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ultragauche

  • Sabotage du réseau SNCF : un militant d’ultragauche interpellé dimanche sur un site de Seine-Maritime ; il était muni « des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF » et de « pinces coupantes »

    Publié par Guy de Laferrière le 29 juillet 2024


    Un militant de la mouvance de l’ultragauche a été interpellé dimanche 28 juillet sur un site de la SNCF à Oissel (Seine-Maritime), selon une source policière citée par l’AFP. L’homme avait dans son véhicule «des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF», des «pinces coupantes», un «jeu de clés universelles» notamment, ainsi que de la littérature en lien avec l’ultragauche, a-t-on ajouté de même source. Il avait notamment l’ouvrage de Romain Huët “Le vertige de l’émeute: de la Zad aux Gilets jaunes” (Éditions PUF).

    L’homme a été placé en garde à vue à Rouen, selon une source proche du dossier. Lundi, sur France 2, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a affirmé que les services avaient «identifié un certain nombre de profils qui auraient pu commettre les sabotages commis dans la nuit de jeudi à vendredi contre des lignes TGV de la SNCF». Gérald Darmanin a insisté sur le fait que ces sabotages étaient volontaires, très précis, extrêmement bien ciblés, et souligné que c’était «le mode traditionnel d’action de l’ultragauche»«La question est de savoir s’ils ont été manipulés ou est-ce que c’est pour leur propre compte», a-t-il dit aussi.

    […]

     

    Le Figaro via fdesouche

  • Armes, explosifs, entraînements militaires : comment un groupe terroriste d’ultragauche a préparé une guérilla en Occitanie. Sept militants jugés à partir de mardi 3 octobre à Paris.

    Publié par Guy de Laferrière le 02 octobre 2023

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    Un ancien sniper formé au combat au Kurdistan irakien, un punk travaillant comme artificier chez Eurodisney, une jeune femme titulaire d’un double master en littérature ou un fils d’officier de l’armée française : sept militants d’ultragauche vont comparaître à partir de ce mardi 3 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour ce qui est présenté comme le premier procès du terrorisme d’ultragauche en France depuis Action Directe.

    S’en prendre aux policiers et aux militaires

    Démantelé en décembre 2020 par la DGSI, ce groupuscule, dont les membres nient tout projet de passage à l’acte, est né à partir de 2018 en Occitanie, autour d’un personnage clé. Florian Dahuron, 39 ans, est soupçonné d’avoir initié toute une série d’actions pour “constituer un groupe, entraîner et former ses membres, leur trouver des armes (…) dans le but clairement énoncé d’abattre les institutions républicaines en s’en prenant à “ses chiens de garde” que sont les policiers et les militaires” selon l’enquête dirigée par deux juges anti terroristes. Les magistrats se sont plongés dans cette mouvance radicale qui reste très active : “En 2021, l’ultragauche a revendiqué 153 actions sur le territoire national”, en détruisant notamment des antennes-relais, et en “laissant entrevoir son potentiel violent contre les personnes via l’utilisation du black bloc lors de manifestations ou affrontements dans les Zad”. Plusieurs des prévenus se sont connus dans la Zad du barrage de Sivens ou à celle de Notre-Dame-des-Landes. […]

    Un squatt de Toulouse et une maison abandonnée

    Ce sont notamment un squat de Toulouse, rue Brouardel, et une maison abandonnée de Pins-Justaret, un village de l’agglomération toulousaine, qui ont servi de point de rencontre et de lieu d’entraînement militaire au groupe, qui a aussi tenté de fabriquer des explosifs, dont le redoutable TATP, utilisé par les islamistes du 13 novembre à Paris.

    Mais on les localise aussi dans le Tarn, l’Aveyron, autour d’une yourte à Bollène dans le Vaucluse, ou encore en Sologne. Il faut dire qu’ils sont très mobiles, plusieurs d’entre eux vivant dans des camions, avec des caches aménagées où des armes longues ont été découvertes.

    Des disques durs et clés USB cryptées

    Autre caractéristique : les suspects sont “très prudents et méfiants à l’égard des moyens de surveillance étatique”, ont “une forte culture du secret” et “une grande réserve à l’égard des moyens de communication.” Au point de tenir en échec les limiers de l’antiterrorisme, qui n’ont pas réussi à décrypter bon nombre des disques durs et clés USB saisis pendant l’enquête.

    Côté défense, on nie tout projet terroriste, en dénonçant “un travestissement de la réalité du dossier”, une interprétation erronée du contexte”, et une “pression des services de police” sur certains prévenus. Le procès est prévu jusqu’au 27 octobre.

    Midi Libre via fdesouche

  • Le Bouscat (33) : un groupe d’ultragauche se préparait à viser des policiers

    Publié par Guy Jovelin le 09 décembre 2019

    Par  le 08/12/2019

    Agés de 20 à 40 ans, seize hommes et femmes ont été arrêtés samedi matin dans une location Airbnb située au cœur d’un quartier chic du Bouscat, en banlieue bordelaise. « Nous sommes tombés sur un appartement conspiratif, où des membres de la mouvance ultragauche et ultra-jaune préparaient des actions pour la manifestation de l’après-midi à Bordeaux », expliquait samedi Patrick Mairesse, directeur départemental de la sécurité publique de Gironde. Des dizaines de bouteilles vides destinées à confectionner des cocktails Molotov ainsi que des bouteilles d’acide et des sacs de clous ont été retrouvés sur place. (…)

     

    Le Journal du Dimanche via fdesouche