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société de surveillance

  • BOOMERS JE VOUS HAIS !

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2022

    BOOMERS JE VOUS HAIS !
    Je pense en effet que les opposants à Macron, Zemmour et Le Pen en particulier, et Mélenchon dans une autre mesure, ne sont pas à la hauteur de la situation.
    Nous sommes tout simplement en train de glisser dans une société de surveillance et de restriction des libertés individuelles comme une lettre à la poste, et la seule réponse des partis natios (ou prétendus tels), c’est de d’aller chercher l’onction du nain Ménard (pourquoi ???) et de laisser la rue à des manifs inutiles et violentes (organisées par qui au fait ?) destinées à dégénérer au profit du Pouvoir… ainsi qu’à cette génération d’ordures que, par commodité de langage, je nommerai les fameux « Boomers »
    Qui de mieux, pour les incarner, que cette vieille chose molle de Jean-Louis Burgat, caution de « « gauche sur CNews, mais, surtout caution sénile qui, hier soir, traduisait en quelques mots l’état d’esprit de sa génération en préconisant le masque pour les enfants, partout et tout le temps, pour ne pas que ceux-ci refilent un rhume aux croulants qui votent Macron ?
    Les contemporains de Burgat auront compris que je parle là d’un état d’esprit et non pas d’une tranche d’âge puisque ce médiocre individu, adhérent communiste lorsque c’était tendance, a renié à peu près tout ce que la gauche pouvait avoir de noble pour se lover dans l’air du temps et, enfin, pour finir pétrifié par un virus.
    Comme le disait très justement Praud, dans cette même émission où le vieux con se distinguait une fois encore, ces boomers égoïstes qui ont pris ce qu’il y avait à prendre en ne se souciant que de leur petit bonheur individuel, continuent donc d’exercer, après 40 ans de règne, leur intolérable diktat en voulant "jouir sans entraves".
    J’en ai croisé un couple il y a quelques jours chez des amis. Une jolie femme bronzée flanquée d’un petit vieux en veste matelassée et pompes de sport. Ils revenaient d’Egypte et comptaient y retourner avant de passer à Bandol où ils ont un voilier. Ah ! Le sort des libertés et de la France, ils en avaient rien à foutre puisqu’ils venaient de trouver un vol à moins de 200 Euros pour Louxor. En revanche, ils avaient bien les 3 doses requises, le masque dans la poche et tout le « schéma vaccinal » à jour. C’est bien là l’essentiel…
    C. Rol
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  • Une société de surveillance

    Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2021

    Une société de surveillance

    obligation du pass sanitaire,société de surveillance

    De Vincent Laborderie, Politologue à l’UCLouvain :

    […] l’obligation du pass sanitaire généralisé pour des choses aussi banales que, non seulement aller au restaurant ou au cinéma, mais simplement entrer dans un centre commercial, c’est une véritable société de surveillance qui doit se mettre en place.

    L’État étant lui-même incapable de mener tous ces contrôles, ce sont les entreprises qui devront s’atteler à la tâche. Avec l’annonce d’une amende de 45.000 euros pour un établissement Horeca qui aurait laissé pénétrer des non-titulaires d’un pass sanitaire, l’État transfère clairement sa responsabilité de contrôle à des opérateurs privés, les transformant de fait en auxiliaires de police.

    On peut douter tant de l’enthousiasme que de la compétence des cafetiers et des restaurateurs pour endosser un tel rôle. À l’arrivée, cet ensemble de mesures ne nuira pas seulement aux non-vaccinés, mais à tous les secteurs concernés, comme aux titulaires d’un pass obligés de le montrer à tout bout de champ. Au-delà de ces aspects pratiques, il y a bien le basculement vers une société de surveillance où une série de citoyens sont chargés par l’État de faire respecter des règles, tant il est incapable de le faire lui-même.

    Dans ce contexte, il y a une logique à voir les membres des forces de l’ordre dispensés de vaccination obligatoire. À première vue, on peut s’étonner de voir des policiers non vaccinés contrôler des lieux réputés exempts de Covid-19. Mais c’est que l’État français se doit désormais de choyer ceux qui constituent l’instrument essentiel de sa politique.

    Témoin de ce basculement, le statut des soignants est passés en quelques mois de héros que l’on applaudissait à dangereux irresponsables dont on menace de supprimer le salaire. La priorité n’est plus aux soins mais au contrôle, et pour contrôler la pandémie les policiers sont désormais plus utiles que les infirmiers. À l’arrivée, la généralisation du pass sanitaire n’est pas un problème pour les seuls non vaccinés, mais, du fait du dispositif qu’il suppose, un danger pour la société française tout entière.

    Son application (ou sa non-application) constituera par ailleurs un double test pour la verticalité du pouvoir macronien. D’abord à l’intérieur du système étatique. Il faut en effet rappeler que c’est un homme seul, entouré d’un conseil de défense d’où rien ne sort, qui a décidé de plonger la France dans cette aventure dystopique.

    Il sera intéressant de mesurer si des contre-pouvoirs existent encore dans cette caricature de monarchie républicaine. On ne peut guère compter sur le Parlement, mais peut-être que quelques institutions – Conseil d’État, Conseil constitutionnel ou CNIL – se souviendront qu’elles sont indépendantes et en charge de veiller au respect de notions apparemment désuètes telles que la vie privée, l’égalité entre les citoyens ou, plus généralement, les principes constitutionnels.

    Le second test sera de voir à quel point la société française s’accommode, voire prend goût, à la surveillance de tous par tous. Le plus probable est que ladite société n’existe bientôt plus en tant que telle, clivée entre les bons citoyens obéissants, et les « inciviques » qui, demain, refuseront de faire vacciner leurs enfants. […]