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“Tuez-le, c’est un sale chien de flic” : un policier lynché au sol par plusieurs individus, “qui souhaitaient sa mort”, dans une cité de Bagnolet (93)

Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2021

INFO LCI – Lors de l’interpellation de dealers à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), un policier s’est retrouvé isolé et a été passé à tabac par plusieurs individus qui, selon lui, souhaitaient sa mort.

Une scène d’une rare violence. Où rien ne semble arrêter le déchaînement de coups si ce n’est la fuite de la victime. Un policier de 32 ans, membre du groupe de soutien opérationnel de Paris (GSO 75) – une unité spécialisée dans les tactiques d’intervention, les techniques d’effraction ou la sécurisation des milieux clos – a déposé plainte mardi 27 avril auprès de ses collègues du commissariat des Lilas (Seine-Saint-Denis) après avoir été passé à tabac, selon son récit, lors d’une opération de police dans une cité de Bagnolet.

“Fumez-le !”

(…) Un homme avec une capuche s’approche du fonctionnaire et crie alors : “Fumez-le, c’est un schmitt, tuez-le !”. Le policier démarre et tente de s’extraire de la cité, mais plusieurs personnes lui barrent la route, lui jettent des pierres et lui donnent des coups de pied afin de le faire chuter. “Je chute au sol et je prends plusieurs coups de pieds dans la tête, pendant que je me faisais frapper, j’entendais ‘Tuez-le, c’est un sale chien de flic, tuez-le’. Je prends conscience que je ne pourrais pas récupérer le scooter, que ma vie est en danger et qu’ils sont déterminés dans leurs violences”, raconte le policier dans son procès-verbal que LCI a consulté.

Le fonctionnaire de police parvient néanmoins à se remettre debout et tente d’enfourcher à nouveau son deux-roues pour fuir. Mais d’autres assaillants le mettent au sol. “Je me faisais lyncher au sol. Je continue à recevoir des coups de pied type pénalty pleine tête, je ne suis protégé que par mon casque de moto. […] Ma tête faisait des allers-retours gauche-droite sous la violence des coups et j’entends encore ‘on va te fumer, on va te crever, sale fils de pute, sale keuf’”, raconte-t-il.

(…) LCI via fdesouche

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