Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2019
Certains éléments du jeu politicien démocratique deviennent publics.
« Nous sommes en janvier 2012. François Hollande n’est pas encore président de la République mais la campagne est lancée. François Rebsamen, proche de Hollande, est invité à dîner par le frère de Jacques Attali, qui a pris sous son aile le jeune Macron. Autour de la table sont présents de nombreux grands patrons : “Gérard Mestrallet (Suez), Jean-Pierre Clamadieu (Rhodia), Jean-Pierre Rodier (Pechiney), Serge Weinberg (Sanofi) et quelques autres…”, détaille Le Monde. En clair, ce sont des industriels de gauche qui sont venus à ce dîner pour évoquer quelques sujets avec un proche de Hollande.
[…] “Au retour, Rebsamen transmet une consigne claire à Hollande. Il raconte : « Le message qu’ils me font passer, c’est : “Si Hollande est élu, dis-lui qu’on n’a qu’une demande à formuler : que Macron soit secrétaire général à l’économie.” Je vois François Hollande, il me dit : “C’est le seul message qu’ils t’ont fait passer ?” Je lui réponds : “Oui, le seul”… ». Message reçu cinq sur cinq : à son arrivée à l’Elysée, François Hollande embauche Emmanuel Macron comme secrétaire général adjoint. Le poulain des patrons du CAC 40 peut alors commencer sa marche vers le pouvoir. »
Source LeMonde via contre-info.com