maire et les journalistes des médias mainstream ont-ils lu la presse anglo-saxonne ? Il faut croire que non, puisqu’ils auraient vu dans le Guardian : « La Russie a presque doublé les revenus qu’elle tire de la vente de combustibles fossiles à l’UE pendant les deux mois de guerre en Ukraine, profitant de la flambée des prix alors même que les volumes ont été réduits. […] La Russie a en fait pris l’Union européenne au piège : de nouvelles restrictions entraîneront une nouvelle hausse des prix, ce qui permettra d’amortir ses revenus malgré les efforts des gouvernements européens. »
Même le New York Post a constaté que les sanctions contre la Russie représentent en fait pour elle une excellente affaire : « La Russie s’apprête à gagner près de 321 milliards de dollars grâce à ses exportations d’énergie cette année, soit une hausse de plus d’un tiers par rapport à l’année précédente, selon Bloomberg. »
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